Arès et Aphrodite
Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Picaud.
Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4.
Circa 1970.
« On comprendra maintenant qu’après avoir fondé une peinture sur l’amour de la tapisserie, il était pour moi relativement facile, et bien tentant, de bâtir une tapisserie qui soit fidèle à ma peinture » dira l’artiste dans le catalogue d’exposition de la Galerie Verrière de 1970. Ce n’est qu’en 1961 qu’il commence à réaliser des cartons (plus d’une cinquantaine), à la fois pour la tapisserie de lisse (à Aubusson, mais aussi au Mobilier National, avec parfois le concours de Pierre Baudouin), mais aussi pour la technique du petit point. On retrouve dans ces cartons la palette très audacieuse de l’artiste faite de couleurs primaires. Mais si la grammaire plastique de Lapicque est fixée dans les années 50, les thèmes abordés se succèdent : ainsi, les sujets mythologiques (récurrents dans l’histoire de la Tapisserie) font suite à un voyage en Grèce en 1964, et « Diane et Actéon », puis « Pélops » seront ses premiers cartons tissés à Aubusson, avant notre « Arès et Aphrodite » à la narration respectueuse des textes anciens (Homère, Ovide) : le filet d’Héphaïstos, les dieux de l’Olympe riant de la scène…
Bibliographie :
Cat. Expo.Lapicque, Lyon, Galerie Verrière, 1970