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  • Tapis de sol

    Tapis/Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. 1959.
     
    Familiarisé dès sa formation dans l’atelier de Bissière avec l’art mural (décors à l’Exposition de 1937),  puis aux arts appliqués, en lien surtout avec l’art sacré (cartons de vitraux, ornements liturgiques,…), Manessier va réaliser son premier carton en 1947. Déçu par les premiers résultats, trop secs et précis, il se tourne dans les années 50 vers l’atelier Plasse le Caisne. Usant d’une technique différente qui permet contraste de points, jeux de matière, différences de relief,…et une plus grande latitude d’interprétation  pour le lissier, dans un dialogue très fourni avec le cartonnier,  Plasse le Caisne va dès lors tisser la plupart des tapisseries de Manessier, parfois de très vastes dimensions (« Chant Grégorien » pour la Maison de la Radio,…), parfois constitutives d’un cycle (les 12 « Cantiques spirituels de Saint jean de la Croix),…. Œuvre très singulière chez Manessier : de par sa fonction, un tapis, mais tissé au point d’Aubusson dans l’atelier Goubely (leur seule collaboration) ; une pièce unique, commandée par Myriam Prévot, co-directrice de la Galerie de France, qui présentait alors la plupart des peintres de la non-figuration et de l’abstraction lyrique (et consacra notamment 7 expositions personnelles à Manessier), pour la décoration de son appartement du quai d’Anjou : un témoignage donc de la proximité d’un artiste avec la galeriste le défendant.   Bibliographie : Cat. Expo. Manessier, oeuvre tissé, Eglise du château de Felletin, 1993 (reproduit p.39)
  • Fleur de roc

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. n°2/4. Circa 1970.  
    D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points. Abstraction dynamique, gamme chromatique entre orange et marron, modèles abstraits jouant sur les effets plastiques de la lumière à travers les couleurs : un carton classique d’André Borderie.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018,reproduit p.22
  • Eaux vives

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970.
      D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points. Malgré ses couleurs chaudes et ses formes lyriques (notamment cette accolade verticale, comme des remous aquatiques), « Eaux vives » reste singulière dans l’œuvre de Borderie : l’habituelle homogénéité chromatique est altérée par ce frappant ovale rouge central.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018
  • Vent de sable

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA/2. Circa 1970.
     
    D’abord sculpteur, utilisant les matériaux les plus divers (acier, béton, céramique,…), Borderie se découvre une passion pour la tapisserie dans les années 50, faisant tisser son premier carton en 1957. Encouragé par Denise Majorel, il reçoit en 1962 le Grand Prix National de la Tapisserie. En 1974, il est nommé directeur de L’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson, dont il démissionnera très rapidement. Il a réalisé près de 500 cartons peints, abstraits, aux formes simples, dégradées dans une gamme de couleurs réduite, avec des tissages à gros points.   Abstraction dynamique, gamme chromatique entre orange et marron, modèles abstraits jouant sur les effets plastiques de la lumière à travers les couleurs : un carton classique d’André Borderie.   Bibliographie : Cat. Expo. André Borderie “pour l’homme simplement”, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1998 J.J. et B. Wattel, André Borderie et la tapisserie d'Aubusson, Editions Louvre Victoire, 2018
  • Composition

     
    Tapisserie, probablement d'Aubusson. Circa 1970.
    Si le passage à l’abstraction s’opère chez Lanskoy à partir des années 40, ses premiers cartons datent des années 50 : ils seront donc tous abstraits. D’abord tissé à Aubusson chez Picaud, il donne ensuite la plupart de ses cartons à Maurice Chassagne (dont aucune marque d’atelier, ni bolduc ne figurent jamais sur les tapisseries qu’il a tissées), mais il fut aussi tissé aux Manufactures Nationales, et « Consolation » orna le paquebot « France », preuve de l’inscription de l’artiste dans l’histoire de l’art français. Protagoniste majeur de l’abstraction lyrique, défendu par les principales galeries de l’époque (Jeanne Bucher, Louis Carré), Lanskoy, dont la peinture foisonnante s’épanouit parfois en fééries de couleurs (les roses, les mauves, les oranges… ont régulièrement droit de cité) parvient à se passer de ses caractéristiques empâtements lorsqu’il s’agit d’être tissé. De même, le lyrisme des formes y apparaît souvent plus contenu.
     
  • Nymphes et chasseurs

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. 1941.
    La place d’André Planson dans l’histoire de la tapisserie est liée au rôle que voulût lui donner Jacques Adnet dans le cadre de la synthèse des arts prônée au sein de la Compagnie des Arts Français, dont il était directeur. Dès 1941, Adnet sollicite plusieurs peintres (Brianchon, Vera,…. et Planson) afin de réaliser des cartons de tapisserie, en lien avec le mobilier et l’architecture intérieure : “nous avons voulu démontrer que la tapisserie contemporaine trouve sa place dans un ensemble et peut aider efficacement à l’ambiance d’une pièce” (L. Chéronnet, Jacques Adnet, Art et Industrie, 1948). La compagnie des Arts Français organisa tout au long des années 40 des expositions de tapisserie dans ses locaux. Ces vélléités décoratives, importantes pour le renouveau de la Tapisserie, restent cependant éloignées des préoccupations de Lurçat et de ses épigones. Le style aimable et joyeux (qu’on songe aux réalisations contemporaines de Lurçat ou de Gromaire) de la Compagnie apparaît pleinement dans ce carton de 1941, qui réactualise les thèmes traditionnels de la tapisserie, à mi-chemin entre scène de chasse et plaisirs champêtres, dans une volonté de renouveau du grand goût décoratif. Si certaines innovations techniques de l’école de Lurçat sont déjà assimilées (tons comptés, gros point,…), on remarque que cette volonté décorative est encore influencée par la technique picturale (utilisation de la perspective, des dégradés dans les chairs,…)
  • L'espace constellé

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Tabard. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
                     
  • Composition

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Caron. Circa 1970.
         
  • La cage aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
          Bien que dessinateur de soieries dans sa jeunesse, et concepteur de tableaux de grand format servant de manifestes lors d’expositions (« la peste en Beauce » de 1953 mesurait par exemple 250 x 360 cm), l’intérêt de Lorjou pour la tapisserie fut tardif : peut-être considérait-il la rudesse et la robustesse de son style inappropriés au tissage (ses proches, d’ailleurs, Rebeyrolle, Mottet, Sébire, … ne seront eux-mêmes jamais tissés). Dans les années 70 son style devient plus onirique et moins expressionniste : c’est alors qu’il donnera des cartons pour l’atelier Pinton.   La gamme chromatique, les motifs d’oiseaux, sont caractéristiques du Lorjou des années 70 ; la matière des tableaux est restituée en tapisserie par les différences de points de tissage.  
  • Camargue

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Bolduc signé de l’artiste, n°4/6. 1963.
    Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins. On retrouve son style figuratif cubisant (qui confine parfois à l’abstraction) dans ses cartons de tapisserie : dans le nôtre, mais aussi par exemple dans celui réalisé pour le Salon Fontainebleau du Paquebot France, “Sous-bois “(190 x 988 cm, tissage Pinton, reproduit dans Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Paris, 2006, p.169), où formes et couleurs sont fragmentées de façon kaléidoscopique. “Camargue” est reproduit dans le classeur “Tapisserie d’Aubusson” édité par la Chambre de commerce et d’Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d’Aubusson.
    Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 (reproduite) Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Les nymphéas

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton pour la galerie Verrière. Avec son bolduc, n°4/6. 1968.  
    Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a exécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins. Hilaire s’approprie le sujet, préempté par Monet, dans son style cubisant (et tendant vers l’abstraction) habituel, fait de lignes et de formes circulaires à la gamme chromatique bleue et verte exaltée. Sa passion pour l’horticulture, à laquelle il se destinait dans sa jeunesse, est ici comme un écho de celle de Monet à Giverny.  
    Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970, ill. Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Chimie

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton pour la galerie Verrière. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970.
        Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   Le style d’Hilaire côtoie parfois l’abstraction, d’autant plus sans doute quand il s’agit d’évoquer une science. En 1974, il conçut, pour l’Université de Toulouse, une autre tapisserie, assez différente, sur le même sujet (https://www.univ-tlse3.fr/upsart/oeuvre6_565774.html).
  • Treilles

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour Leleu. Avec son bolduc. 1964.
     
    Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   Notre tapisserie figurait dans la salle à manger de la villa Médy Roc, au Cap d’Antibes, dont l’emménagement et les décors furent réalisés par la maison Leleu, à partir de 1957 ; à cette occasion, poursuivant les recherches de Jacques Adnet sur les imbrications entre architecture, mobilier et tapisserie, articulées sous la houlette d’un ensemblier,  on souhaitait, chez Leleu, entretenir la tradition d’un grand goût « à la française », magnifié par les savoir-faire des meilleurs représentants des arts décoratifs de l’époque. C’est dans cette filiation avouée que fut d’abord placé, du même Hilaire, un « Jardin à la française » dans la salle à manger, avant qu’en 1964, notre tapisserie l’y rejoigne, conjuguant les traditionnelles treilles à des oiseaux largement empreints d’exotisme. Les 2 tapisseries apparaissent dans « les seins de glace », film de Lautner avec Delon, Brasseur et Mireille Darc, tourné sur place. Provenance : villa Médy Roc, Cap d’Antibes   Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • Sérénade

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Circa 1950.
        Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a éxécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   Notre tapisserie est probablement l’un des premiers cartons d’Hilaire, à une époque où la figure humaine était encore omniprésente (avant qu’elle ne disparaisse presque complètement vers 1960), et où il répondait à de nombreuses commandes publiques : notre sérénade champêtre renvoie au »Quatuor », carton de 1950 tissé chez Pinton pour le Mobilier National.   Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970 Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille, 2010.
  • L'oiseau de feu

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc signé. 1963.
          Attiré par les grandes surfaces, sous l’influence d’Untersteller à l’Ecole des Beaux-Arts, Hilaire a exécuté de nombreuses peintures murales. Logiquement, il a réalisé, à partir de 1949, en même temps que de nombreux artistes, stimulés par Lurçat (il fera partie à ses côtés de l’A.P.C.T., Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), de nombreux cartons (quelques dizaines), dont certains ont été tissés à Beauvais ou aux Gobelins.   « L’oiseau de feu » témoigne d’une veine dynamique assez rare chez Hilaire, dont les serres ou les forêts sont plus connues : son style fracturé, kaléidoscopique se prête admirablement pourtant à l’expression du mouvement.     Bibliographie : Cat. Expo., Hilaire, oeuvre tissé, galerie Verrière, 1970, ill. Cat. Expo. Hilaire, du trait à la lumière, Musée Départemental Georges de la Tour, Vic-sur-Seille, 2010.  
  • Les grands pins

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton pour la galerie Verrière. Avec son bolduc, n°1/1. Circa 1965.
                   
  • Les mauvaises herbes

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/8. Circa 1980.
        Rare incursion dans la tapisserie d’un bibliophile, illustrateur à ses heures, et propriétaire viticole.
  • Concert champêtre

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Picaud, pour la galerie Verrière de Lyon. Avec son bolduc signé de l’artiste; n°1/4. Circa 1970.
    “On comprendra maintenant qu’après avoir fondé une peinture sur l’amour de la tapisserie, il était pour moi relativement facile, et bien tentant, de bâtir une tapisserie qui soit fidèle à ma peinture” dira l’artiste dans le catalogue d’exposition de la Galerie Verrière de 1970. Ce n’est qu’en 1961 qu’il commençe à réaliser des cartons (plus d’une cinquantaine), à la fois pour la tapisserie de lisse (à Aubusson, mais aussi au Mobilier National, avec parfois le concours de Pierre Baudouin), mais aussi pour la technique du petit point. On retrouve dans ces cartons la palette très audacieuse de l’artiste faite de couleurs primaires ou ici, basée sur un rose très cru, avec une narration éparpillée entre le concert, principal, et la scène de chasse, en retrait. Bibliographie : Cat. Expo.Lapicque, Lyon, Galerie Verrière, 1970
  • Concert champêtre

    Tapisserie au petit point. Circa 1965.
    “On comprendra maintenant qu’après avoir fondé une peinture sur l’amour de la tapisserie, il était pour moi relativement facile, et bien tentant, de bâtir une tapisserie qui soit fidèle à ma peinture” dira l’artiste dans le catalogue d’exposition de la Galerie Verrière de 1970. Ce n’est qu’en 1961 qu’il commençe à réaliser des cartons (plus d’une cinquantaine), à la fois pour la tapisserie de lisse (à Aubusson, mais aussi au Mobilier National, avec parfois le concours de Pierre Baudouin), mais aussi pour la technique du petit point. On retrouve dans ces cartons la palette très audacieuse de l’artiste faite de couleurs primaires ou ici, basée sur un rose très cru, avec une narration éparpillée entre le concert, principal, et la scène de chasse, en retrait. Provenance : Collection Elmina Auger Bibliographie : Cat. Expo. Lapicque Tapisseries, galerie Villand & Galanis, 1964-1965 Cat. Expo.Lapicque, Lyon, Galerie Verrière, 1970
  • Arès et Aphrodite

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. Circa 1970.
        "On comprendra maintenant qu'après avoir fondé une peinture sur l'amour de la tapisserie, il était pour moi relativement facile, et bien tentant, de bâtir une tapisserie qui soit fidèle à ma peinture" dira l'artiste dans le catalogue d'exposition de la Galerie Verrière de 1970. Ce n'est qu'en 1961 qu'il commence à réaliser des cartons (plus d'une cinquantaine), à la fois pour la tapisserie de lisse (à Aubusson, mais aussi au Mobilier National, avec parfois le concours de Pierre Baudouin), mais aussi pour la technique du petit point. On retrouve dans ces cartons la palette très audacieuse de l'artiste faite de couleurs primaires. Mais si la grammaire plastique de Lapicque est fixée dans les années 50, les thèmes abordés se succèdent : ainsi, les sujets mythologiques (récurrents dans l’histoire de la Tapisserie) font suite à un voyage en Grèce en 1964, et « Diane et Actéon », puis « Pélops » seront ses premiers cartons tissés à Aubusson, avant notre « Arès et Aphrodite » à la narration respectueuse des textes anciens (Homère, Ovide) : le filet d’Héphaïstos, les dieux de l’Olympe riant de la scène…   Bibliographie : Cat. Expo.Lapicque, Lyon, Galerie Verrière, 1970
  • La nuit

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Claire Rado. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1965.
        Claire Rado conçoit et tisse en 1964, dans son atelier à Suresnes, sa première tapisserie, qu’elle expose ensuite à la Galerie La Demeure. Elle tisse ses propres cartons, mais, comme Daquin ou Coffinet par exemple, transpose aussi les œuvres d’autrui (Soulages notamment, concernant Claire Rado). A ses premières tapisseries, abstraites, succèderont des figures monumentales tissées tandis que la chaîne, alentour, est laissée apparente. Tapisserie des débuts de l’artiste, où le dessin est au service de sa maîtrise technique.
  • Composition

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Andraud. Circa 1960.
    Claude Bleynie découvre la tapisserie avec Jean Picart le Doux en 1952. Il expose alors à la galerie La Demeure (dès 1958) et participe aux principales expositions consacrées à l’art mural. Son oeuvre tissée représente plus de 300 cartons, principalement édités par les ateliers Andraud. Bleynie, dans une veine plus abstraite (que l’on retrouve parfois aussi en tapisserie), a notamment dessiné des cartons de tapis destinés à l’appartement grand luxe “Ile de France” du paquebot “France”. Egalement décorateur de théâtre, Bleynie a conçu de nombreux cartons inspirés par la Danse, et animés de figures masquées et ailées, dans un esprit féérique.
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Rivière des Borderies. Circa 1950.
      Proche de Bertholle et de Le Normand, avec lequel il réalise des fresques dans les années 40, Idoux donne son premier carton en 1946, et adhere à l’A.P.C.T. en 1951. Ses tapisseries, aux résonances géométriques et optiques harmonieusement rythmées (nous ne sommes qu’au début des années 50 !) sont un écho de ses realisations dans le domaine du vitrail (à Notre-Dame de Royan par exemple). Si le parcours d’Idoux en tapisserie est météorique (une vingtaine de cartons en une dizaine d’années), il atteindra néanmoins un point d’orgue officiel avec “Jardin Magique”  et “Fée Mirabelle” tissées pour le salon des premières classes du paquebot “France” (“Jardin magique”est maintenant conservé à l’écomusée de Saint-Nazaire).
  • Argos

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1971.
    Loewer réalise son premier carton en 1953; ses réalisations sont d’abord figuratives avant qu’il n’oblique (comme Matégot) vers l’abstraction, exclusivement géométrique chez Loewer. Il composera plus de 180 cartons, la plupart tissés par son ami Raymond Picaud. Vers 1971-1972, le style de Loewer devient plus épuré, avec des carrés moins nombreux, et des couleurs plus vives et bariolées. Comme souvent chez Loewer, notre tissage est unique. Bibliographie : Claude Loewer, l’évasion calculée : travaux de 1939 à 1993, catalogue raisonné des tapisseries de 1953 à 1974, Sylvio Acatos, Charlotte Hug, Walter Tschopp et Marc-Olivier Wahler, Artcatos, 1994, n°128
  • Galathée

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1970.
    Loewer réalise son premier carton en 1953; ses réalisations sont d’abord figuratives avant qu’il n’oblique (comme Matégot) vers l’abstraction, exclusivement géométrique chez Loewer. Il composera plus de 180 cartons, la plupart tissés par son ami Raymond Picaud. Tissée en un seul exemplaire d’après le catalogue raisonné, « Galathée » est représentative du style de l’artiste vers 1970, dont le signe plastique récurrent devient le carré, utilisé en superpositions. Bibliographie : Claude Loewer, l’évasion calculée : travaux de 1939 à 1993, catalogue raisonné des tapisseries de 1953 à 1974, Sylvio Acatos, Charlotte Hug, Walter Tschopp et Marc-Olivier Wahler, Artcatos, 1994, n°120
  • Joyau

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc, n°1. Circa 1975.
     
