Prassinos Mario

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  • Conte d'hiver

        Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc, n°2/4. 1963.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   "Conte d'hiver" est donc archétypique de l'oeuvre tissée de Prassinos, et ce d'autant plus qu'il  "illustre" ici une oeuvre de Shakespeare. S'il a réalisé de nombreux décors scéniques (notamment pour le TNP), le lien tapisserie-théâtre apparaît à l'artiste comme une évidence : "La grande tapisserie fait penser au théâtre....Elle est discours et solennité. Ce n'est pas un hasard si certaines de mes grandes tapisseries portent le nom de tragédies shakespeariennes" (cité dans Cat. Exp. Mario Prassinos, tapisseries monumentales, Arles, 1974).     Bibliographie : Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, 1974, n°53 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984, reproduit p.23 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Les six cyprès

        Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1957.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   L’installation de Prassinos à Eygalières date de 1951, et ses premières tapisseries sont quasi contemporaines : « Cyprès noir » et »Cyprès rouge », de 1952, font partie de ses tous premiers cartons, échos entre une technique et un lieu simultanément découverts. Le sujet est ici repris avec plus d’ampleur ; un des 3 exemplaires est conservé au Musée Municipal d’Arnhem.     Bibliographie : Cat. Expo. Mario Prassinos, œuvre tissé, Galerie la Demeure, 1961, reproduit p.20-21 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, 1974, n°20 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Haute flamme

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°4/4. 1966.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   D’une certaine façon, il y a, avec ce carton, un retour à la figuration. Ou, plus probablement, les concrétions formelles et chromatiques habituelles à l’artiste à l’époque ont-elles pris corps et titre, incarnation donc, dans quelque chose d’habituellement impossible à représenter : le feu, une flamme, l’incendie (en Grèce, dans les Alpilles ?).   Bibliographie : Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, n°72 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988

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