Toutes les tapisseries

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  • Ornements

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°4. 1963.     Lurçat sollicite Saint-Saëns, d'abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d'oeuvre allégoriques, tapisseries d'indignation, de combat, de résistance : "les Vierges folles", "Thésée et le Minotaure". A l'issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l'écriture spécifique que requiert la tapisserie,...) au sein de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu'elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell'arte, les mythes grecs,..., sublimés par l'éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.     Ce carton s'inscrit justement dans cette veine. Citons le catalogue de 1987 (p.37) : "Ornements, tapisserie purement décorative, s'apparente à Dédale, Biologie (conservée à la Direction du CNRS) Bel Canto, par son style ample, délié, lyrique, très proche des études au pinceau dans lesquelles Saint-Saëns se laissait aller au bonheur de la couleur librement étalée". Ce carton a été tissé à 5 exemplaires.     Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 (tapisserie ayant figurée à l'exposition, mais non reproduite dans le catalogue) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998 (reproduit p.22) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, galerie Moulins, PAD 2010 (reproduit p.16)    
  • Les 3 papillons

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste, n°1/6. Circa 1980.       Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….     S’il est un thème de prédilection chez Lurçat, le papillon est plus rare chez Picart le Doux. Même ici, et malgré le titre, leur présence est marginale : le carton reprend en fait, en mode mineur, « Lumière », de 1960.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980          
  • Voiles d'Orient

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1980.     Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton des jonques observées lors de séjours en Extrême-Orient.  
  • Les fruits d'or

       
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1965.
       
    Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses.   « Les fruits d'or » est, à cet égard, caractéristique de l’inspiration bucolique d’Ilhe.
  • Trésor d'Amphitrite

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. Avec son bolduc déchiré. 1949.     Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….   Une synthèse (dès 1949 !) entre Mer et Musique, thèmes omniprésents chez l’artiste, dans une gamme chromatique inhabituelle. Le thème du trésor sous-marin sera repris de façon plus littérale chez Perrot, dans « Trésors enfouis » par exemple.   Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, n°18 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980            
  • Oliviers avec ciel jaune et soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc, n°6/6. D'après une oeuvre de l'artiste de 1889, conservée au Minneapolis Institute of Arts.
          La manufacture Four reproduit en tapisserie, tissée à la main, certaines des grandes oeuvres de la peinture : ainsi Klee, Modigliani, Macke ou, ici, van Gogh ont été transcrits en laine, en reproduisant les nuances de matières et de touches des artistes.  
  • Enclos végétal

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Circa 1965.
      De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Elle expose en 1966 20 tapisseries sur le thème de l’enclos : si les clôtures y sont absentes, peut-être faut-il y voir néanmoins une allusion à l’ »hortus conclusus » médiéval.   Bibliographie : Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.110  
  • La cage aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
          Bien que dessinateur de soieries dans sa jeunesse, et concepteur de tableaux de grand format servant de manifestes lors d’expositions (« la peste en Beauce » de 1953 mesurait par exemple 250 x 360 cm), l’intérêt de Lorjou pour la tapisserie fut tardif : peut-être considérait-il la rudesse et la robustesse de son style inappropriés au tissage (ses proches, d’ailleurs, Rebeyrolle, Mottet, Sébire, … ne seront eux-mêmes jamais tissés). Dans les années 70 son style devient plus onirique et moins expressionniste : c’est alors qu’il donnera des cartons pour l’atelier Pinton.   La gamme chromatique, les motifs d’oiseaux, sont caractéristiques du Lorjou des années 70 ; la matière des tableaux est restituée en tapisserie par les différences de points de tissage.  
  • L'oiseau de feu

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc signé. 1963.
          Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a exécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   « L’oiseau de feu » témoigne d’une veine dynamique assez rare chez Hilaire, dont les serres ou les forêts sont plus connues : son style fracturé, kaléidoscopique se prête admirablement pourtant à l’expression du mouvement.     Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970, ill. Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour, Vic-sur-Seille, 2010.  
  • Santa Barbara II

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. 1960.
          Matégot, d'abord décorateur, puis créateur d'objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959),  rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d'abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales ("Rouen", 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI...)  et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d'autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l'abstraction, lyrique d'abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés...   Notre carton reprend un titre déjà employé en 1954 : le traitement témoigne de l’évolution esthétique de Matégot vers des formes moins cloisonnées, plus souples. Il rentre dans un corpus important de tapisseries aux intonations exotiques : « Acapulco », « Mindanao », « Linarès »…   Bibliographie : Waldemar Georges, Mathieu Matégot, numéro spécial Prisme des Arts, 1957 Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991, reproduit p.33 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014
     

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