    Rare témoignage de la production tissée de l’artiste : on y retrouve ses agencements formels compliqués typiques.
     
  • Oliviers avec ciel jaune et soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc, n°6/6. D'après une oeuvre de l'artiste de 1889, conservée au Minneapolis Institute of Arts.
          La manufacture Four reproduit en tapisserie, tissée à la main, certaines des grandes oeuvres de la peinture : ainsi Klee, Modigliani, Macke ou, ici, van Gogh ont été transcrits en laine, en reproduisant les nuances de matières et de touches des artistes.  
  • La huppe rouge

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/6. Circa 1970.
     
     
    D’origine limousine (et fille du maître-verrier François Chigot), Delphine Bureau-Chigot a consacré une part importante de sa verve créatrice (elle était aussi peintre et pastelliste) à la réalisation de cartons de tapisseries (plus d’une centaine) tissés essentiellement par l’atelier Picaud, d’inspiration onirique souvent, où les animaux (oiseaux notamment) peuvent prendre une part importante.
  • Kosmische Vision

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Bolduc. Circa 1970.
    Holger a été élève à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif d'Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
  • Feu pour Law

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc signé, n°1/6. Circa 1970.
    Holger a été élève à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif d'Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
  • Soleil pour Maria Pia

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc, n°1/3. Circa 1970.     Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
     
  • Nachtsonne (Soleil de nuit)

      Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1970.    
    Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant expositions et  conférences sur le sujet.   Certains de ses cartons ont été tissés dans les 2 manufactures en activité en Allemagne, à Nuremberg et Münich, au point d’Aubusson.
     
  • Sonnen-Vision (Soleils-Vision)

      Tapisserie tissée par la Münchener Gobelin Manufaktur. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1975.    
    Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant expositions et  conférences sur le sujet.   Certains de ses cartons ont été tissés dans les 2 manufactures en activité en Allemagne, à Nuremberg et Münich, au point d’Aubusson.
     
  • Technique de groupe

    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l'atelier Novion. Avec son bolduc. 1973.
    Moine bénédictin et enlumineur, Dom Robert rencontre Jean Lurçat en 1941 à l’abbaye d’En Calcat : sans qu’il cesse de dessiner (ses aquarelles, prises sur le motif, serviront de répertoire formel à ses tapisseries), son œuvre de cartonnier (il est membre de l’A.P.C.T. dès sa création) prend une ampleur considérable (une centaine de cartons, chiffrés), et connaît un succès jamais démenti. Son style est aisément reconnaissable : refus de la perspective, sujets inspirés de la Nature (d’une nature paradisiaque) où flore et faune traités de façon imagée  s’entremêlent  joyeusement dans une foisonnante exubérance, et où l’on décèle l’influence des tapisseries mille-fleurs médiévales ; poétiques et colorés, les cartons de Dom Robert incarnent l’ascèse spirituelle de leur auteur.   Inauguré au  printemps 2015, le musée Dom Robert est établi à Sorèze, dans le Tarn, au sein de l’ancienne Abbaye-école.   Si le thème des chevaux est un classique chez Dom Robert ( cf. »Dartmoor », « Compagnons de la marjolaine », « Farfadet »,….), la spécificité de « Technique de groupe » réside dans sa conception, et dans des aspects techniques, justement : exceptionnellement, le carton n’est pas numéroté ; à la demande de Novion, alors professeur à l’école Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, dom Robert conçut un lavis aquarellé (conservé au musée de Sorèze), permettant une interprétation plus libre de la part du lissier, et un rendu radicalement différent des tissages Goubely ou Tabard.     Bibliographie : Cat. Expo. Dom Robert, tapisseries récentes, Paris, Galerie la Demeure, 1974, ill. p.9 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Julliard, 1980, ill. p. 68-69 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Siloë-Sodec, 1990, ill. p.116-117 Cat. Expo. Dom Robert, œuvre tissé, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1990, ill. Collectif, la clef des champs, Dom Robert, Editions Privat, 2003, ill. p.109
     
  • Chèvrefeuilles

      Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Goubely. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1. 1973.   Moine bénédictin et enlumineur, Dom Robert rencontre Jean Lurçat en 1941 à l’abbaye d’En Calcat : sans qu’il cesse de dessiner (ses aquarelles, prises sur le motif, serviront de répertoire formel à ses tapisseries), son œuvre de cartonnier (il est membre de l’A.P.C.T. dès sa création) prend une ampleur considérable (une centaine de cartons, chiffrés), et connaît un succès jamais démenti. Son style est aisément reconnaissable : refus de la perspective, sujets inspirés de la Nature (d’une nature paradisiaque) où flore et faune traités de façon imagée  s’entremêlent  joyeusement dans une foisonnante exubérance, et où l’on décèle l’influence des tapisseries mille-fleurs médiévales ; poétiques et colorés, les cartons de Dom Robert incarnent l’ascèse spirituelle de leur auteur. Inauguré au  printemps 2015, le musée Dom Robert est établi à Sorèze, dans le Tarn, au sein de l'ancienne Abbaye-école.   Chèvres et feuilles dans toute leur variété, plutôt que « Chèvrefeuilles », dom Robert n’ayant jamais hésité sur les jeux de mots (cf. « Plein champ »). Le motif de la chèvre apparaît justement dans ce dernier carton, de 1970. Ici, à une échelle unique sur ce thème, les chèvres se déploient dans une nature automnale, rappel justement de « l’Automne », qui clôt en 1943 sa série sur les Saisons. Une tapisserie similaire est conservée à la Cité Internationale de la Tapisserie, à Aubusson.     Bibliographie : Cat. Expo. Dom Robert, tapisseries récentes, galerie la Demeure, 1974, ill.p.15, carton, p.23 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Julliard, 1980, ill. p.70-71, détail en couverture, carton p.85 Collectif, Dom Robert, Tapisseries, Editions Siloë-Sodec, 1990, ill. p.62-67 Cat. Expo. Dom Robert, œuvre tissé, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1990 Cat. Expo. Hommage à Dom Robert, Musée départemental de la tapisserie, Aubusson, 1998 Collectif, la clef des champs, Dom Robert, Editions Privat, 2003, ill. p.124 Collectif, les saisons de Dom Robert, Tapisseries, Editions Hazan, 2014, ill p.164-167 B. Ythier, Guide du visiteur, Cité Internationale de la tapisserie d’Aubusson, ill. p.65 R. Guinot, hors-série la Montagne, une Cité pour la tapisserie d’Aubusson, 2018, ill. p.82 Collectif, la tapisserie française, Editions du Patrimoine, 2017, ill. 312-313
  • Feux du soir

    tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Simone André. Avec son bolduc signé. Circa 1970.
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,…) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut, de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis, en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l’artiste a un fort tropisme pour l’ornithologie). Entre tournesol (fleur-fétiche pour Dubrunfaut), et noisettes, et sans souci d’échelle, les écureuils se préoccupent de leur nourriture : de cette tâche triviale, Dubrunfaut tire, avec son titre, un effet poétique, dans un style onirique.
  • Le royal

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l’atelier Simone André. Avec son bolduc signé. Circa 1965.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Le sujet, le fond bleu vif sont un écho à Perrot. Caractéristiques de Dubrunfaut sont ses feuilles-plumes : l’animal s’accapare le végétal.
  • Flore des tropiques

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1975.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sur la fin de sa carrière, Dubrunfaut s’exprime dans un style féérique (aux formes acérées proches de Marc Petit), et dont la thématique (colibris et plantes exotiques) renvoie au Lurçat des années 50.  
    Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983  
  • Double amitié

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA1. 1972.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sujet classique ; le titre néanmoins renvoie à une anthropomorphisation des relations entre animaux ; ainsi s’expriment alors les préoccupations sociales (utopiques ?) de l’artiste.
        Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983, n°239.
     
  • Belle entente

     
    Tapisserie  tissée dans l’atelier DMD, à Tournai. Avec son bolduc. 1989.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Le titre renvoie aux préoccupations d’harmonie sociale de l’artiste : la figure humaine, omniprésente à ses débuts, revient illustrer une thématique irénique.     Bibliographie : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.  
  • Oiseaux

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Simone André. Circa 1950.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Sujet classique donc chez Dubrunfaut, tissé à Aubusson chez Simone André dans les années 50 et 60.     Bibliographie : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.  
  • Fleurs

     
    Tapisserie tissée au CRECIT. Avec son bolduc. 1999.  
     
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès 1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie).   Tapisserie tardive de Dubrunfaut, à la veine décorative toujours renouvelée, tissée au CRECIT à Tournai, où l’artiste a donné de nombreux cartons à tisser.     Bibliography : Exhibition catalogue Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983.  
  • Ls chouettes

       
    Tapisserie tissée par la manufacture de Wit. Circa 1960.  
       
  • Papillon

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par la manufacture Four. N°3/6. Circa 1970.  
    Edmond Dubrunfaut peut-être considéré comme le grand rénovateur de la tapisserie belge au XXe siècle. Il  fonde un atelier de tissage à Tournai dès1942, puis crée en 1947 le  Centre de Rénovation de la Tapisserie de Tournai . Il fournira pour différents ateliers belges (Chaudoir, de Wit,...) de nombreux cartons destinés notamment à orner les ambassades belges à travers le Monde. Par ailleurs, Dubrunfaut,  de 1947 à 1978, enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons, puis,  en 1979, participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai, véritable conservatoire de la tapisserie en Wallonie. Son style, figuratif, usant de forts contrastes de couleurs souvent, est très inspiré par les animaux et la nature (comme Perrot par exemple, l'artiste a un fort tropisme pour l'ornithologie). Dubrunfaut, non content d'être tissé en Belgique, a donné de nombreux cartons à la manufacture Four d'Aubusson : oiseaux ou papillons côtoient  une flore exotique aux couleurs acidulées, sur des fonds bleu nuit.
      Bibliographie : Cat. expo. Dubrunfaut et la renaissance de la tapisserie, tableaux, dessins, peintures, Musée des Beaux-Arts de Mons, 1982-1983
  • Poissons et grenouilles

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé, n°1/4. Circa 1970.
    Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons : fond noir, sous-marin, avec poissons et feuillages, se distinguent de Lurçat par la curieuse et amusante présence de grenouilles.
  • Le petit oiseleur

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1970.
    Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons. « Le petit oiseleur »  relève d’une veine caractéristique de Grekoff où des enfants s’observent, mélancoliques, dans un paysage onirique se déployant sur un fond d’aplats colorés, comme l’illustration d’un conte.
       
  • Annick

    Tapisserie tissée par l’atelier d'Angers. Avec son bolduc, n°1/6. 1968.
    Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons. Le thème des soleils feuillagés est un classique de l’artiste ; peut-être le titre fait-il allusion à une licière de l’Atelier de Tapisserie d’Angers, ouvert cette même année 1968, et où Grekoff fut le premier peintre-cartonnier à être tissé.
       
  • Paysage bleu aux papillons

     
    Tapisserie tissée par l’ATA (Atelier de Tapisserie d'Angers) Avec son bolduc signé, n°1/4. Circa 1970.
     
    Elie Grekoff, proche de l'esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons : le nôtre témoigne de l'évolution de l'artiste à partir des années 60, avec la disparition de la figure humaine ou animale. Le thème de l'astre (soleil, lune) caché derrière des feuillages devient alors récurrent.  
  • Marchande d'illusions

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1955.
        Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons. « Marchande d’illusions » relève d’une veine caractéristique de Grekoff où des enfants s’observent, mélancoliques, dans un décor de théâtre, comme une illustration de conte.  
  • Chardons aux papillons blancs

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Caron. Avec son bolduc signé, n°EA. Circa 1970.
            Elie Grekoff, proche de l'esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons jusqu’au début des années 80. On retrouve ici les formes acérées typiques de la tapisserie de l’immédiat après-guerre. A noter, l’amusant débordement du cadre-bordure.        
  • Le tiercelet

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’ayant -droit de l’artiste, n°E.A.1 1942.
    Elie Maingonnat a dirigé l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson de 1930 à 1958, où il a succédé à Marius Martin (qui déjà préconisait la limitation des couleurs et l’emploi des hachures), dont il fut l’élève. En plus de ses responsabilités, Maingonnat s’adonne lui-même à la création de cartons : de denses motifs végétaux animés de quelques animaux, témoignage de la flore et de la faune limousine, revivifient le thème traditionnel des verdures des XVIIe-XVIIIe siècles. Notre carton est typique de l’oeuvre de Maingonnat : la faune et la flore locale (ici, un petit tiercelet parmi les gentianes, en bord de torrent) sont illustrées dans une gamme réduite de couleurs gris-vert qui se répondent, et sont soulignées par les marrons des rochers de la rivière.
    Bibliographie : Cat. Expo. Elie Maingonnat, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1986-1987, Ill.
  • Le faucon

     
    Tapisserie d’Aubusson. 1947.
       
    Elie Maingonnat a dirigé l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs d’Aubusson de 1930 à 1958, où il a succédé à Marius Martin (qui déjà préconisait la limitation des couleurs et l’emploi des hachures), dont il fut l’élève. En plus de ses responsabilités, Maingonnat s’adonne lui-même à la création de cartons : de denses motifs végétaux animés de quelques animaux, témoignage de la flore et de la faune limousine, revivifient le thème traditionnel des verdures des XVIIe-XVIIIe siècles.  
    Encore un carton  typique de l'oeuvre, assez répétitive, mais pleine de charme, de Maingonnat : la même tapisserie, sous un autre format, et une gamme colorée plus vive, figure dans les collections du Mobilier National.   Bibliographie : Cat. Expo. Elie Maingonnat, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1986-1987
  • Le Hibou

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Avignon. Avec son bolduc signé de l'ayant-droit de l'artiste. 1959.
     
  • Sérénade à la lune

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. N°IV/VI. 1952.
     
    Initié à la tapisserie par Jean Picart le Doux, Poirier conçoit son premier carton en 1951 : il donnera une vingtaine de cartons dans les années 50, au point d’être considéré comme l’un des grands espoirs de la Tapisserie. Pourtant, à partir des années 60, il retourne à la Peinture.   « Sérénade à la lune » est à l’origine un carton de grandes dimensions (190 x 285 cm) commandé par Jacques Adnet en 1952. Notre tapisserie reprend le côté gauche de la composition, diminué en hauteur, et inversé, et la lune en est absente. Cette fragmentation répond aux besoins d’une clientèle avide de petits formats.     Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, reproduit p.182
  • Paris moderne

     
    Tapisserie tissée par l’atelier de Colombes pour ART (Atelier de Rénovation de la Tapisserie). 1945.
      On ne sait que peu de choses sur l'artiste, mais elle a réalisé plusieurs cartons, qui seront tissés  par les ateliers ART d'Antoine Behna. La vue topographique panoramique fût une des spécialités de l’atelier, « Paris Moderne » faisant écho au « Vieux Paris 1650 » de Bobot. Un exemplaire de chacune de ces tapisseries fut d’ailleurs offert au président Truman.     Bibliographie : G. Janneau, A. Behna, Tapisseries de notre temps, 1950, ill. n°3 Catalogue Vente Millon-Robert, 3.10.1990, n°1, 31
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Circa 1960.
    Né en  1912, Farvèze fait partie de la seconde génération de peintres-cartonniers, qui s’épanouit à partir de la fin des années 50, avec Grékoff, Ferréol, Petit, Potin,… Marqué par sa rencontre avec Gleizes puis par un séjour au Sénégal qui lui vaut de prestigieuses commandes publiques, il sera sélectionné pour participer à la 2e Biennale de Lausanne en 1965. Une stylisation haute en couleurs caractérise cette œuvre ; l’absence de bolduc, néanmoins, en empêche toute la compréhension : on distingue quelques formes animales…. ?
     
     
  • La terre de France ne ment pas

     
    Tapisserie d’Aubusson. 1943.
        Le parcours de François Faureau est tout à fait singulier. Natif d’Aubusson, il suit les cours de l’ENAD, alors sous la direction de Marius Martin qui, déjà, promeut le gros tissage et les tons comptés que Lurçat reprendra à son compte. C’est ainsi qu’il participe au stand de l’ENAD à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 en tant que peintre-cartonnier avec la tapisserie « Solitude, verdure » ou l’écran « Canards », qui oscillent entre un style classicisant, et l’influence du cubisme. Il aura par la suite son propre atelier, mais son oeuvre restera confidentielle, et éloignée des protagonistes de la « Renaissance de la Tapisserie ».   Si les ateliers d’Aubusson (comme d’ailleurs les Manufactures Nationales) ont poursuivi leur activité sous l’occupation, les réalisations tissées soumises aux injonctions de l’Art-Maréchal restent rares, bien que ce savoir-faire traditionnel ait pu répondre aux valeurs de la Révolution Nationale. La célèbre formule prononcée dès le 25 juin 1940 par Pétain (Emmanuel Berl en étant la plume), et devenue un leitmotiv vichyste, exaltant la ruralité, l’enracinement, et, plus prosaïquement, l’agriculture, est illustrée ici de façon littérale, et synthétique : variété des travaux, de la végétation, des architectures, des animaux, … épanouis sous l’égide du régime de Vichy.     Provenance : Collection Régine Deforges   Bibliographie : Cat. Expo. Tapisseries 1925, Aubusson, Cité de la tapisserie, 2012
  • Flore des Baronnies

    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Andraud. Avec son bolduc, n°1/6. 1974.  
    Elève de Léon Detroy, Gaston Thiéry est l’un des derniers représentants de l’école de peinture de Crozant. Etabli donc en Creuse, il aborde la tapisserie en 1965 avec l’atelier Andraud, à qui il confie des cartons inspirés par la flore locale, dans une veine décorative à mi-chemin entre l’oeuvre de Dom Robert et celle de Maingonnat, bien loin de ses tableaux de paysage influencés par l’impressionnisme.
  • Jardin sauvage

    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Andraud. Avec son bolduc, n°6/8. 1970.
       
