-
Icare
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Tabard. N°1/6. Circa 1965. -
Les grands pins
Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton pour la galerie Verrière. Avec son bolduc, n°1/1. Circa 1965. -
Pampa
Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc,n°5/6. Circa 1990. -
Chant d'oiseaux
Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970. -
Les eaux dormantes
Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1970. -
Le Hibou
Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Avignon. Avec son bolduc signé de l'ayant-droit de l'artiste. 1959. -
Paysage
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°4/6. Circa 1970. -
Faisan
Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960. -
Conte d'hiver
Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc, n°2/4. 1963. « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige). "Conte d'hiver" est donc archétypique de l'oeuvre tissée de Prassinos, et ce d'autant plus qu'il "illustre" ici une oeuvre de Shakespeare. S'il a réalisé de nombreux décors scéniques (notamment pour le TNP), le lien tapisserie-théâtre apparaît à l'artiste comme une évidence : "La grande tapisserie fait penser au théâtre....Elle est discours et solennité. Ce n'est pas un hasard si certaines de mes grandes tapisseries portent le nom de tragédies shakespeariennes" (cité dans Cat. Exp. Mario Prassinos, tapisseries monumentales, Arles, 1974). Bibliographie : Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, 1974, n°53 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984, reproduit p.23 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988