Toutes les tapisseries

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  • Sérénade

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Circa 1950.
        Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   Notre tapisserie est probablement l’un des premiers cartons d’Hilaire, à une époque où la figure humaine était encore omniprésente (avant qu’elle ne disparaisse presque complètement vers 1960), et où il répondait à de nombreuses commandes publiques : notre sérénade champêtre renvoie au »Quatuor », carton de 1950 tissé chez Pinton pour le Mobilier National.   Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Bouquet d'artifice

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        D’abord affichiste, puis artiste-ethnographe pendant la guerre, Perrot commence son oeuvre de peintre-cartonnier à l’issue de celle-ci : il concevra près de 500 cartons, obtenant de nombreuses commandes de l’Etat (33 cartons, Perrot est le cartonnier du XXe siècle le plus représenté dans les collections du Mobilier National !), la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  traité en aplats (sans chinés, sans piqués) un foisonnement d’animaux (d’oiseaux le plus souvent), se détache, sans perspective, sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs médiévales.   Comme une pyrotechnie florale, « Bouquet d’artifice » déploie en gerbe les différentes variétés, même légèrement stylisées, dans une frénésie de couleurs accentuée par le fond noir : une ode à la Nature.     Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité Internationale de la Tapisserie, 2023  
  • A chacun son soleil, à chacun sa lumière

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Essentiellement connue pour ses dessins à l’encre de chine et ses illustrations, Filozof témoigne de la variété des artistes qui ont été tissés à Aubusson au fil du temps, la veine naïve (ou en tous cas, proche des arts populaires) n’étant malgré tout que peu représentée (on peut néanmoins citer Mady de la Giraudière) : 8 cartons seront tissés chez Tabard.
  • Les gaîtés du soir

     
    Tapisserie d'Aubusson, tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1. Circa 1968.
    Connu pour sa peinture géométrique faites parfois d’éléments machinistes, Gachon, a dessiné quelques cartons de tapisserie, et ce, dès son plus jeune âge, puisque dès la fin des années 60, il était en relation avec l’atelier Tabard. Notre carton témoigne de l’influence de l’abstraction lyrique sur le jeune artiste, une orientation finalement assez peu représentée en tapisserie.
  • Treilles

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour Leleu. Avec son bolduc. 1964.
     
    Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   Notre tapisserie figurait dans la salle à manger de la villa Médy Roc, au Cap d’Antibes, dont l’emménagement et les décors furent réalisés par la maison Leleu, à partir de 1957 ; à cette occasion, poursuivant les recherches de Jacques Adnet sur les imbrications entre architecture, mobilier et tapisserie, articulées sous la houlette d’un ensemblier,  on souhaitait, chez Leleu, entretenir la tradition d’un grand goût « à la française », magnifié par les savoir-faire des meilleurs représentants des arts décoratifs de l’époque. C’est dans cette filiation avouée que fut d’abord placé, du même Hilaire, un « Jardin à la française » dans la salle à manger, avant qu’en 1964, notre tapisserie l’y rejoigne, conjuguant les traditionnelles treilles à des oiseaux largement empreints d’exotisme. Les 2 tapisseries apparaissent dans « les seins de glace », film de Lautner avec Delon, Brasseur et Mireille Darc, tourné sur place. Provenance : villa Médy Roc, Cap d’Antibes   Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Fleurs et feuilles

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Artiste polyvalent (poète, parolier, peintre, et même antiquaire,….) Saint-Martin, assistant de Lurçat au début des années 50, dessine ses propres cartons à partir de 1956, tissés par la maison Braquenié, à l’univers onirique, à la fois stylisé et théâtralisé : ici, ordre et rigueur (la nature morte, la balustrade en ferronnerie …) contrastent avec la profusion désordonnée, inquiétante des branches de côté.  
  • Helios

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. 1965.
      L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Souvent Lurçat cloisonne ; à ses damiers, à ses armoires, se substituent des spirales découpées en escargot (cf. aussi « Haut zodiac » par exemple), dont la forme ronde évoque, avec des rayons jaillissants, l’astre solaire : ici, le titre ne laisse pas d’équivoque.

      Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat rétrospective, peintures, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1966, n°44 (ill.) Cat. Expo. Lurçat, tapisseries 1964-1965, Galerie la Demeure, 1967, ill. n°3 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968, ill. Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Aubusson

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. 1940.
         
    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste :  11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuses, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra  avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie.   « Aubusson» est l’un des 5 cartons conçus par Gromaire pour l’atelier Goubely pendant la Guerre , et il est emblématique de son style « en vitrail », foisonnant et géométrisé. Et si l’on reconnaît quelques-uns des monuments emblématiques d’Aubusson (la tour de l’horloge, l’église Ste-Croix…), que découvre alors Gromaire, la ville apparaît  comme à l’étroit, dans une nature rude et farouche (à laquelle l’artiste s’est montré particulièrement sensible, comme en témoignent ses nombreux dessins) faite de falaises et de cours d’eau tumultueux. De façon intéressante, un exemplaire, retissé en 1960, a figuré sur le paquebot « France », seule tapisserie dont la conception est antérieure à la commande du décor ; quel meilleur symbole de ce qu’un medium (la tapisserie), et un sujet (la terre de France, ses paysages, ses terroirs), vecteurs de traditions, pouvaient simultanément incarner la modernité que portaient le « style France » (Bruno Foucart), et le paquebot « France » lui-même.     Bibliographie : Tapisseries contemporaines Lurçat Gromaire, éditions Braun et cie, 1943, ill. Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, ill. Formes et couleurs, n°5-6, 1942, ill. L’amour de l’art, la tapisserie Française, 1946, ill. p.185 Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947 J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957 Colloque, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Eglise  de Felletin, 1992, ill. p. 25 (et détail en couverture) Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995, ill. p. 53 (et en couverture) Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999 Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Paris, 2006, ill. p.67 Aubusson, Cité internationale de la tapisserie, guide du visiteur, 2016, ill.p.57
  • Vent de sable

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA/2. Circa 1970.
     
    D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points.   Abstraction dynamique, gamme chromatique entre orange et marron, modèles abstraits jouant sur les effets plastiques de la lumière à travers les couleurs : un carton classique d’André Borderie.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018
  • Eclosion

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois, animés d'animaux.
      Bibliographie : Simon Chaye tapisseries contemporaines, Editions Librairie des musées, 2014  

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