    Elève de Léon Detroy, Gaston Thiéry est l’un des derniers représentants de l’école de peinture de Crozant. Etabli donc en Creuse, il aborde la tapisserie en 1965 avec l’atelier Andraud, à qui il confie des cartons inspirés par la flore locale, dans une veine décorative à mi-chemin entre l’oeuvre de Dom Robert et celle de Maingonnat, bien loin de ses tableaux de paysage influencés par l’impressionnisme.
  • Féérie automnale

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Andraud. Avec son bolduc, n°EA2. 1977.
       
    Elève de Léon Detroy, Gaston Thiéry est l’un des derniers représentants de l’école de peinture de Crozant. Etabli donc en Creuse, il aborde la tapisserie en 1965 avec l’atelier Andraud, à qui il confie des cartons inspirés par la flore locale, dans une veine décorative à mi-chemin entre l’oeuvre de Dom Robert et celle de Maingonnat, bien loin de ses tableaux de paysage influencés par l’impressionnisme.
  • Kalinka

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Andraud. Avec son bolduc, n°4/6. 1980.
          Elève de Léon Detroy, Gaston Thiéry est l’un des derniers représentants de l’école de peinture de Crozant. Etabli donc en Creuse, il aborde la tapisserie en 1965 avec l’atelier Andraud, à qui il confie des cartons inspirés par la flore locale, dans une veine décorative à mi-chemin entre l’oeuvre de Dom Robert et celle de Maingonnat, bien loin de ses tableaux de paysage influencés par l’impressionnisme. Le titre de notre tapisserie, qui parlera surtout aux mélomanes, est une évocation littérale (mais en russe !) du sujet, « kalinka » signifiant obier.
     
  • Concerto

    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970. Artiste inconnue, dont l’inspiration se trouve dans la Musique et le solfège ; la géométrie du clavier, les lignes de la partition servent de trame au carton.
  • Figure de trois

    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970. Artiste inconnue, dont l’inspiration se trouve dans la Musique et le solfège ; la géométrie du clavier, les lignes de la partition servent de trame au carton.
  • Idylle pastorale

     
     
    Tapisserie d'Aubusson. Circa 1930.
        Georges Rougier, qui enseignait le dessin au collège d'Aubusson, a donné de nombreux cartons pour les ateliers d'Aubusson ou le Mobilier National, et côtoyé Marius Martin quand celui-ci  dirigeait l'ENAD. Martin en fera, avec Maingonnat et Faureau, l'un des principaux protagonistes d'une esthétique picturale résolument tournée vers la tapisserie, qui s'exprimera notamment à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris en 1925 (Rougier y aura d'ailleurs aussi son stand personnel !).     Bibliographie : Cat. Expo. "Tapisseries 1925. Aubusson, Beauvais, les Gobelins à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris", Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2012
  • Oiseau

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. N°2/6. Circa 1980.
        L’artiste figuratif Gilles Coudour a donné quelques cartons à l’atelier Legoueix ; à sa peinture à l’acrylique, lisse, se sont substitués des effets de matière et de relief pour restituer plumage et troncs.
  • Sirocco

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N°2/6. Circa 1990.
        Si elle se revendique surtout comme sculptrice, Hedva Ser a aussi conçu quelques cartons tissés chez Four à Aubusson, qui évoquent des paysages atmosphériques (il y a aussi « Esterel », « Pampa », « Océan »…), où nuages, reflets, ondes, dunes… sont restitués par des effets de matières  et de grosseur de points.  
  • Pampa

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc,n°5/6. Circa 1990.
        Si elle se revendique surtout comme sculptrice, Hedva Ser a aussi conçu quelques cartons tissés chez Four à Aubusson, qui évoquent des paysages atmosphériques (il y a aussi « Esterel », « Sinaï », « Océan »…), où nuages, reflets, ondes, dunes… sont restitués par des effets de matières  et de grosseur de points.  
  • Portrait

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
     
    Sans doute une tapisserie tissée d’après une œuvre d’Hélène Champaloux (avec un X !), dans une esthétique proche de celle des affiches des années 70, avec un visage comme solarisé : une rareté en tapisserie !
     
  • Composition

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Henry. Avec son bolduc signé, n°1/1. 1984.
        Comme d'autres sculpteurs (Gilioli, Adam, Ubac...), Hairabédian s'est adonné à la tapisserie (son atelier a été situé en Creuse de 1975 à 1985). A défaut de volume, sa spectaculaire composition joue sur les tissages, le creusement de l'espace avec la chaîne vierge..., procédés de la "Nouvelle Tapisserie", à l'exception de la tridimensionnalité.
  • L'oiseau de rêve

     
    Tapisserie  d'Aubusson tissée dans l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé. 1966.  
     
    Enfant du pays, Henri de Jordan fait, à Perpignan, la connaissance de Firmin Bauby, à l’origine de l’atelier de céramique de San Vicens. Il y découvre la peinture sur céramique mais aussi la tapisserie, à travers Lurçat et Picart le Doux. Notre carton témoigne de cette influence : c’est l’œuvre d’un artiste encore tout jeune encore marqué par l’ombre tutélaire de ses aînés (Lurçat meurt d’ailleurs en cette même année 1966).
  • L’arbre de vie

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°5/8. Circa 1970.
    Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses. Faut-il voir ici l’arbre-symbole de la Création mentionné dans différentes traditions religieuses, ou plus simplement une allégorie de la Nature, avec ses feuilles bourgeonnantes irriguées par un sinueux cours d’eau ?
  • Petit bois

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc, signé de l’ artiste. Circa 1970.
    Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses. « Petit bois » est, à cet égard, caractéristique de l’inspiration bucolique d’Ilhe.
  • Matines

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5. Circa 1970.
      Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses.   Le titre renvoie à une communauté d’inspiration avec dom Robert, où vies monacale et pastorale s’entremêlent.
     
  • Le merle blanc

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1965.
        Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses. En représentant un oiseau aussi rare qu’un mouton à cinq pattes, Ilhe n’a pas de prétention ornithologique, il se veut simplement l’illustrateur d’une Nature faite de singularités.
     
  • Chantelune

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA II. Circa 1970.
      Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses. « Chantelune » est, à cet égard, caractéristique de l’inspiration bucolique d’Ilhe.  
     
  • Les fruits d'or

       
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1965.
       
    Devenu peintre-cartonnier sur le tard, Henri Ilhe a néanmoins conçu, à partir de 1964, un œuvre tissé tout à fait considérable (plus de 120 cartons, tous tissés chez Tabard) au style aimable, fait d’oiseaux ou de papillons s’ébattant dans des arbustes aux branches noueuses.   « Les fruits d'or » est, à cet égard, caractéristique de l’inspiration bucolique d’Ilhe.
  • Roc neige

     
    Tapisserie tissée par l'atelier L.M. à Calais. Avec son bolduc signé, n°EA1. Circa 1970.
       
    Verrier (il conçut de nombreux vitraux pour des édifices publics, notamment dans le Boulonnais), graveur, peintre, photographe, Lhotellier avait de nombreuses cordes à son arc. Typique de ses réalisations vers 1970, notre tapisserie témoigne de l’existence d’ateliers de tissage méconnus et capables de réalisations abouties, loin de ce qui se faisait alors à Aubusson.
       
  • Hommage à Yukio Mishima

    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA1. 1972.
      Important protagoniste de « la Nouvelle Tapisserie », tissé par Pierre Daquin, exposé à la galerie La Demeure dans les années 70, Jacques Brachet a, dès les années 50, une démarche innovante et expérimentale sur le médium, consacrée par la création de l’atelier d’art mural au Centre International d’études pédagogiques, à Sèvres, par la mise en scène de « la tapisserie en France, 1945-1985, la tradition vivante » à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, par la conception de ses tapisseries-actions jusqu’à nos jours.   Brachet effectue un voyage au Japon en 1972. Ses intuitions spécifiquement textiles (en dissociation d’avec la peinture) : invention de formes, recours à de nouvelles matières, thématiques naturelles,… y trouveront une orientation renouvelée. Paradoxalement, notre hommage à l’une des figures flamboyantes au destin tragique du Japon de l’après-guerre, reste, « textilement », mesuré : respect des 2 dimensions, tissage classique, en laine,… Les motifs colorés (dominés par le disque rouge du soleil) contrastent avec le fond blanc, tel un éclat de lumière sur le sabre du seppuku.     Bibliographie : Madeleine Jarry, la tapisserie art du XXe siècle, Office du livre, 1974, ill. n°157
  • Les épées d'or

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
       
  • Le clown

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Hecquet. Avec son bolduc signé, n°1/1. 1974.
       
     
       
  • La légende de Saint hubert

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. 1943.  
     
    Adnet, à la tête de la Compagnie des Arts Français depuis 1928, souhaite redonner à la tapisserie une place éminente dans le décor intérieur, en n’imitant pas la Peinture, et en se contraignant aux tons comptés (dans une démarche parallèle à celle de Lurçat). Il sollicite pour cela, en même temps que Despierre, Coutaud, Planson, ou Brianchon. Féru d’art monumental (il concevra aussi des vitraux, des mosaïques, sera professeur puis chef de l’atelier d’art mural de l’Ecole nationale des Arts décoratifs), Despierre, après ces premières commandes pendant la guerre, sera régulièrement mis à contribution par les Manufactures nationales qui tisseront « la pêche », « la chasse », « le droit maritime », « le droit industriel et commercial »… au long des années 50 et 60.   Les couleurs franches (les vêtements du personnage de gauche, dignes du maniérisme !), les figures denses et monumentales (typiques de l’époque comme de l’artiste), ne doivent pas éluder la signification de la tapisserie : un sujet religieux, vecteur de foi et d’espérance dans une période troublée (Saint-Saëns, Lurçat aussi sauront dissimuler le symbole derrière l’apparence). Un paradoxe, si l’on considère les préoccupations, essentiellement décoratives, d’Adnet.   La Cité de la tapisserie d’Aubusson possède un exemplaire de cette tapisserie, inversée, et avec une bordure différente de la nôtre ; c’est celle qui est illustrée dans la bibliographie.     Bibliographie : Cat. Exp. La tapisserie française du moyen âge à nos jours, Musée d’Art Moderne, Paris, 1946, n°247 Heng Michèle, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, Histoire de l'art N° 11, 1990, Varia, Fig. 5 page 69 Cat. Exp. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Felletin, Eglise du château, 1992, reproduit p.20-21 Cat. Exp. Tapisserie et expressions du sacré, Aubusson, musée départemental de la tapisserie, 1999, reproduit p.36 Cat. Exp. Fantastiques chevauchées, le cheval en tapisserie, Aubusson, musée départemental de la tapisserie, 2008, reproduit p.63
  • Combat devant Florence

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely-Gatien. Avec son bolduc partiellement effacé. 1966.
     
    Féru d’art mural dès 1937 (il participe à l’Exposition Internationale), Lagrange dessine ses premiers cartons en 1945, et devient l’un des membres fondateurs de l’A.P.C.T. D’abord expressionnistes (comme Matégot ou Tourlière), ses cartons (à partir de sa collaboration avec Pierre Baudouin) évoluent vers une stylisation qui aboutira dans les années 70 à des cartons faits de signes épurés dans des tons purs. Par ailleurs, au-delà de son rôle dans la renaissance de la tapisserie (et des commandes publiques afférentes), Lagrange sera Professeur à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, mais aussi un collaborateur régulier de Jacques Tati, un concepteur de décors monumentaux, enfin un artiste-peintre reconnu, proche d’Estève ou de Lapicque. Dans les années 60, l’artiste déclinera sur de grandes surfaces le thème médiéval des batailles et des tournois, dans une veine stylisée et géométrique, dont l’acmé sera l'”Hommage à Paolo Uccello” (280 x 680 cm, dont un exemplaire est conservé à La Faculté des Sciences de Besançon). Encore figuratif, Lagrange illustre ici, devant Florence, dont on distingue les monuments archétypiques (le Duomo, le campanile du Palazzo Vecchio,…), une scène de bataille en frise effectivement inspirée des tableaux d’Uccello,où lances, chevaux et chevaliers s’entremêlent. A noter, le fond chiné beige et marron sur lequel ceux-ci se détachent est propre à Lagrange, et ne sera que peu employé par ses pairs.   Bibliographie : Cat. Exp. Lagrange tapisseries, Galerie La demeure, 1968, n°4 (reproduit) Cat. Exp. Tapisseries d’Aubusson, Galerie d’Art Municipale, Luxembourg, n°4 du catalogue (non reproduit) Robert Guinot, Jacques Lagrange, les couleurs de la vie, Lucien Souny editeur, 2005, n°40, reproduit (avec comme dimensions 226 x 268 cm) J.J. et B. Wattel, Jacques Lagrange et ses toiles : peintures, tapisseries, cinéma, Editions Louvre Victoire, 2020
  • Banlieue  Tapisserie d'Aubusson tissée dans l'atelier Goubely. Avec son bolduc signé. 1945.     Féru d'art mural dès 1937 (il participe à l'Exposition Internationale), Lagrange dessine ses premiers cartons en 1945, et devient l'un des membres fondateurs de l'A.P.C.T. D'abord expressionnistes (comme Matégot ou Tourlière), ses cartons  (à partir de sa collaboration avec Pierre Baudouin) évoluent vers une stylisation qui aboutira dans les années 70 à des cartons faits de signes épurés dans des tons purs. Par ailleurs, au-delà de son rôle dans la renaissance de la tapisserie (et des commandes publiques afférentes), Lagrange sera Professeur à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts, mais aussi un collaborateur régulier de Jacques Tati, un concepteur de décors monumentaux, enfin un artiste-peintre reconnu, proche d'Estève ou de Lapicque.   “Banlieue”, ma première tapisserie tissée à Aubusson, raconte le spectacle des cardeurs de matelas faisant voler la laine dans les rues avec une curieuse machine”explique l’artiste. A ses débuts, Lagrange aborde, dans une veine réaliste, expressionniste même, les thèmes de la banlieue, des métiers (amusante mise en abyme sur le travail de la laine), de la vie quotidienne (cf. Guignebert “le marché aux puces”, contemporain) dans une veine aux antipodes de la cosmogonie de Lurçat. La tapisserie figure à l’exposition de 1946, et 2 exemplaires sont conserves dans des collections publiques, au Musée de la-Chaux-de -Fonds, et à celui du Pays d’Ussel.   Bibliographie : Collectif, Muraille et laine, Editions Pierre Tisné, 1946, ill. n°58 Madeleine Jarry, La tapisserie, art du XXe siècle, Office du livre, 1974, ill. n°69 Cat. Exp. Lagrange, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1987, reproduit p.16-17 Cat. Exp. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Felletin, Eglise du château, 1992, reproduit p.29 Robert Guinot, Jacques Lagrange, les couleurs de la vie, Lucien Souny editeur, 2005, n°28, reproduit Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduit p.73 J.J. et B. Wattel, Jacques Lagrange ets es toiles : peintures, tapisseries, cinéma, Editions Louvre Victoire, 2020, reproduit p.33, 70-71
  • Le verveux (variante)   Tapisserie probablement d'Aubusson. Circa 1947.     Féru d’art mural dès 1937 (il participe à l’Exposition Internationale), Lagrange dessine ses premiers cartons en 1945, et devient l’un des membres fondateurs de l’A.P.C.T. D’abord expressionnistes (comme Matégot ou Tourlière), ses cartons  (à partir de sa collaboration avec Pierre Baudouin) évoluent vers une stylisation qui aboutira dans les années 70 à des cartons faits de signes épurés dans des tons purs. Par ailleurs, au-delà de son rôle dans la renaissance de la tapisserie (et des commandes publiques afférentes), Lagrange sera Professeur à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, mais aussi un collaborateur régulier de Jacques Tati, un concepteur de décors monumentaux, enfin un artiste-peintre reconnu, proche d’Estève ou de Lapicque.   « Le verveux », grande tapisserie de 203 x 285 cm tissée chez Tabard (et dont le carton est conservé à la cité de la Tapisserie d’Aubusson) est caractéristique de la première veine de Lagrange : par son thème (l’anachronisme réaliste de vieux métiers exercés par de petites gens), par son traitement, expressionniste. Notre carton reprend ce thème, à plus petite échelle, avec un seul personnage, et une gamme chromatique différente, certains détails subsistant : la lampe à pétrole, les poissons bariolés au sol…     Bibliographie : Cat. Exp. Lagrange, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1987 Robert Guinot, Jacques Lagrange, les couleurs de la vie, Lucien Souny editeur, 2005 J.J. et B. Wattel, Jacques Lagrange et ses toiles : peintures, tapisseries, cinéma, Editions Louvre Victoire, 2020  
  • L'oiseau d'argent

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Jane Perathon. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6 Circa 1970.
      Jane Perathon était à la tête d’un des ateliers d’Aubusson (elle a tissé Lurçat entre autres) ; elle a (comme d’autres lissiers, Hecquet par exemple) conçu quelques cartons.
  • Concert des oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le thème de la musique est fréquemment associé aux oiseaux chez Picart le Doux ; ce carton est une déclinaison tardive de « la harpe des forêts » de 1953. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Etoiles de neige

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. N°7/8. 1962.  
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le traitement de l’hiver est fait chez Picart le Doux de poncifs, chromatiques (teintes assourdies, marron, noir, blanc), et de motifs (branches décharnées, flocons-cercles) ; les étoiles de neige éponymes seront reprises dans « Solstice d’hiver » ou « Hommage à Vivaldi ». Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°122 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Ô soleil

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Hamot. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/8. 1968.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « L’intégration d’un texte est d’abord un moyen de communiquer plus complètement avec le poète » a dit Picart le Doux (par un procédé dont usera aussi Lurçat), qui s’inspirera d’Apollinaire donc (« la jolie rousse ») mais aussi de Whitman, Eluard, Saint-John Perse,…Au poème d’amour, illustré par un cœur ardent et, de façon littérale, par un soleil, il associe un zodiaque, l’un de ses motifs récurrents. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°161 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Sphère et colombes

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l’artiste. circa 1954.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,… Association typique de Picart le Doux, où la Nature (ordonnancée en un jardin à la française) peuplée de colombes côtoie une triple allégorie des lettres (le livre), des arts (la mandoline), des sciences (la sphère) : l’incarnation d’un art de vivre classique. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Le chalut

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé. 1952.
     
