Toutes les tapisseries

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  • Eve

       
    Tapisserie tissée par l'atelier Fino à Portalegre. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste. 1962.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers), inachevé à sa mort.   La reprise, voire la fragmentation de cartons antérieurs est une caractériqtique de l'oeuvre de cartonnier de Lurçat : ainsi "Eve" est une citation inversée de "La Poésie", antépénultième panneau du"Chant du Monde". Ici, la figure humaine, longtemps disparue chez l'artiste, réapparaît : voulait-il à l'origine en faire une figure biblique, une incarnation de la femme, une évocation poétique, un signe du Zodiaque (la Vierge ?) ? Elle est devenue "Eve", probablement par la volonté de la veuve de l'artiste.       Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Musique de chambre

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. 1940.
       
     
  • La crique

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. 1959.
             
  • Les beaux jours

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Micheline Henry. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1980.
               
  • Le dindon

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
               
     
  • Le sultan

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé. Circa 1945.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   « Le Sultan » est une reprise inversée de « Fanfares », avec des modifications de détail dans les plumages du coq. S’il est un leitmotiv chez Lurçat, le coq peut revêtir différentes significations : ici, en gloire, à grande échelle (3,5 m²), il témoigne de la Victoire de 1945 (notez les allusions tricolores), c’est un coq festif, déployé dans un foisonnement  de plages colorées.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Les 2 écureuils

       
    Tapisserie tissée par l'atelier de Wit. Avec son bolduc signé. Circa 1960.  
               
  • Survol

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°5/6. Circa 1980.
     
     
        C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire.   Ces compositions « à vol d’oiseau » sont caractéristiques de l’artiste.
  • Mond und Wasser (Lune et eau)

          Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Circa 1970.  
     
     
  • Feuer und Wasser (Feu et eau)

          Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1970.  
     
     

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