Jullien Louis-Marie

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  • Envie et Gourmandise (les pêchés capitaux)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1956.
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. “Il traite…. une courte série bien savoureuse des vices qui dénote un humour malicieux et renouvelle de façon très personnelle ces thèmes si fréquemment utilisés au Moyen Age.” (Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, p.4). Ici, le sujet est prétexte à des représentations d’animaux tels qu’on les trouve chez ses contemporains, notamment Picart le Doux dont l’artiste était proche. D’après le catalogue de l’exposition de 1983 (qui fait office de Catalogue Raisonné, et où notre oeuvre porte le numéro 53), une seule tapisserie a été tissée d’après ce carton : il s’agit d’une pièce unique. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983
  • Coquerelle

    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°4/6. 1967.
        Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.   C’est plus la sonorité du mot qu’a cherché Jullien pour titre qu’un renvoi à la fleur, violette. Contemporaine, et de même format a été tissée « Capucine ».   Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983  
     
  • Faiseur d'étoiles

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier André. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°3/3. 1957.
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. L’intérêt de Jullien pour les sciences et les techniques s’est très tôt manifesté, dès la fin des années 50, et il reste un cas assez rare, et éphémère, en tapisserie (malgré les incursions de Matégot, Maurice André, et de Millecamps surtout), qui s’inscrit dans le contexte des 30 glorieuses. Jullien conçoit, en 1961, sous le titre « Espace Poétique de l’Industrie » une exposition de ses créations sur le sujet où, à côté de « Diamant noir » (la mine), « Métropolis » (les raffineries), …., figure notre «faiseur d’étoiles », allégorie de la soudure autogène. Bibliographie : Cat. Expo. Espace poétique de l'industrie, galerie La Demeure, 1961 (reproduite) Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983
  • Sarabande

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. 1954.
        Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.   Avant « Passacaille » de 1955, Jullien témoigne ici de son intérêt pour la danse et la musique, thèmes récurrents mais rarement illustrés de façon aussi explicite, avec guitare et hautbois joués comme par enchantement. Peut-être les oiseaux évoquent-ils les notes de musique qui courent le long du phylactère-partition ?     Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983  
     
  • Au coeur de l'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.
       
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette)
  • Belles des mers

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. 1953.
      Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Carton typique de la première manière de Jullien, figuratif, poétique, et proche de Picart le Doux. Le thème (même s’il est ici mâtiné d’hellénisme : sirènes, masques…) des fond marins (montrés par Cousteau depuis les années 40) est récurrent chez les peintres-cartonniers : Picart le Doux donc, mais aussi Lurçat, Perrot, Millecamps….   Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°25
     

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