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. “L’une des tapisseries les plus célèbres de Picart le Doux : l’organisation en est très serrée et les amples courbes du filet soulignent le parti d’une écriture large et simple.” : ainsi s’exprime Maurice Bruzeau dans la notice qu’il consacre à cette tapisserie (n°37 de son ouvrage). “Le Chalut” rejoint les thèmes marins omniprésents chez l’artiste, notamment dans ces années là : “Dieu Marin”, “La Sirène” “le Dauphin”, “Fruits de mer”, “Etoiles de mer”, dans une gamme de couleurs assourdies à base de kaki et de gris argenté. Ici, le traitement est plus documentaire (hormis la présence du trident) : c’est la pêche, telle qu’elle est vue par Picart le Doux.   Bibliographie : Léon Moussinac, Jean Picart le Doux, Editions Cercle d’art,1964 (reproduit Pl.10) Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, reproduit n°4 Cat. Exp., Hommage à Jean Picart le Doux, Centre artistique et littéraire de Rochechouart, 1968 (reproduite) Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs du soleil, Editions Cercle d’art 1972 Cat.Exp. Jean Picart le Doux, Paris, Musée de la Poste, 1980 (reproduit) Cat. Exp. Picart le Doux, château d'Olonne, 1992, reproduit      
  • Automne-Hiver

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le thème des saisons est un poncif de l’histoire de la tapisserie que se sont entendus à réactiver les cartonniers du XXe siècle, Lurçat au premier rang d’entre eux (cf. sa tenture des Saisons commandée par l’Etat dès 1939). Chez Picart le Doux, l’inspiration est double : la Nature bien sûr, mais aussi la Musique; “l’Hiver”, traité de façon allégorique, l’un des cartons les plus connus de l’artiste date de 1950, mais c’est l'”Hommage à Vivaldi” de 1963, avec ses 4 saisons représentées de façon symbolique par des soleils colorés, émaillés de signes zodiacaux, et sources de végétation, que reprend notre carton en en transposant les motifs à l’horizontale. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • Le luth et les colombes

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°6/8. Circa 1955.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « Le luth et les colombes » reprend un carton plus dense et vaste de 1949, « les oiseaux s’envolent », censé symboliser la Libération, thème que l’on retrouve dans « la cage ouverte » de 1953. Bibliographie : Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, reproduit n°3 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • L’Homme et la Terre

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Hamot. 1962.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Au tournant des années 60, Picart le Doux conçoit une série de grands cartons (“le Temps”, “Galaxie”, “l’Homme et la Mer”,…), spectaculaires allégories centrées autour de l’Homme, au cœur de la Création. Dans notre synthétique « L’Homme et la Terre », Le vocabulaire, de ceps de vignes, épis de blé, corps humain irrigué de veines,… reprend d’autres cartons antérieurs de l’artiste. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°132 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • La branche

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hamot. Avec son bolduc signé, n°1. 1961.       Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   Carton (Bruzeau n°111) typique de l’artiste, à mélanger  règne animal et végétal. Le traitement réaliste de l’écorce du bois contraste fortement avec l’aspect graphique et onirique de la composition.   Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Synthèse

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hamot. 1961.       Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   « Synthèse » reprend les motifs de « Cosmogonie » (1948) : la connaissance scientifique est justement synthétisée par la présence d’un astrolabe, d’un compas, d’une pyramide, d’un livre d’histoire naturelle….     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, n°15 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, n°107 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • La terre et la mer II

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hecquet. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste, n°1/6. 1960.       Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   Ce carton reprend, plus petit, le carton original (170 x 272 cm) de 1960. A cette époque, Picart le Doux commence ses cartons de type binaire, avec allégories conjuguées d’éléments. Une typologie se met en place (poissons + coquillage = mer ou eau, papillons+ racines = terre), que Picart le Doux utilisera jusqu’à la fin.   Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, n°103 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • L'oiseau lyre

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/6. Circa 1960.       Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Motif repris de « l’oiseau-lyre » de 1954, carton plus fourni, et de plus grande taille, incluant le motif du jardin à la française. Picart le Doux était coutumier du recyclage d’éléments prélevés dans des cartons antérieurs.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Coquillage étoilé II

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°2/6. Circa 1975.   Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   « Coquillage étoilé » date de 1959, et le motif réapparaît alors régulièrement, dans « l’Eau et le Feu » (1959), « la Mer et la Terre » (1960) ou « l’Homme et la Mer » (1964)… comme une évocation marine. Notre carton recentre le motif, tandis qu’un autre, homonyme, se déploie à la verticale.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980    
  • Ecume

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc, n°2/6. 1974.     Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Notre carton reprend, avec quelques variantes (notamment le texte, d’après Saint-John Perse, qui donne son titre à la tapisserie)  Et la mer au matin (Bruzeau n°153), tissée pour le paquebot « Pasteur » des « Messageries Maritimes » en 1966.   Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 Cat. Exp. Picart le Doux, Château d'Olonne, 1992, reproduit en couverture          
  • Buisson d'algues

      Tapisserie tissée par l'atelier Baudonnet. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1967.           Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….   Les motifs de coraux et d’algues sont apparus antérieurement (dans « Univers marin » par exemple de 1961), mais ici le motif s’est densifié ; la même année, Picart le Doux donne encore « les algues vertes », « abysses », toujours cette préoccupation (sous-)marine. D’après Bruzeau, un exemplaire de « Buisson d’algues » ornait l’atelier de l’artiste .     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, n°163 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980    
  • L'oiseau flamme

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.     Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   Motif repris de « l’oiseau-lyre » de 1954, carton plus fourni, et de plus grande taille, incluant le motif du jardin à la française. Picart le Doux était coutumier du recyclage d’éléments prélevés dans des cartons antérieurs.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980              
  • Germination

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Henry. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°2/6. Circa 1980.     Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....   La construction binaire est très répandue dans les cartons de Picart le Doux : elle permet l’évocation des complémentaires jour/nuit, ciel/mer, terre/mer…. Avec notre combinatoire se met en place une nouvelle association : la Nature est une, le soleil féconde les plantes, et permet la « Germination ».     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980              
  • Soleil d'août

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1958.       Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….   Le thème des moissons apparaît dès 1944 chez l’artiste (« La moisson », dont un exemplaire est conservé à la Cité de la Tapisserie à Aubusson), ainsi que les allégories des saisons. Le personnage à la faux reprend d’ailleurs celui de « l’Hiver », de 1950, une de ses tapisseries les plus célébrées. Ici, la composition est devenue monumentale.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, n°85 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980      
  • Amazonie

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hamot. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1962.         Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Depuis « Orénoque », de 1956 (Bruzeau n°72), l’Amérique du Sud revient régulièrement chez Picart le Doux. Ici, « la huppe », carton vertical (Bruzeau n°97) est prolongé horizontalement par le fleuve habité de tortues, poissons,…, dans un bel effet décoratif.   Bibliographie : Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, reproduit n°7 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, ill. n°129 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980, n°14  ill.    
  • Trésor d'Amphitrite

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. Avec son bolduc déchiré. 1949.     Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….   Une synthèse (dès 1949 !) entre Mer et Musique, thèmes omniprésents chez l’artiste, dans une gamme chromatique inhabituelle. Le thème du trésor sous-marin sera repris de façon plus littérale chez Perrot, dans « Trésors enfouis » par exemple.   Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, n°18 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980            
  • Les 3 papillons

        Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste, n°1/6. Circa 1980.       Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot « la Marseillaise ». Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,….     S’il est un thème de prédilection chez Lurçat, le papillon est plus rare chez Picart le Doux. Même ici, et malgré le titre, leur présence est marginale : le carton reprend en fait, en mode mineur, « Lumière », de 1960.     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980          
  • Le luth et le chandelier

      Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Hamot. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°2/8. Circa 1955.     Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,....     Dans notre carton (étrangement absent du livre de Bruzeau), l'accent est mis par le titre sur le chandelier, mais on retrouve un aspect du répertoire formel propre à l'artiste, reflet d'un âge d'or idéal, avec la viole de gambe et les papillons. Avec ces motifs et son fond rouge, la tapisserie est très proche du "Damier" de 1955 (Bruzeau n°68).     Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980              
  • Saint François parlant aux animaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Perathon. 1938.
    Jean Bazaine, comme nombre de ses contemporains, a toujours poursuivi une intense activité liée à l’art mural, dans des travaux à destination monumentale. S’il est surtout connu comme concepteur de vitraux ou de mosaïques, il a également réalisé des cartons de tapisserie, et ce, dès la fin des années 30. Ces réalisations rentrent dans le cadre d’un renouveau de l’art sacré dont Bazaine, surtout après la guerre, sera l’un des principaux protagonistes. Jean Bazaine dirige avec l’abbé Morel (qui sera un des grands acteurs de l’introduction de l’abstraction dans les églises), de 1936 à 1937, un atelier de peinture, d’où, sans doute, des préoccupations déjà avancées dans le domaine de l’art sacré. Notre carton, figuratif (Bazaine abandonne la figuration pendant la guerre), à l’iconographie traditionnelle, est donc un témoignage, modeste, des premiers pas de l’artiste à la fois dans l’art mural et dans l’art sacré.
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/1. 1974.
    Jean Bazaine, comme nombre de ses contemporains, a toujours poursuivi une intense activité liée à l’art mural, dans des travaux à destination monumentale. S’il est surtout connu comme concepteur de vitraux ou de mosaïques, il a également réalisé des cartons de tapisserie, et ce, dès la fin des années 30. Ces réalisations rentrent dans le cadre d’un renouveau de l’art sacré dont Bazaine, surtout après la guerre, sera l’un des principaux protagonistes. Néanmoins, les créations de Bazaine ne sont pas destinées qu’à des édifices religieux. Sa maîtrise de l’art mural s’est exprimée dans des commandes de mosaïques, pour le bâtiment de l’UNESCO ou la Maison de la Radio, mais aussi de tapisseries, tissées dans les Manufactures Nationales, ou à Aubusson, pour le Palais de Justice de Lille, ou l’Hôtel de Ville de Strasbourg. C’est dans ce contexte que s’inscrit la commande de la Fédération Française du Bâtiment, pour son siège, au début des années 70 à un artiste reconnu, presque officiel (Grand Prix National des Arts en 64, exposition au Musée National d’Art Moderne en 1965), qui y répondra par notre vaste composition rythmique et lyrique, chromatiquement homogène : malheureusement, le bolduc, effacé, nous prive du titre de l’œuvre, chez un artiste qui ne se voulait pas abstrait. Provenance : Siège de la Fédération Française du Bâtiment
  • Les Jumelles

    Tapisserie tissée dans les ateliers du moulin de Vauboyen. Bolduc signé de l’artiste, n°3/8. 1966.
    Carzou est l’un des nombreux artistes tissés à Bièvres au Moulin de Vauboyen (d’où la marque MV tissée dans la trame des tapisseries), transformé à partir de 1959 en Centre Culturel par Pierre de Tartas, et dédié à l’art figuratif. Y passeront Cocteau, Foujita, Erni, Volti,…. et bien d’autres qui y réaliseront de nombreuses oeuvres, monumentales, ainsi que dans les arts appliqués (l’illustration de livres notamment). S’il s’est fait connaître, à ses débuts, comme peintre de grands décors (pour la scène notamment), les incursions de Carzou dans la tapisserie sont relativement rares. On retrouve dans ce carton le style si caractéristique de l’artiste, fait d’entremêlement de lignes illustrant des sujets oniriques, qui ne sont pas sans évoquer l’oeuvre de Lucien Coutaud.
  • Voyages, le 3e millénaire

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l'atelier de Jacques Fadat. Certificat signé de l’artiste, n°1/1. 2000.
          S’il s’est fait connaître, à ses débuts, comme peintre de grands décors (pour la scène notamment), les incursions de Carzou dans la tapisserie sont relativement rares. On retrouve dans ce carton le style si caractéristique de l’artiste, fait d’entremêlement de lignes illustrant des sujets oniriques : le thème est une reprise du (seul) carton de Carzou tissé par les Manufactures Nationales, « l’invitation au voyage ». A l’orée du 3e millénaire (et à quelques mois de sa mort), l’artiste, régulier pourfendeur de la société moderne, a une singulière vision des voyages à venir, tournés vers l’aérostation et la marine à voile.
  • Chasse à courre

    Tapisserie tissée par l’atelier du moulin de Vauboyen. Circa 1970.
    Actualisation d’un thème traditionnel de la tapisserie (cf. les chasses de Maximilien entre autres) dans une gamme chromatique automnale. Commere était l’un des nombreux artistes figuratifs « défendus » au Moulin de Vauboyen par Pierre de Tartas.
  • Crescendo

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°2/6. Circa 1980.
          Essentiellement graveur, Davo reproduit en tapisserie ses recherches sur le médium, à base d’oxydations liées aux métaux déposés sur la plaque de cuivre. Les effets obtenus sont transposés ici grâce aux reliefs que permet le tissage.   La tapisserie est reproduite dans le classeur "Tapisserie d'Aubusson" édité par la Chambre de commerce et d'Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d'Aubusson.  
  • Faisan feu

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1960.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Cette tête de coq de profil apparaît dans différents cartons (« Feux bleus », « la chanson de Roland »,…) : elle y apparaît, avec sa mandorle, comme en réserve, irradiante, sur le fond noir. Le titre, en passant du coq au faisan, permet un jeu de mot sur « faire feu ». Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Sphinx gris

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1955.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Sphinx gris (ou jaune parfois, un autre carton), le papillon est un leitmotiv chez Lurçat. Ici, les couleurs sont moins contrastées qu’habituellement, dans une composition toute en nuances.
    Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • A tous vents

    tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. 1962-1963.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Spectaculaire carton (27 m² !) et exceptionnelle commande privée destinée à un endroit particulier (le hall d’une habitation) des dernières années de Lurçat, où il réunit une fourmillante profusion de ses motifs habituels : soleil, étoiles, papillons, mais aussi, plus rares, tortue, chat,… La correspondance entre l’artiste et son commanditaire témoigne de sa disponibilité (à une époque où Lurçat, au faîte de sa gloire, est constamment sollicité, et où il se consacre au « Chant du Monde »), et de la richesse de sa réflexion, argumentée, en réponse à la commande : l’autoproclamé « docteur en lainages » préconise le fond jaune (et récuse le noir, « trop solennel pour un hall habité par un tout jeune ménage »), « le mur couvert de bout à bout… » solution royale »dans la grande tradition de la tapisserie »,… On le voit, le commanditaire ne trouva rien à redire à ces préconisations. Provenance : Collection particulière, Lyon (copie de la correspondance entre Lurçat, les ateliers Tabard, et le commanditaire seront remis à l’acquéreur). Bibliographie : Cat. Expo. Jean Lurçat, Tapisseries nouvelles, Maison de la pensée Française, 1956 Cat. Expo. Lurçat, 10ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Cat. Expo. L’homme et ses lumières, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1992 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Jean Lurçat, le chant du Monde, Angers, 2007 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013
  • Papillons

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton frères. Avec un bolduc. Circa 1960.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes,zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachant sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le “Chant du Monde” ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers), inachevé à sa mort. Son voyage au Brésil en 1954 sera une source d’inspiration déterminante pour Lurçat : la flore et la faune (notamment les papillons, thème fréquent) amazonienne apparaissent alors de façon récurrente : “Ce qui m’intéresse dans le papillon, …, c’est l’invention extraordinaire que constituent l’entrelacs des formes, le pétillement des coloris, ce côté gratuit de la coloration…” (Claude faux, Lurçat à haute voix, 1962, p.151). Les papillons sur fond jaune reviennent dans plusieurs cartons : “Paon de nuit”, “Copacabana”, “Papillons Marcenac”,…
    Bibliographie : Cat. Expo. Jean Lurçat, Tapisseries nouvelles, Maison de la pensée Française, 1956 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Jean Lurçat, le chant du Monde, Angers, 2007
  • Mosaïque

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton frères. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1960.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers), inachevé à sa mort. La salamandre, selon la tradition, peut traverser les flammes : chez Lurçat, c’est donc une allégorie du feu , dans “le chant du Monde” notamment (dans “l’eau et le feu”, la salamandre côtoie les poissons). Ici, elle irradie, cerclée de flammes, dans un entourage végétal cerné, et comme évidé. Par ailleurs la salamandre rejoint, dans son bestiaire personnel, d’autres lézards qui apparaissent régulièrement dans les tapisseries à compartiments/échiquiers/armoires (cf. par exemple “le jardin du rêveur”, 1947, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine).
    Bibliographie : Cat. Expo. Jean Lurçat, Tapisseries nouvelles, Maison de la pensée Française, 1956 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Jean Lurçat, le chant du Monde, Angers, 2007
  • Musique et coquillage

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1950.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Ce modèle (dont un exemplaire est conservé à la Cité de la Tapisserie, à Aubusson) est exemplaire du thème de la table dressée, un poncif chez Lurçat. L’association instrument de musique- coquillage renvoie par ailleurs à l’œuvre de Picart le doux. Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 R. Guinot, la tapisserie d’Aubusson et de Felletin, Lucien Souny, 2009, ill. p.96 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Le basset

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1950.
     
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Amateur de chiens, Lurçat avait des lévriers afghans. Si on les retrouve épisodiquement dans ses cartons, Lurçat n’arrive pas à s’abstraire de leur aspect : son « basset » (proche d’un autre carton intitulé « le chien vert », sans la chouette) n’en a que le nom.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Nappe blanche

    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l'atelier Goubely. Circa 1955.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde »( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers), inachevé à sa mort. Le thème de la table dressée est un leitmotiv chez Lurçat, dès les années 40 (cf. Les quatre coins, 1943, Atelier Goubely-Gatien , Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine). Ces tables, parfois très "cornes d'abondance", et accompagnée souvent d'instruments de musique (mandoline en général) rappellent les tableaux de nature morte du XVIIe siècle, thème étranger d'ailleurs à la tapisserie d'alors. Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Cuivres

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1950.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Cuivré est le nom donné à certains papillons dont les reflets rappellent le métal. Ce carton reprend « sphynx et coq » (sans le coq), dans un beau contraste positif/négatif, de jaune sur fond noir.
    Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • L'étang

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1950.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Poissons dans leur habitat sont cernés de feuillages, dans une profusion habituelle à l’artiste. Un hibou, comme parfois, veille. Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
       
  • Belzébuth

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc. Circa 1950.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers), inachevé à sa mort. Belzébuth est un démon : le bouc, dans le bestiaire personnel de Lurçat, c'est le mal, c'est la force démoniaque souvent associée et contrebalancée par le coq. Mais c'est une force constitutive de la vie, imbriquée comme ici dans les feuillages et la nature. Toute l'iconographie propre à l'artiste est dans ces boucs, ces coqs, et autres lézards. Bibliographie : Cat. Expo. Jean Lurçat, Tapisseries nouvelles, Maison de la pensée Française, 1956 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Jean Lurçat, le chant du Monde, Angers, 2007
       
  • Chili

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1955.
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Une fois de plus, le titre renvoie à l’Amérique du Sud. Quant au motif circulaire accompagné d’une chouette, c’est un classique, cf. par exemple « Forêt bleue » ou « la chouette des figuiers »,… Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Univers végétal

    Tapisserie d’Aubusson tissée pour Jansen. 1944.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   « Univers végétal » est un paradoxe : on y voit plus d’animaux que de végétaux. On observe déjà (dès 1944 donc) cette volonté de cloisonner l’espace que Lurçat développera dans ses armoires et autres bestiaires : les animaux empaillés, comme d’un cabinet de curiosités, reposent sur des étagères suspendues par des chaînes, aux cieux étoilés, dans une extension poétique visant à traduire l’Unité de la Nature. La tapisserie a été tissée en différents formats, comme en témoigne l’exposition de 1946 : vertical, et carré (en 2 x 2 m, et en 3 x 3 m), pour Jansen, décorateur parisien, dont la marque apparaît tissée,  bien qu’il n’eût pas d’atelier à Aubusson (c’est l’atelier Dumontet qui se chargeait de ses tissages).   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946, n°278-279 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957, ill n°31, 99 (détails) Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969, cat. n°6 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • La chouette et l'étang

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Simone André. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1955.
       
    L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   La chouette, cachée dans les feuillages, répond aux poissons de l’étang. Mondes animal, végétal, l’eau, le ciel…se répondent, dans un syncrétisme, ici harmonieux et apaisé.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • La chouette

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1945.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Ce format vertical à motif circulaire cloisonné et fond bordeaux est revenu épisodiquement chez Lurçat dans la deuxième moitié des années 40 (cf. « Bosquet », par exemple). Si le motif de la chouette, auquel nous renvoie le titre, appartient bien au bestiaire de Lurçat, celle-ci a plus l’aspect d’un coq, incontournable leitmotiv, dans une confusion des motifs chère à l’artiste.   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Coq

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely. Avec son bolduc effacé. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort. Le coq, sous différentes formes, avec différents attributs, jouant différents rôles, est la figure centrale du bestiaire de Lurçat, une sorte de figure de style déclinée à l’infini : la singularité vient ici de la couronne de lierres, et des plumes-feuilles, exemplaires des synthèses animal-végétal, propres à l’artiste.   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Oiseaux et grappes

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Synthèse des motifs toujours : vignes, grappes, verres apparaissent d’habitude dans les tables dressées de l’artiste, tandis que les oiseaux répondent habituellement aux poissons. Moins de symboles ici, comme en témoigne le titre, purement descriptif, comme une évocation des nuisances subies par les vignerons.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • La nuit s'ouvre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Simone André. Avec son bolduc. Circa 1955.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Des végétaux stylisés, comme en négatif (cf. les photogrammes de Talbot), cernent une tache rouge, comme une déchirure sur laquelle se détache une chouette : le titre signifie l’espoir, pourtant, le carton annonce, par sa retenue, « la fin de tout » du « Chant du Monde ». Une tapisserie similaire est conservée à l’atelier-Musée des Tours Saint Laurent, à Saint-Céré.   Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française, Musée d’art moderne, Paris, 1946 Claude Roy, Jean Lurçat, Pierre Cailler Editeur, 1956, ill. n°113 Cat. Expo. Jean Lurçat tapisseries nouvelles, Maison de la Pensée Française, 1956, n°6 Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957, ill. n°109 Cat. Expo. Jean Lurçat, tapisseries de la fondation Rothmans, Musée de Metz, 1969 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976, ill. Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013, ill. n°131 I. Rooryck, Atelier-Musée départemental Jean Lurçat, 2015, ill. p.14 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016    
  • Equinoxe

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1945.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Dans une harmonie des couleurs sobre et nuancée, le thème de la table dressée prend une nouvelle résonance, comme écrasée par le soleil d’équinoxe, qui prend l’ascendant sur les habituelles natures mortes de gibier, langoustes, et mandoline.       Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Deux lumières

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely-Gatien. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1955.
            L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres,  la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et  la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   A ses traditionnels motifs épars (étoiles, poissons, papillons….) grouillants, Lurçat joint 2 rais de lumière (d’où le titre) entrecroisés qui altèrent les couleurs sur leur trajet : on ne saurait mieux montrer que le soleil peut être un danger pour la tapisserie (un autre carton, « Coup de soleil »(autrefois en notre possession) témoigne, de façon encore plus explicite, du thème).     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Coq sabreur

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1961.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Dans la longue, et variée, généalogie des coqs de Lurçat, notre « coq sabreur » (un pléonasme ?!), est une figure tardive (1961 seulement), mais il s’agit en partie d’une reprise inversée du « Guerrier », bien antérieur, d’où les emblèmes tricolores typiques des créations de la Guerre. Un exemplaire est conservé à la Cité de la Tapisserie, Aubusson.       Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduit p.59 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013, reproduit fig.154 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Le grand été

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. 1957.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Si le titre renvoie à une saison, c’est plus à une évocation d’exotisme que nous convie Lurçat : le voyage en Amérique du Sud au mitan des années 50 a inspiré de nombreux cartons peuplés de colibris, de papillons, et d’une végétation exubérante.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Sphinx jaune

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc illisible. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Le motif du papillon est lié au voyage en Amérique du Sud, et peuple les évocations exotiques inspirées de celui-ci. Parfois, comme pour le coq, Lurçat a réalisé des « portraits » verticaux démesurés de papillons (« Sphinx bleu », « sphinx et coq »….), dans une rupture d’échelle saisissante.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Bel oiseau querelleur

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. 1948.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Notre tapisserie reprend un vers du « Coq » d’Aragon, évoqué de façon plus extensive dans « Oiseau de toutes les couleurs » (carton de 1948 dont un exemplaire est conservé à la Cité de la Tapisserie, à Aubusson). Le mot comme motif plastique est récurrent chez Lurçat ; ici, il permet une concordance thématique et symbolique (le coq), politique et historique (la Résistance, le PCF).       Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Soleil couchant

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde. Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Le motif de la chouette (plutôt un hibou d’ailleurs) aux ailes déployées, figure tutélaire et protectrice, se déploie à partir des années 50. Une des photos les plus célèbres de l’artiste le montre d’ailleurs les bras écartés, les mains sur son crane chauve, avec derrière-dessus, une telle chouette.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Faisan d'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Caron. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Chez Lurçat, le motif du coq peut prendre plusieurs intitulés : paon, faisan (pour s’en tenir à des titres ornithologiques, car du motif plastique à sa valeur symbolique les déclinaisons sont infinies). Quant au traitement « en négatif », sans aplats, il apparait régulièrement à partir de « coq dentelle » (un programme en soi, un jeu entre textiles) de 1946.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduit p.59 Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013, reproduit fig.154 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Helios

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
      L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Souvent Lurçat cloisonne ; à ses damiers, à ses armoires, se substituent des spirales découpées en escargot (cf. aussi « Haut zodiac » par exemple), dont la forme ronde évoque, avec des rayons jaillissants, l’astre solaire : ici, le titre ne laisse pas d’équivoque.

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      Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968, ill. Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Coqthon

     
    Tapisserie , sans doute d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely. Circa 1950.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   S’il est un motif qui traverse l’œuvre de Lurçat, c’est celui du coq, décliné à l’infini. Il permet aussi des associations insolites, des synthèses (coqthon, et non pas coq et thon) entre éléments, règnes, milieux naturels….     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016
  • Florale n°3

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste. Circa 1955.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   L’assujetissement des motifs à un cloisonnement est récurrent chez Lurçat (que l’on songe à ses « armoires ») ; néanmoins, la nature, les fleurs, ne peuvent être contraints, et tendent à s’échapper du cadre. La composition est la reprise de la partie droite de « Nouveau jardin Marcenac », carton de 1955.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016  
  • Poissons et grives

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Ponthieu. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Ici se côtoient grives (colibris plutôt), poissons piranhas, végétation exotique, papillons,... dans un syncrétisme (et un tourbillon formel : le sens de lecture est difficile à trouver, entre mer et ciel,  horizontal-vertical,...) propre à Lurçat. C'est l'un des aspects des cartons de Lurçat à cette époque : il pioche dans son répertoire limité de motifs afin de les réutiliser hors-contexte. A noter, l’amusante signature prolongée en feuille.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024
  • New York

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely. Avec son bolduc signé. 1960.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Le thème, l’urbanisme moderniste, est rare chez l’artiste (la tapisserie est parfois aussi intitulée Chicago), et n’apparaît qu’assez tard. N’oublions pas néanmoins la figure du frère, André, architecte, et, le thème, omniprésent, du cloisonnement : le gratte-ciel devient un avatar de l’armoire ou du damier.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976, reproduite Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024
  • Coq papillon

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la veuve de l'artiste. Circa 1960.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   S’il est un motif qui traverse l’œuvre de Lurçat, c’est celui du coq, décliné à l’infini. Notre modèle, avec quelques menues variantes, reprend « Ecarlate bleu » de 1953.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024  
  • Vera Cruz

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Simone André. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1955.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Son voyage au Brésil en 1954 sera une source d'inspiration déterminante pour Lurçat : la flore et la faune (notamment les papillons, thème récurrent) amazonienne(s) apparaissent alors de façon récurrente : "Ce qui m'intéresse dans le papillon, ..., c'est l'invention extraordinaire que constituent l'entrelacs des formes, le pétillement des coloris, ce côté gratuit de la coloration..." (Claude faux, Lurçat à haute voix, 1962, p.151). Cette source géographique connaîtra plusieurs avatars : « Vera Cruz » donc, mais aussi « New Delhi »…seront prétextes à papillons.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024  
  • Le chien vert

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. 1949.
          L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Amateur de chiens, Lurçat avait des lévriers afghans. Si on les retrouve littéralement dans ses cartons, le thème du chien, toujours environné de feuillages acérés, est omniprésent à la fin des années 40 : « Chien vert » est notamment proche du « Basset », contemporain.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016, reproduit p.76 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024  
  • Couplé

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Perathon. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
        L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   Tout l’œuvre tissé de Lurçat repose sur des oppositions ou des complémentarités : éléments, animaux, forces vitales,…. s’harmonisent (ou pas….) en se répondant; Couplés (et même enchaînés), Soleil et Lune, anthropomorphisés, ne sont pas qu’astronomiquement liés.   Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024
  • L'écarlate de jour

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely. Avec son bolduc. 1953.
      L’Œuvre de Lurçat est immense : c’est toutefois son rôle dans la rénovation de l’art de la tapisserie qui lui vaut d’être passé à la postérité. Dès 1917, il commence par des œuvres au canevas, puis, dans les années 20 et 30, il travaillera avec Marie Cuttoli. Sa première collaboration avec les Gobelins date de 1937, alors qu’il découvre simultanément la tenture de l’Apocalypse d’Angers qui l’incite définitivement à se consacrer à la tapisserie. Il abordera les questions techniques d’abord avec François Tabard, puis à l’occasion de son installation à Aubusson pendant la guerre, il définira son système : gros point, tons comptés, cartons dessinés numérotés. Une production gigantesque commence alors (plus de 1000 cartons), amplifiée par la volonté d‘entraîner ses amis peintres, la création de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) et la collaboration avec la galerie La Demeure et Denise Majorel, puis par son rôle d’inlassable propagateur du médium à travers le Monde.   Son œuvre tissée témoigne d’un art d’imagier spécifiquement décoratif, dans une iconographie symbolique très personnelle, cosmogonique (soleil, planètes, zodiaque, 4 éléments…), végétale stylisée, animale (boucs, coqs, papillons, chimères…), se détachent sur un fond sans perspective (volontairement éloigné de la peinture), et destinée, dans ses cartons les plus ambitieux, à faire partager une vision à la fois poétique (il émaille d’ailleurs parfois ces tapisseries de citations) et philosophique (les grands thèmes sont abordés dès la guerre : la liberté, la résistance, la fraternité, la vérité… ) et dont le point culminant sera le « Chant du Monde » ( Musée Jean Lurçat, ancien hôpital Saint-Jean, Angers) , inachevé à sa mort.   S’il est un motif qui traverse l’œuvre de Lurçat, c’est celui du coq, décliné à l’infini. Notre modèle (véritablement écarlate celui-là) est un écho, plus grand et inversé, d’« Ecarlate bleu » de 1953.     Bibliographie : Tapisseries de Jean Lurçat 1939-1957, Pierre Vorms Editeur, 1957 Claude Roy, Jean Lurçat, Pierre Cailler 1966, reproduit n°100 Cat.Expo. Jean Lurçat, Nice, Musée des Ponchettes, 1968 Cat. Expo. Lurçat, 10 ans après, Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1976 Cat. Expo. Les domaines de Jean Lurçat, Angers, Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, 1986 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1992 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, Donation Simone Lurçat, Académie des Beaux-Arts, 2004 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie Gérard Denizeau, Jean Lurçat, Liénart, 2013 Cat. Expo. Jean Lurçat, Meister der französischen Moderne, Halle, Kunsthalle, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat au seul bruit du soleil, Paris, galerie des Gobelins, 2016 Cat. Expo. Jean Lurçat, la terre, le feu, l’eau, l’air, Perpignan, Musée d’art Hyacinthe Rigaud, 2024    
  • Rives

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Goubely. Avec son bolduc. Circa 1955.
         
  • La cage ouverte

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1953.
    Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Les oiseaux  sont un motif récurrent de l'artiste dans la première moitié des années 50, ainsi que les flammèches ponctuées de points du pourtour de la cage. Par ailleurs, la gamme chromatique limitée n'est pas sans rappeler les verdures traditionnelles. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Le Méridien étoilé

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. circa 1948.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Notre carton reprend « Cosmogonie » (Bruzeau n°11), de 1948, à la verticale, sans la citation de Goethe. Le thème de l’astrolabe reviendra épisodiquement, notamment dans une tapisserie éponyme de 1955. Bibliographie : Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • La harpe des forêts

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1953.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. L’harpe-arbre est un poncif chez Picart le Doux (on trouve parfois aussi » l’arbre-lyre », Bruzeau n°44), sensible au syncrétisme Nature-Musique, ainsi qu’à la valeur décorative des cordes-rayures multicolores, sur un fond vert qui sent l’humus. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°45 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Le chant du matin

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°5/6. 1965.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Amusante allégorie d’un coq-harpe, lumineux et joyeux : si le titre et le thème rejoignent les préoccupations de Lurçat, le caractère très décoratif du carton est propre à Picart le Doux. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°147 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Le Phénix

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Hamot. Bolduc signé de l’artiste, n°EA. 1965.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « Le phénix » (il existe aussi une lithographie à l’identique), sujet légendaire (rare chez Picart le Doux) reprend une harmonie chromatique classique chez l’artiste, de motifs jaunes sur fond rouge. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°162 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Petite harpe des bois

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la femme de l’artiste, n°3/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Ce carton reprend “la harpe des forêts » de 1953 (Bruzeau n°45). Le lien entre musique et nature est un leitmotiv chez Picart le Doux : ces tapisseries sont souvent égayées d’oiseaux, qui se découpent sur le fond rectiligne des cordes. Une tapisserie similaire est conservée au Lycée d’Aubusson. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 Cat. Exp. le salon de musique, église du château, Felletin, 2002, ill. p.54
  • La harpe des mers

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1954.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « La harpe des mers » (Bruzeau n°60), tout comme son pendant, « la harpe des forêts », de même format, fait partie d’un ensemble de cartons de Picart le Doux autour des thèmes de la lyre et de la harpe : la rigueur géométrique et la puissance graphique du parallélisme des cordes l’ont particulièrement inspiré. Ici, Musique et nature sont intiment liés (cf. « l’arbre-lyre » de 1953), et « Orphée » (carton de 1952) est la figure singulière qui incarne cette assimilation.
    Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Rendez-vous des oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1951.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Les oiseaux sont un motif récurrent de l’artiste dans la première moitié des années 50, ainsi que les flammèches ponctuées de points du pourtour, signature de Picart le Doux. Par ailleurs, la gamme chromatique limitée n’est pas sans rappeler les verdures traditionnelles. Cette tapisserie est reproduite dans l’ouvrage de Bruzeau sous le N°30. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • Les dauphins

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°6/8. 1959.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Reproduit sous le n°95 dans le Bruzeau, celui-ci commente “Symbolisation parfaite d’un thème déjà abordé”. Effectivement,depuis ses débuts, Picart le Doux a fait un usage récurrent du thème marin, et particulièrement avec “le Dauphin” de 1951 (Bruzeau n°27) . Notre carton, au motif plus stylisé, témoigne d’une symétrie assez fréquente chez l’artiste, et d’une gamme chromatique très “fonds marins”.
    Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972
  • La lyre

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Circa 1960.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le motif de la lyre, comme celui de la harpe d’ailleurs, est un des leitmotiv de l’artiste. Motif apollinien, la lyre apparaît régulièrement avec le soleil (cf. par exemple “Soleil-lyre”, Bruzeau n°82), mais aussi comme symbole du temps (à l’image des balanciers de pendule du XVIIIe siècle, un des cartons de l’artiste à motif de lyre s’appelle d’ailleurs “le balancier “: vente Lille, 17.6.01 n°464) : “les Phases du temps” (cf. Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006, p.72) qui ornent le fumoir de 1ère classe du France. Etrangement, notre carton n’apparaît pas dans le livre de Bruzeau : peut-être s’agit-il d’une commande particulière en lien avec un organisme scientifique ou industriel, étant donnée la forme qui figure en travers de la lyre. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006
  • Les oiseaux s'envolent

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1949. Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... « Les oiseaux s’envolent » est censé symboliser la Libération, thème que l’on retrouve dans « la cage ouverte » de 1953. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Hommage à Mozart

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Hamot. N° EA. 1955.
    Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur de l'A.P.C.T (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Les cartons consacrés à la musique sont très nombreux chez Picart le Doux : les genres, les œuvres (« la petite musique de nuit », autre titre de l'oeuvre, « les 4 saisons », par exemple), les compositeurs (« Hommage à Vivaldi », « Hommage à Bach » qui fera l’objet d’un timbre en 1980), les  instruments (« Soleil-Lyre », « Harpe des mers »), les figures mythologiques (« Orphée »). Le plus souvent, ces motifs s’intègrent dans une nature bucolique émaillée d’oiseaux et de papillons dans une veine décorative propre à l’artiste.
    Bibliographie : Marthe Belle-Jouffray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966, reproduit n°5 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, ill. n°59 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
  • Le compotier

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1956.
    Jean Picart le Doux est l'un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot "la Marseillaise". Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,...), il est membre fondateur  de l'A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L'Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l'Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,.... Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d'inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles...), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux...), l'homme, les textes,.... Le fond de treillage est un poncif chez Picart le Doux dans les années 50, incarné notamment dans « Nature morte à la fontaine », tissée aux Gobelins en 1952, expression d’un certain goût décoratif inspiré des tapisseries d’époques antérieures. « Le compotier » reprend « les fruits et la guitare », plus ample, tissé chez Berthaut en 1955. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d'art, 1972, reproduit n°64 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
     
  • Les petites algues

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1950.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Les algues (et plus largement le monde sous-marin) ont été un leitmotiv pour Picart le Doux tout au long de son parcours, depuis « les algues » de 1946 ; on peut citer « Spiralgues », « Buisson d’algues », « les algues vertes »,… « Les petites algues » reprend, à plus petite échelle, « les algues », carton de 260 x 250 cm, Leleu en étant l’éditeur. Les algues éponymes, telle une dentelle végétale, cernent un carreau dressé de coquillages et d’étoiles de mer, nature morte qui est le véritable sujet du carton. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980
               
  • Poissons-voile

    tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, signé de l'artiste, n°5/6. 1969. Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur  de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux  sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi,  mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. « Poissons-voile » reprend le motif central de « Rouge de Chine » (Bruzeau n°178), de 1969, aux motifs d’algues, de coraux et de poissons, un classique de l’artiste. Par ailleurs, Picart le Doux est probablement le cartonnier ayant eu le plus souvent recours à des fonds rouges, en différentes nuances. Bibliographie : Marthe Belle-Joufray, Jean Picart le Doux, Publications filmées d’art et d’histoire, 1966 Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980  
  • Ichtyonis

    Tapisserie tissée par l’atelier Raymond. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°EA1. 1980.
    Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs. Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries. Provenance : atelier de l’artiste
  • Destins

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°1/6. 1974.
    Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs. Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries. Provenance : atelier de l’artiste
  • Soleils éteints

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°1/6. 1967.
    Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs. Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries. Provenance : atelier de l’artiste
  • L'oeil ébloui

     
    Tapisserie tissée par l’atelier Clochard. Avec son bolduc signé de l’ artiste, n°1/6. Circa 1980.
     
    Graveur de formation (Prix de Rome de la gravure en taille douce en 1942), Jean Louis Viard réalise ses premiers cartons au milieu des années 50. D’abord figuratif (il travaille alors avec Picart Le Doux), il emprunte ensuite la pente naturelle de nombreux peintres -cartonniers (la même que Matégot, Tourlière ou Prassinos,…) en évoluant vers l’abstraction. Il réalise des dizaines de cartons jusque dans les années 2000, parallèlement à son travail de peintre et graveur, mais en manifestant intérêt particulier pour les matières et les textures, à l’instar des partisans de la «Nouvelle Tapisserie» dont Pierre Daquin, qui le tissa, fut l’un des protagonistes majeurs.   Ses thèmes, parfois métaphysiques (« Mémoires », « Destins »,….) brassent larges, de l’infini astronomique (« ténèbres solaires »), au minuscule cellulaire (« Mutation végétale ») : une œuvre profuse et variée en somme, régulièrement exposée à la Demeure, dans divers salons ou expositions particulières, et plus significativement au salon Comparaison dont il fut le responsable de la section Tapisseries.
  • Composition

       
    Tapisserie tissée par l'artiste. Avec son bolduc signé, et sa maquette. Circa 1980.
     
       
     
       
  • Un matin

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N°EA2/2. 1984.
        Artiste complet, qui pourtant disait n’être « ni peintre, ni dessinateur, ni affichiste, ni écrivain, ni graveur. Je ne suis ni abstrait, ni figuratif. … Je ne comprends pas mes images, et chacun est libre de les comprendre comme il veut. J’ai seulement essayé de fixer mes propres rêves, avec l’espoir que les autres y accrochent les leurs », Folon a rencontré un incroyable succès, depuis les illustrations pour les grands magazines américains dans les années 60, les nombreuses affiches, les œuvres présentées aux biennales de Venise et de Sao Paulo, les génériques pour Antenne2,….Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il se soit intéressé aussi à la tapisserie (sa plus grande composition, 80 m² figure au Centre des Congrès de Monaco, tissée, comme les autres, par l’atelier Four), dans son style clair et mesuré, et dont l’inspiration n’est pas sans rappeler son compatriote Magritte. L’esthétique de notre tapisserie est très inspirée de l’aquarelle (teintes pâles, effets de dégradés,…), médium de prédilection de Folon, ce qui lui donne une spécificité aux antipodes des créations d’autres peintres-cartonniers contemporains. L’œil-soleil, leitmotiv chez Folon, surplombant un paysage désertique ou maritime, témoigne de son onirisme singulier.     Bibliographie : Léon-Louis Sosset, Tapisserie contemporaine en Belgique, Perron, 1989, reproduite p.138  
  • Composition

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N°2/6. Circa 1980.
      Artiste complet, qui pourtant disait n’être « ni peintre, ni dessinateur, ni affichiste, ni écrivain, ni graveur. Je ne suis ni abstrait, ni figuratif. … Je ne comprends pas mes images, et chacun est libre de les comprendre comme il veut. J’ai seulement essayé de fixer mes propres rêves, avec l’espoir que les autres y accrochent les leurs », Folon a rencontré un incroyable succès, depuis les illustrations pour les grands magazines américains dans les années 60, les nombreuses affiches, les œuvres présentées aux biennales de Venise et de Sao Paulo, les génériques pour Antenne2,….Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il se soit intéressé aussi à la tapisserie (sa plus grande composition, 80 m² figure au Centre des Congrès de Monaco, tissée, comme les autres, par l’atelier Four), dans son style clair et mesuré, et dont l’inspiration n’est pas sans rappeler son compatriote Magritte. L’esthétique de notre tapisserie est très inspirée de l’aquarelle (teintes pâles, effets de dégradés,…), médium de prédilection de Folon, ce qui lui donne une spécificité aux antipodes des créations d’autres peintres-cartonniers contemporains.  
  • Composition

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N°EA2. Circa 1980.
        Artiste complet, qui pourtant disait n’être « ni peintre, ni dessinateur, ni affichiste, ni écrivain, ni graveur. Je ne suis ni abstrait, ni figuratif. … Je ne comprends pas mes images, et chacun est libre de les comprendre comme il veut. J’ai seulement essayé de fixer mes propres rêves, avec l’espoir que les autres y accrochent les leurs », Folon a rencontré un incroyable succès, depuis les illustrations pour les grands magazines américains dans les années 60, les nombreuses affiches, les œuvres présentées aux biennales de Venise et de Sao Paulo, les génériques pour Antenne2,….Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il se soit intéressé aussi à la tapisserie (sa plus grande composition, 80 m² figure au Centre des Congrès de Monaco, tissée, comme les autres, par l’atelier Four), dans son style clair et mesuré, et dont l’inspiration n’est pas sans rappeler son compatriote Magritte. L’esthétique de notre tapisserie est très inspirée de l’aquarelle (teintes pâles, effets de dégradés,…), médium de prédilection de Folon, ce qui lui donne une spécificité aux antipodes des créations d’autres peintres-cartonniers contemporains. L’œil-soleil, leitmotiv chez Folon, surplombant un paysage, témoigne de son onirisme singulier.     Bibliographie : Léon-Louis Sosset, Tapisserie contemporaine en Belgique, Perron, 1989, reproduite p.138  
  • Ville

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA. Circa 1970.
     
    Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style abstrait parfois émaillé d’astres.
  • Jeux interplanétaires

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1970.
      Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style abstrait parfois émaillé d’astres.  
  • Composition

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. N°6/6. Circa 1980.
     
       
     
      Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style le plus souvent abstrait, sauf exception, comme en témoigne ici la présence des 2 oiseaux.
  • Composition aux oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Jean Laurent. N°5/6. Circa 1980.
     
       
     
    Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four. Si ses cartons sont le plus souvent abstraits, son inspiration est variée, comme en témoigne notre carton qui n’est pas sans rappeler Picart le Doux.  
  • Matin d'été

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Laurent. Avec son bolduc signé, n°2/6. 1983.
     
       
     
    Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four. Si ses cartons sont le plus souvent abstraits, il y aussi un versant bucolique, que n’aurait pas renié Fumeron, à sa production.  
  • Composition

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. N°EA2/2. Circa 1980.
         
    Ancien élève de l’ENAD d’Aubusson, Lartigaud conçoit son premier carton en 1968. Il en a créé depuis des centaines, surtout tissés par la Manufacture Four, dans un style abstrait parfois émaillé d’astres.  
     
       
  • Hautes brandes

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Four. Avec son bolduc, n°EA1. Circa 1980.
         
     
     
       
  • Complainte

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°1/3. 1976.
    Elève de Wogensky à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l’atelier Legoueix (une collaboration qui ne s’est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est “Pour un certain idéal”, tenture de 17 tapisseries sur le thème de l’olympisme (conservée au Musée de l’Olympisme de Lausanne). D’ abord proche de l’abstraction lyrique, l’artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d’assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage. “Complainte” témoigne de la proximité de l’artiste à ses débuts avec l’abstraction lyrique d’un Soulages ou d’un Schneider. On retrouve, transposés dans la laine, les effets de gestes, de coulures même, propres aux artistes de”l’envolée lyrique”, dans une gamme de couleurs extrêmement réduite. Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.162
  • Gilet l'enfant aux mirages

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. 1997.
    Provenance : atelier Sautour-Gaillard
    Elève de Wogensky à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l'atelier Legoueix (une collaboration qui ne s'est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est "Pour un certain idéal", tenture de 17 tapisseries sur le thème de l'olympisme (conservée au Musée de l'Olympisme de Lausanne). D' abord proche de l'abstraction lyrique, l'artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d'assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage. Les 2 gilets de l’exposition « Archéologies » tenue à la galerie Inard en 1997 témoignent de la volonté de la « filière Aubusson », alors en plein désarroi, de varier ses productions : Sautour-Gaillard, grand collectionneurs de tissus lui-même, y montre la même inspiration que dans ses collages tissés contemporains. Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.6 (porté par l’artiste), 296
     
  • La voix du reliquaire

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°1/3. 1975.  
    Elève de Wogensky à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l’atelier Legoueix (une collaboration qui ne s’est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est « Pour un certain idéal », tenture de 17 tapisseries sur le thème de l’olympisme (conservée au Musée de l’Olympisme de Lausanne). D’ abord proche de l’abstraction lyrique, l’artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d’assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage.   « La voix du reliquaire » témoigne de la proximité de l’artiste à ses débuts avec l’abstraction lyrique d’un Soulages ou d’un Schneider. On retrouve, transposés dans la laine, les effets de gestes, de coulures même, propres aux artistes de »l’envolée lyrique », dans une gamme de couleurs extrêmement réduite.   Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.163
  • Plain-chant

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1974.  
    Elève de Wogensky à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués, Sautour-Gaillard voit son premier carton tissé en 1971 par l'atelier Legoueix (une collaboration qui ne s'est pas démentie par la suite), et il multiplie ensuite les projets monumentaux, dont le plus spectaculaire est "Pour un certain idéal", tenture de 17 tapisseries sur le thème de l'olympisme (conservée au Musée de l'Olympisme de Lausanne). D' abord proche de l'abstraction lyrique, l'artiste réalise dans les années 90 des cartons à base d'assemblages de motifs décoratifs, de textures et de figures, apparemment superposés et comme unifiés dans le tissage.   Cette écriture, très calligraphique, est caractéristique des tapisseries de 1973-1974, avec ces mêmes couleurs. Voilà comment, en lien avec la Musique, il définit son travail d’alors : «  Dès mes premières tentatives, j’ai choisi de faire une œuvre qui ne serait pas faite d’images, mais conçue dans l’orchestration d’une architecture de couleurs….La sensation d’un imperceptible bruissement comme l’écoute attentive d’un concert deviennent tapisseries « .     Bibliographie : D. Cavelier, Jean-René Sautour-Gaillard, la déchirure, Lelivredart, 2013, reproduite p.172-173    
  • Composition

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1970.
         
  • Le secret

     
    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°I/VI. Circa 1970.
       
    Exerçant le dessin publicitaire après son établissement à Nantes au début des années 30, Morin pratique, concurremment, la peinture et la gravure, figuratives d’abord, puis dans un style abstrait à partir de 1954. Son intérêt pour la décoration monumentale s’exprime dans la mosaïque (notamment dans le cadre de la loi du 1% artistique, pour des établissements scolaires du pays nantais surtout), mais aussi dans la tapisserie. Dès 1952 en effet, il se voit commander des tapisseries à sujet religieux qui seront tissés par l’atelier Plasse le Caisne (qui oeuvre aussi pour Manessier, Le Moal….), avant de travailler, à partir de 1969, avec l’atelier de Saint-Cyr de Pierre Daquin, l’un des protagonistes majeurs en France de la Nouvelle Tapisserie, et d’être exposé à la galerie la Demeure. Par la suite, et jusqu’en 1982, d’autres cartons seront tissés par les ateliers de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts d’Angers, puis par la propre fille de l’artiste, elle-même lissière.   Avec Daquin comme lissier (et comme celui- ci dans ses propres œuvres), la matière devient mode d’expression, la maîtrise technique un absolu maîtrisé : les surfaces sont animées, vibrantes des différences de textures, de points…et les poétiques cartons de Morin, aux signes délicatement symétrisés, idéalement interprétés.
  • Nature morte

    Tapisserie des Gobelins tissée par G. Bonnevialle. Avec son bolduc. 1930-1931 (d’après un tableau de 1921).
    Artiste à la formation classique et à la carrière officielle, Migonney séjourne de longues années en Algérie, dont il fera son sujet de prédilection. Il donnera également quelques cartons à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson (aux côtés de Véra, Valtat,…), dont le stand à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925 inclut un écran orné d’une de ses tapisseries. Notre tapisserie est un détail, tissé de façon posthume, d’une œuvre spectaculaire de 1921 (137 x 205 cm) de Migonney conservée au Musée de Brou à Bourg en Bresse, « Nature morte aux fruits ». On y voit tous les détails et nuances dont sont capables les lissiers des Gobelins dans la reproduction d’un tableau, effets contre lesquels Lurçat s’affrontera bientôt.
    Bibliographie : Cat. Expo. Tapisseries 1925, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2012
  • Bouquet d'anniversaire

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. 1969.
        Van Vlasselaer (1907-1982) est l'auteur de nombreuses compositions murales monumentales, ainsi que de vitraux. Dès 1950, il crée des cartons de tapisserie inspirés de scènes de la vie quotidienne, du folklore flamand et de la nature, à l’aune des membres du groupe « Forces Murales ». Son oeuvre, d'abord figurative, évolue vers de denses sujets végétaux aux motifs acérés, qui se déploient sur des fonds géométriques, influencée par le cubisme.   « A partir de 1969, le style prend encore plus d’ampleur. Une des œuvres les plus remarquables est sans doute « Bouquet d’anniversaire »…. à l’allure monumentale… Chaque détail frappe par son originalité. Les fleurs et les feuilles s’écartent de leur condition naturelle avec une fantaisie qui n’exclut pas la rigueur …» (R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, p.97)   Bibliographie : R. Avermaete, van Vlasselaer Tapisseries, Editions Arcade, 1973, reproduit p.88  
  • La grâce

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5/6. Circa 1990.
        Kozo Inoué s’installe à Paris en 1960 et s’oriente alors principalement vers la sérigraphie. Il sera tissé par la manufacture Four à partir de 1984. Dans ses œuvres, toutes de « grâces » s’éploient, comme en suspension, pétales, feuilles ou papillons, motifs simples (ou parfois répétés), sur un fond contrastant en dégradés.
  • Normands sur la Seine

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1. 1961.
    Lars Gynning fait partie de ces nombreux artistes de toutes nationalités qui seront tissés à Aubusson dans les années 50-70, lorsque la tapisserie était un medium artistique incontournable. D’un point de vue thématique, notre carton permet l’entrecroisement, à travers les siècles, des relations franco-scandinaves à travers le prisme des incursions vikings remontant la Seine : évidemment, la tapisserie de Bayeux vient à l’esprit. Mais plutôt qu’un témoignage historico-diplomatique de Gynning, le carton illustre en fait une chanson d’Evart Taube, le poète-barde national suédois du XXe siècle (dont le texte figure en bas de la composition) ; hormis le sujet stricto sensu, la traduction tissée d’une chanson de geste épique renvoie à la grande tradition médiévale de la tapisserie, modèle indépassable pour de nombreux peintres-cartonniers de l’époque. L’esthétique, résolument moderne et influencée par le cubisme , revivifie quant à elle l’antique sujet.
  • Marchande de lait

    Tapisserie tissée par l'atelier du Moulin de Vauboyen 1965. Foujita est l’un des nombreux artistes tissés à Bièvres au Moulin de Vauboyen (d’où la marque MV tissée dans la trame des tapisseries), transformé à partir de 1959 en Centre Culturel par Pierre de Tartas, et dédié à l’art figuratif. Y passeront Cocteau, Carzou, Erni, Volti,…. et bien d’autres qui y réaliseront de nombreuses oeuvres, monumentales, ainsi que dans les arts appliqués (l’illustration de livres notamment). Foujita n’a fait que peu de cartons pour des tapisseries, toutes tissées à Bièvres, chez Pierre de Tartas. Celui de notre tapisserie (une aquarelle de format 147 x 157 cm) est passé en vente le 8 décembre 2015 chez Tajan, et un autre dessin préparatoire a figuré dans la succession Kimiyo Foujita (Cornette de Saint Cyr, 28 October 2013, lot 167c). Les représentations d’enfants deviennent (encore plus) nombreuses dans l’après-guerre : même type physique au front haut, yeux écartés, nez fin, bouche charnue, et parfois exerçant de petits métiers dans une typologie obsolète que n’aurait pas reniée Poulbot.
     
     
     
  • Adam et Eve

    Tapisserie tissée par l'atelier du Moulin de Vauboyen 1967. Foujita est l'un des nombreux artistes tissés à Bièvres au Moulin de Vauboyen (d'où la marque MV tissée dans la trame des tapisseries), transformé à partir de 1959 en Centre Culturel par Pierre de Tartas, et dédié à l'art figuratif. Y passeront Cocteau, Carzou, Erni, Volti,.... et bien d'autres qui y réaliseront de nombreuses oeuvres, monumentales, ainsi que dans les arts appliqués (l'illustration de livres notamment). Foujita n'a fait que peu de cartons pour des tapisseries, toutes tissées à Bièvres, chez Pierre de Tartas. Ici, contrairement à ses autres réalisations tissées, son style se démarque de sa production picturale : quasi-monochromie, stylisation (bien loin de la souplesse de pinceau de l'artiste); quant au thème biblique, il témoigne de sa récente conversion au catholicisme. Une autre tapisserie, de sujet et dimensions semblables, mais dans une gamme chromatique claire,  a également été tissée à Bièvres.
     
     
     
  • Coucher de soleil sur l'Orient

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°3/6. Circa 1990.       Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton des jonques observées lors de séjours en Extrême-Orient.
  • Les jonques

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1980.       Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton des jonques observées lors de séjours en Extrême-Orient.
  • Mexicaine aux arums

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°5/6. Circa 1990.     Toffoli s'est beaucoup consacré à la tapisserie avec la manufacture Robert Four, à partir de 1976, réalisant des centaines de cartons. On  y retrouve  les transparences post-cubistes propres au peintre, ainsi que ses sujets. En effet, la tapisserie de Toffoli ne se démarque pas de sa peinture : peintre-voyageur,  il illustre dans notre carton des scènes observées lors de séjours en Amérique du Sud.  
  • La vendéenne

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. N°1/6. Circa 1990.        
  • Voiles d'Orient

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc, n°EA. Circa 1980.        
  • Les enfants

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Four. Avec son bolduc illisible, n°EA1. Circa 1980.        
  • Envie et Gourmandise (les pêchés capitaux)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1956.
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. “Il traite…. une courte série bien savoureuse des vices qui dénote un humour malicieux et renouvelle de façon très personnelle ces thèmes si fréquemment utilisés au Moyen Age.” (Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, p.4). Ici, le sujet est prétexte à des représentations d’animaux tels qu’on les trouve chez ses contemporains, notamment Picart le Doux dont l’artiste était proche. D’après le catalogue de l’exposition de 1983 (qui fait office de Catalogue Raisonné, et où notre oeuvre porte le numéro 53), une seule tapisserie a été tissée d’après ce carton : il s’agit d’une pièce unique. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983
  • Faiseur d'étoiles

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier André. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°3/3. 1957.
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. L’intérêt de Jullien pour les sciences et les techniques s’est très tôt manifesté, dès la fin des années 50, et il reste un cas assez rare, et éphémère, en tapisserie (malgré les incursions de Matégot, Maurice André, et de Millecamps surtout), qui s’inscrit dans le contexte des 30 glorieuses. Jullien conçoit, en 1961, sous le titre « Espace Poétique de l’Industrie » une exposition de ses créations sur le sujet où, à côté de « Diamant noir » (la mine), « Métropolis » (les raffineries), …., figure notre «faiseur d’étoiles », allégorie de la soudure autogène. Bibliographie : Cat. Expo. Espace poétique de l'industrie, galerie La Demeure, 1961 (reproduite) Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983
  • Coquerelle

    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°4/6. 1967.
        Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.   C’est plus la sonorité du mot qu’a cherché Jullien pour titre qu’un renvoi à la fleur, violette. Contemporaine, et de même format a été tissée « Capucine ».   Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983  
     
  • Sarabande

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. 1954.
        Après l’habituel passage par la décoration murale dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratifs, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson.   Avant « Passacaille » de 1955, Jullien témoigne ici de son intérêt pour la danse et la musique, thèmes récurrents mais rarement illustrés de façon aussi explicite, avec guitare et hautbois joués comme par enchantement. Peut-être les oiseaux évoquent-ils les notes de musique qui courent le long du phylactère-partition ?     Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983  
     
  • Au coeur de l'ombre

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n° 1/3 (et mention "tirage arrêté 1/2"). 1971.
       
    Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Notre carton (le seul pour 1971) est un prélude à l’année des « ombres » que fut 1972 : tous les 13 cartons conçus cette année-là en ont mention dans leur titre ; peut-être est-ce à mettre en relation avec la réalisation contemporaine des vitraux pour le temple de Villefavard. Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°148 (reproduction de la maquette)
  • Belles des mers

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. 1953.
      Après l’habituel passage par la décoration murales dans les années 30, Jullien vient à Aubusson en 1936, se lie à Picart le Doux en 1947 et devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Il se consacre alors à la tapisserie avec zèle et réalisera 167 cartons, d’abord figuratives, à la suite de Picart le Doux et de Saint-Saëns, puis sous l’influence des thèmes scientifiques abordés, il évolue vers l’abstraction. En 1981, deux ans avant sa mort, il fait don de son atelier au Musée départemental de la tapisserie à Aubusson. Carton typique de la première manière de Jullien, figuratif, poétique, et proche de Picart le Doux. Le thème (même s’il est ici mâtiné d’hellénisme : sirènes, masques…) des fond marins (montrés par Cousteau depuis les années 40) est récurrent chez les peintres-cartonniers : Picart le Doux donc, mais aussi Lurçat, Perrot, Millecamps….   Bibliographie : Cat. Expo. Hommage à Louis-Marie Jullien, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1983, n°25
     
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée dans l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1965.
     
     
    On ne sait que peu de choses sur l’artiste, mais elle a conçu plusieurs cartons, tissés dans les années 60 chez Tabard et Pinton.  
     
  • Le réviseur

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc, n°1/8. Circa 1980.
    Marc Petit rencontre Jean Lurçat en 1954, séjourne à Aubusson en 1955, expose pour la première fois à La Demeure en 1956, devient membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1958. A partir de ces débuts fulgurants, il produit des centaines de cartons, dans un style très personnel, où des échassiers croisent des funambules dans des paysages oniriques. Amusant carton, sorte d’antithèse figurée de l’auteur et son réviseur : elle s’exprime par cette curieuse association du poisson et de l’oiseau, dans une gamme chromatique extrêmement vive.
     
  • Escorte

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud pour la galerie Verrière. Avec son bolduc signé, n°EA. Circa 1970.
       
    Marc Petit rencontre Jean Lurçat en 1954, séjourne à Aubusson en 1955, expose pour la première fois à La Demeure en 1956, devient membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1958. A partir de ces débuts fulgurants, il produit des centaines de cartons, dans un style très personnel, où des échassiers croisent des funambules dans des paysages oniriques.   Economie de moyens toujours, avec de larges aplats et une gamme chromatique resserrée, pour un thème singulier : un astre au fond des mers, « escorté » de poissons inquiétants, une singulière aube (leitmotiv chez l’artiste) de la vie.
     
     
  • Le paon

    Tapisserie tissée par l’atelier Baudonnet. Avec son bolduc. 1959.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés, sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée, tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux), tourne autour de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. Le bestiaire de Saint-Saëns reste moins fourni que celui de ses pairs, Lurçat, Perrot, ou dom Robert, principal illustrateur du paon. Ici, le traitement, comme hors sol, d’un motif similaire (bien que ressemblant plus à un coq qu’à un paon), témoigne de la variété de solutions des peintres-cartonniers de l’époque. Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Violoncelle

    Tapisserie peut- être tissée par l’atelier Dumontet. 1947.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés, sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée, tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux), tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. Encore un carton sur le thème de la musique, leitmotiv de l’artiste. De façon amusante, et malgré l’importance donnée à la figure humaine par Saint-Saëns, le titre renvoie à l’instrument, plutôt qu’au violoncelliste lui-même. Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Les comédiens

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°4/6. 1959.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés, sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée, tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux), tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. Les thèmes de la musique, du théâtre, et plus spécifiquement de la Comedia dell’Arte (« la Comédie Italienne », carton de 1947) sont omniprésents chez Saint-Saëns : il en respecte les figures, Lelio et Isabelle, aux dessins si particuliers, non dénués d’humour, dans leurs costumes traditionnels. Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Le réveille-matin

    Tapisserie tissée par l’atelier Baudonnet. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1959.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés, sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée, tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux), tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. « Saint-Saëns qui éxécuta une série d’oiseaux en 1949 a peu représenté le coq, animal fétiche de Lurçat. Le coq est ici exempt de tout symbolisme et annonce dans un tumulte de cris et de couleurs la naissance du jour. » (Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 p.48) Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987, ill. p.49 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Soleil

    Tapisserie tissée par l’atelier Baudonnet. N°1/6. Circa 1970.
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d'abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d'oeuvre allégoriques, tapisseries d'indignation, de combat, de résistance : "les Vierges folles", "Thésée et le Minotaure". A l'issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l'écriture spécifique que requiert la tapisserie,...) au sein de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu'elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell'arte, les mythes grecs,..., sublimés par l'éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques. Dans les années 60, Saint-Saëns évolue vers un style plus abstrait aux couleurs acides fortement contrastées, et accentue son intérêts pour les grands phénomènes de la Nature (« les saisons », l’éclair »…) Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Le feu

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EX. 1945.
        Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   « Le feu » est la 4e pièce d’une tenture des « Quatre éléments », commandée par Jansen, tissée chez Dumontet, et exposée  en 1946 au Musée d’Art Moderne. Le recours aux mythes, à l’allégorie est fréquent chez l’artiste à l’époque : « Orion », « Diane », « Thésée et le Minotaure » sont contemporains. Ici, la figure toute en muscles d’un forgeron-Vulcain couleur de braises, irradiant devant son fond de flammes, laisse une inoubliable impression.     Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française du Moyen-âge à nos jours, Paris, Musée d’art moderne, 1946 Cat. Expo. Saint-Saëns, Pars, galerie La Demeure, 1970, ill. Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Bel canto

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. N°4. 1964.  
    Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : “les Vierges folles”, “Thésée et le Minotaure”. A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   Si la Musique est une permanence dans l’œuvre de Saint-Saëns, son évolution stylistique dans les années 60 vers un art plus informel, biomorphique, affecte le traitement du sujet ; mais un tel lyrisme ne convient-il pas idéalement à l’expression du « Bel Canto » ?     Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française du Moyen-âge à nos jours, Paris, Musée d’art moderne, 1946 Cat. Expo. Saint-Saëns, Pars, galerie La Demeure, 1970, ill. Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
     
  • Coq rouge

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. N°1/6. 1974.
          Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : « les Vierges folles », « Thésée et le Minotaure ». A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   Le thème du coq, déjà présent dans le « réveille-matin »de 1959 reste une rareté chez Saint- Säens (comparé à Lurçat notamment). L’évolution stylistique est flagrante : formes souples et sinueuses, couleurs ardentes, motif épuré, comme un dessin à la craie (rouge) sur un tableau.     Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Electricité

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1970.
        Lurçat sollicite Saint-Saëns, d’abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d’oeuvre allégoriques, tapisseries d’indignation, de combat, de résistance : « les Vierges folles », « Thésée et le Minotaure ». A l’issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l’écriture spécifique que requiert la tapisserie,…) au sein de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu’elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell’arte, les mythes grecs,…, sublimés par l’éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   « L’éclair » [autre nom de notre carton]… témoigne de l’orientation nouvelle de Saint-Saëns, sensible dès les années 60 ; il évoque les forces cosmiques [ou, avec notre titre, les phénomènes physiques] moins par la précision du dessin que par la puissance, la stridence même de la couleur ….Cette tapisserie orna l’affiche de l’Aérospatiale lors de l’inauguration de son Centre Culturel à Toulouse en 1971», nous dit Michèle Heng, dans le catalogue de l’exposition d’Aubusson.       Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987, reproduit p.47 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998
  • Les buveurs

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. 1944.
          Lurçat sollicite Saint-Saëns, d'abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d'oeuvre allégoriques, tapisseries d'indignation, de combat, de résistance : "les Vierges folles", "Thésée et le Minotaure". A l'issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l'écriture spécifique que requiert la tapisserie,...) au sein de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu'elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell'arte, les mythes grecs,..., sublimés par l'éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.   « Le premier exemplaire des  Buveurs  fut une commande d ‘un ami de Saint-Saëns…. Le carton des  Buveurs , tissé à 8 exemplaires revint comme une pomme de discorde dans la correspondance Tabard/ Saint-Saëns, à cause de son coût de tissage.  les Buveurs  témoignent d’une solide joie de vivre et se rattachent au thème fécond de la vigne et des Saisons… » ( Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, p.26). Le contraste thématique est saisissant d’avec les précédents cartons de l’artiste : Orion, Thésée, les vierges folles,…Il retrouvera cette légèreté dans  le braconnier  ou  le bouquet . Un exemplaire de la tapisserie a figuré à l’exposition de 1946 du Musée National d’Art Moderne « la tapisserie française du Moyen-âge à nos jours » (n°297).   Bibliographie : Jean Lurçat, Tapisserie Française, Bordas, 1947, reproduite pl.42 Cat. Expo. Saint-Saëns, galerie La Demeure, 1970 Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998, reproduit p.26 Cat. Expo. Tissages d'ateliers, tissages d'artistes, dix ans d'enrichissement des collections, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 2004, reproduit p.85  
  • Ornements

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°4. 1963.     Lurçat sollicite Saint-Saëns, d'abord fresquiste, dès 1940. Et, pendant la guerre, celui-ci produit ses premiers chefs d'oeuvre allégoriques, tapisseries d'indignation, de combat, de résistance : "les Vierges folles", "Thésée et le Minotaure". A l'issue de la guerre, tout naturellement, il rejoint Lurçat dont il partage les convictions (sur le carton numéroté et les tons comptés,  sur l'écriture spécifique que requiert la tapisserie,...) au sein de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie). Son univers, où la figure humaine, étirée, allongée,  tient une place considérable (comparée notamment à la place qu'elle occupe chez ses confrères Lurçat, ou Picart le Doux),  tourne autours de thèmes traditionnels : la femme, la Commedia dell'arte, les mythes grecs,..., sublimés par l'éclat des coloris et la simplification de la mise en page. Il évoluera ensuite, dans les années 60 vers des cartons plus lyriques, presque abstraits, où dominent éléments et forces cosmiques.     Ce carton s'inscrit justement dans cette veine. Citons le catalogue de 1987 (p.37) : "Ornements, tapisserie purement décorative, s'apparente à Dédale, Biologie (conservée à la Direction du CNRS) Bel Canto, par son style ample, délié, lyrique, très proche des études au pinceau dans lesquelles Saint-Saëns se laissait aller au bonheur de la couleur librement étalée". Ce carton a été tissé à 5 exemplaires.     Bibliographie : Cat. Expo. Saint-Saëns, oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1987 (tapisserie ayant figurée à l'exposition, mais non reproduite dans le catalogue) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, tapisseries, 1935-1979, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1997-1998 (reproduit p.22) Cat. Expo. Marc Saint-Saëns, galerie Moulins, PAD 2010 (reproduit p.16)    
  • Oiseaux et feuillages

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1963.          
  • Le jardin d'amour

     
    Tapisserie, probablement d'Aubusson. 1947.          
  • Paysage à la huppe

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc. 1941.

    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste : 11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuse, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963).

    C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie.

    « Paysage à la huppe» est l’un des 5 cartons conçus par Gromaire pour l’atelier Goubely , et il est emblématique de son style : inspiration d’après les paysages locaux, absence de perspective, aspect décoratif foisonnant (la huppe est comme fondue dans le paysage) et rigoureusement ordonnancé, gamme chromatique resserrée… Cette tapisserie a figuré à l’exposition « La tapisserie française du Moyen-Âge à nos jours » qui s’est tenue au Musée d’Art Moderne en 1946.

    Bibliographie :

    Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, reproduite p.37 (détail)

    Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947, planche 25

    J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, ill. p.61

    Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995, reproduit p.55

    Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999

  • La mare aux oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°II. 1941.
    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste : 11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuse, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie. « La mare aux oiseaux » est symptomatique de l’esthétique tissée de Gromaire, par son caractère extrêmement décoratif et quasi onirique (bien loin de ses œuvres graphiques), par le choix du sujet, à la fois animal et végétal (et même architectural), et très fortement inspiré par la Creuse. Ce qui frappe surtout, c’est l’extraordinaire densité, le foisonnement, la profusion,… qui rendent l’œuvre tissée de Gromaire si inimitable. Cette tapisserie a figuré à l’exposition « La tapisserie française du Moyen-Âge à nos jours » qui s’est tenue au Musée d’Art Moderne en 1946. Bibliographie : Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, reproduite p.34 Muraille et laine, éditions pierre Tisné, 1946, ill. n°51 Cat Expo., Tapisseries d’Aubusson, Luxembourg, Galerie d’art municipale, 1982, n°3 Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995, reproduit p.51 Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999
     
  • Oiseaux de proie

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc signé du cachet, et du fils de l'artiste, n°6/6 1941.
    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste :  11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuse, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra  avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie. « Oiseaux de proie» est l’un des 5 cartons conçus par Gromaire pour l’atelier Goubely pendant la Guerre , et il est emblématique de son style : inspiration d’après les paysages locaux, absence de perspective, aspect décoratif foisonnant et rigoureusement ordonnancé, gamme chromatique resserrée (on notera d’ailleurs, dans cette France occupée, la dominante tricolore du carton)… L’ambiance y est aussi plus inquiétante que dans les autres tapisseries alors tissées. Bibliographie : Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, reproduite p.35 Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947, planche 27 J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957 Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson,  Musée de la tapisserie, 1995, reproduit p.49 Colloque, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992, ill.14 (détail) Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999
     
     
  • Aubusson

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. 1940.
         
    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste :  11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuses, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra  avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie.   « Aubusson» est l’un des 5 cartons conçus par Gromaire pour l’atelier Goubely pendant la Guerre , et il est emblématique de son style « en vitrail », foisonnant et géométrisé. Et si l’on reconnaît quelques-uns des monuments emblématiques d’Aubusson (la tour de l’horloge, l’église Ste-Croix…), que découvre alors Gromaire, la ville apparaît  comme à l’étroit, dans une nature rude et farouche (à laquelle l’artiste s’est montré particulièrement sensible, comme en témoignent ses nombreux dessins) faite de falaises et de cours d’eau tumultueux. De façon intéressante, un exemplaire, retissé en 1960, a figuré sur le paquebot « France », seule tapisserie dont la conception est antérieure à la commande du décor ; quel meilleur symbole de ce qu’un medium (la tapisserie), et un sujet (la terre de France, ses paysages, ses terroirs), vecteurs de traditions, pouvaient simultanément incarner la modernité que portaient le « style France » (Bruno Foucart), et le paquebot « France » lui-même.     Bibliographie : Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, ill. Formes et couleurs, n°5-6, 1942, ill. L’amour de l’art, la tapisserie Française, 1946, ill. p.185 Jean Lurçat, Tapisserie française, Bordas, 1947 J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957 Colloque, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992 Cat. Expo. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Eglise  de Felletin, 1992, ill. p. 25 (et détail en couverture) Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995, ill. p. 53 (et en couverture) Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999 Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Paris, 2006, ill. p.67 Aubusson, Cité internationale de la tapisserie, guide du visiteur, 2016, ill.p.57
  • Fleurs et feuilles

     
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Artiste polyvalent (poète, parolier, peintre, et même antiquaire,….) Saint-Martin, assistant de Lurçat au début des années 50, dessine ses propres cartons à partir de 1956, tissés par la maison Braquenié, à l’univers onirique, à la fois stylisé et théâtralisé : ici, ordre et rigueur (la nature morte, la balustrade en ferronnerie …) contrastent avec la profusion désordonnée, inquiétante des branches de côté.  
  • Le cirque

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Circa 1945.
         
    Femme-peintre, Marguerite Louppe  épouse Maurice Brianchon en 1934. Elle l’assistera régulièrement dans la réalisation de grandes décorations murales; de la même façon, quand Jacques Adnet sollicite Brianchon pour concevoir des cartons de tapisserie dans les années 40, Louppe en fournira elle-même. Le style (perspective, dégradés,…), les thèmes renvoient  habituellement (ici la veine est plus populaire) au grand décor classique « à la française » dont Adnet et la Compagnie des Arts Français se voulaient l’incarnation : bientôt, Lurçat et ses suiveurs balaieront cette esthétique, aux réussites pourtant manifestes.
  • Haute flamme

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°4/4. 1966.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   D’une certaine façon, il y a, avec ce carton, un retour à la figuration. Ou, plus probablement, les concrétions formelles et chromatiques habituelles à l’artiste à l’époque ont-elles pris corps et titre, incarnation donc, dans quelque chose d’habituellement impossible à représenter : le feu, une flamme, l’incendie (en Grèce, dans les Alpilles ?).   Bibliographie : Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, n°72 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Les six cyprès

        Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc signé de l’artiste. 1957.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   L’installation de Prassinos à Eygalières date de 1951, et ses premières tapisseries sont quasi contemporaines : « Cyprès noir » et »Cyprès rouge », de 1952, font partie de ses tous premiers cartons, échos entre une technique et un lieu simultanément découverts. Le sujet est ici repris avec plus d’ampleur ; un des 3 exemplaires est conservé au Musée Municipal d’Arnhem.     Bibliographie : Cat. Expo. Mario Prassinos, œuvre tissé, Galerie la Demeure, 1961, reproduit p.20-21 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, 1974, n°20 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Conte d'hiver

        Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. Avec son bolduc, n°2/4. 1963.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   "Conte d'hiver" est donc archétypique de l'oeuvre tissée de Prassinos, et ce d'autant plus qu'il  "illustre" ici une oeuvre de Shakespeare. S'il a réalisé de nombreux décors scéniques (notamment pour le TNP), le lien tapisserie-théâtre apparaît à l'artiste comme une évidence : "La grande tapisserie fait penser au théâtre....Elle est discours et solennité. Ce n'est pas un hasard si certaines de mes grandes tapisseries portent le nom de tragédies shakespeariennes" (cité dans Cat. Exp. Mario Prassinos, tapisseries monumentales, Arles, 1974).     Bibliographie : Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, 1974, n°53 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984, reproduit p.23 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Le verger

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. 1965.
        De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Notre carton, exposé à la biennale de Lausanne, est une évocation d’ampleur du thème, contemporain, de l’enclos (20 tapisseries exposées en 1966), lui-même écho de l’ »hortus conclusus « médiéval.   Bibliographie : Cat. Expo. 2e biennale internationale de la tapisserie, Lausanne, Musée cantonal des beaux-arts, 1965, ill. p.19 Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.42-43
  • La sylve

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. 1968.
      De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Parfois même, mais rarement avec l’ampleur de notre carton (12 m² !), la Nature se suffit à elle-même, écartant toute narration, en écho à des âges passés de l’Histoire de la Tapisserie : « Verdure du XXe siècle, elle établit les arcs-boutants d’une forêt immuable. » (Paul Caso, Mary Dambiermont, p.56)   Bibliographie : Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.54-55  
  • Enclos végétal

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Circa 1965.
      De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Elle expose en 1966 20 tapisseries sur le thème de l’enclos : si les clôtures y sont absentes, peut-être faut-il y voir néanmoins une allusion à l’ »hortus conclusus » médiéval.   Bibliographie : Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.110  
  • Dragon dans la nuit

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1965.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Le carton exprime l’habituel contraste entre ombres et lumières, typique des cartons de l’époque ; le titre, cependant, lui donne une valeur plus illustrative, comme d’un animal fantastique cracheur de feu (et feu lui-même) qui disperse les ténèbres. Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014
  • Ombres et lumières

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1965.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Cette tapisserie rejoint les préoccupations de Matégot sur les jeux d’ombres et/ou de lumière, qu’il évoque souvent dans ces titres (Cf. “Lumière d’été”, vente Millon-Robert, 7.11.90, n°31, reproduite en couverture du catalogue, “Piège de lumière” conservé au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, et reproduit p.47 du catalogue de l’exposition ). Ici le carton est fortement contrasté, comme un rayon de lumière entre 2 blocs opaques (mais avec des failles) et noirs (mais avec des nuances). A vrai dire, toute la production de Matégot joue sur ces transparences et ces superpositions, comme si la lumière (pourtant fatale à ses couleurs) s’efforçait de traverser la laine. Provenance : Fonds de l’atelier Pinton Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991
  • La flamme

    Tapisserie de Portalegre tissée par l’atelier Fino. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1965.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Carton abstrait caractéristique de l’artiste au milieu des années 60 : l’évocation de la flamme, stylisée en un agressif violet, renvoie à l’intérêt de Matégot pour l’industrie, la technique, mais aussi aux jeux de transparences tissées dont il s’est fait le chantre. Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991
  • Le soleil de Tijuana

    Tapisserie d’Aubusson tissée par les ateliers Pinton d’après le carton de Mathieu Matégot. Bolduc signé. Circa 1960.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Matégot, s’il est un décorateur d’avant-garde, un créateur reconnu de mobilier et d’objets, a réalisé aussi une oeuvre tissée essentiellement abstraite. Mais il ne s’agit pas ici d’abstraction pure : c’est plutôt l’évocation d’un lieu (il y aura aussi” Mindanao”, “Santa Barbara”,…), de son climat, grâce à l’emploi de tous les moyens permis par la tapisserie : transparences, dégradés, battages,… Provenance : Fonds de l’atelier Pinton Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991
  • Soleil carré

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°EX-A. Circa 1965.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… « Soleil carré » (un oxymore) illustre lui aussi le style de Matégot au mitan des années 60, où ombres et lumières s’affrontent : de la partie supérieure droite de la tapisserie, les couleurs, irradiantes, dispersent, de façon concentrique, les ténèbres. Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014
  • Remous

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Circa 1960.
    Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959), rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de nombreuses expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (“Rouen”, 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…) et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés… Remous est un témoignage de l’oeuvre de Matégot vers 1960 : lyrisme, jeu sur les transparences, appel à la virtuosité technique des lissiers (passages de tons, dégradés, …). Son titre évocateur rappelle également l’intérêt de l’artiste pour des sujets aquatiques (cf. ses “Régates”) traités de façon abstraite-métaphorique. Bibliographie : Cat. Exp. Les tapisseries de Mathieu Matégot, galerie La Demeure, 1962 (notre tapisserie y est reproduite) Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991
  • Sirius

     
    Tapisserie de Portalegre tissée par l’atelier Fino. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°3/6. Circa 1965.
      Matégot, d'abord décorateur, puis créateur d'objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959),  rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d'abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales ("Rouen", 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI...)  et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d'autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l'abstraction, lyrique d'abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés...   Le traitement lyrique, entre ombres et lumières, est caractéristique du Matégot cartonnier du milieu des années 60 : souvent sombres, ses tapisseries de l’époque laissent pénétrer une étincelle de clarté : quoi de mieux que l’étoile Sirius pour cela ?   Bibliographie : Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014
  • Structure et lumière

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. 1964.
     
        Matégot, d’abord décorateur, puis créateur d’objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959),  rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d’abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales (« Rouen », 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI…)  et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d’autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l’abstraction, lyrique d’abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés…     « Structure et lumière » a valeur programmatique : à l’époque, les tapisseries de Matégot sont fortement contrastées, et visent à des effets de transparence, comme de vitraux (cf. »Piège de lumière », « Ombres et lumières »….). Quant à la « structure », elle renvoie indifféremment au travail d’architecte-décorateur de Matégot, dont la fonction est d’agencer l’espace, de l’occuper, mais, surtout, à organiser l’espace même de la tapisserie, nonobstant son apparent lyrisme désordonné.     Bibliographie : Madeleine Jarry, la Tapisserie art du XXe siècle, Office du Livre, 1974, reproduite n°115 Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991, reproduite p.44 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014, reproduite p.335 (avec l’artiste devant lors de l’exposition de 1990)
  • Cap Canaveral

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1970.
     
  • Santa Barbara

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1965.
     
  • Les eaux dormantes

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1970.
     
  • Icare

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Tabard. N°1/6. Circa 1965.
     
  • Algues en profondeurs

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1960.
     
  • Vercors

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1965.
    Maurice André a séjourné à Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Au mitan des années 60, le style d’André se rapproche de celui de Matégot, où battages, piqués, pointillés sont la norme. Déclinaison de verts et formes triangulaires servent ici d’équivalents plastiques au massif du Vercors.
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton.
    N°1/6. Circa 1970.
    Maurice André a séjourné Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Dans l’ultime style d’André, la géométrie et ses aplats sont tempérés d’hachures, rayures et autres dégradés.
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par les tapisseries de France. Circa 1960.
    Maurice André a séjourné Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Toujours géométrique (jusqu’à l’abstraction dans les années 70), le style de Maurice André n’est encore ici que cubisant, comme kaléidoscopique : on distingue des oiseaux, des racines, des vagues et une cage peut-être,…, des thèmes que l’on retrouve chez Lurçat.
     
     
  • Linéaire

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1974.
       
    Maurice André a séjourné Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot. Dans l’ultime style d’André, la géométrie et ses aplats sont tempérés d’hachures, rayures et autres dégradés.
     
     
  • Aubusson

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Andraud-Dethève. 1943.
       
    Maurice André a séjourné à Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot.   Premier carton de Maurice André, “Aubusson” témoigne à la fois  de son adhésion aux principes techniques de Lurçat (tons comptés, aplats…) et de ce qui l’en distingue en termes esthétiques. (de même que de Gromaire, qui a traité le même sujet quelques années auparavant). C’est en fait de Dubreuil, dont il est le gendre, qu’il se montre alors proche; son émancipation stylistique viendra peu après. L’importance historique de ce carton est indéniable: il est l’un des rares à illustrer la ville (encore plus synthétisée que chez Gromaire) à une époque où la Renaissance de la Tapisserie n’est encore qu’embryonnaire.  
  • Nuit sidérale

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1965.
     
     
    Maurice André a séjourné à Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot.     Au mitan des années 60, le style d’André se rapproche de celui de Matégot, où battages, piqués, pointillés sont la norme. Par son thème,  son traitement, sa gamme chromatique, son format, notre carton est proche de « Grand nocturne », conservé au Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine d’Angers.
  • Le soleil d'Apremont

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc signé, n°1/4. Circa 1965.
       
    Maurice André a séjourné à Aubusson pendant toute la guerre. Fondateur du groupe coopératif « Tapisserie de France », et membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), il développe une esthétique  personnelle, loin de Lurçat, fait de rigoureux aplats cubisants, dans une gamme chromatique souvent épurée, et reçoit d’ambitieuses commandes publiques, pour le Conseil de l’Europe à Strasbourg ( « L’Europe unie dans le Travail et la Paix »), ou le Pavillon Français pour l’Exposition de 1958 à Bruxelles («  La Technique moderne au service de l’Homme »). Tout naturellement (et comme Wogensky, Prassinos,…), il évolue ensuite vers l’abstraction, d’abord plutôt lyrique puis dans un style de plus en plus géométrique, dans une trajectoire très proche de celle de Matégot.   Au mitan des années 60, le style d’André se rapproche de celui de Matégot, fait d'assemblages lyriques de formes triangulaires, dans une gamme chromatique homogène, et parsemées de striures, taches, tavelures,... souvent noires, où différentes techniques propres à la tapisserie sont mises à contribution  pour accentuer l'effet de volume et de profondeur.
     
  • Les Champs-Elysées

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. 1945.
        La place, conséquente et particulière, qu’occupe Maurice Brianchon dans la rénovation de la tapisserie tient à ses relations avec Jacques Adnet. Enseignant à l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, Brianchon réalise des décors muraux ainsi que plusieurs décors de théâtre, et, pendant la guerre, 6 cartons pour la Compagnie des Arts Français (qui seront, avec les 2 consentis aux Manufactures Nationales, les seuls de l’artiste). Si son style le rapproche des Nabis (et singulièrement de Vuillard), ses thèmes, en tapisserie, renvoient à la grande tradition française, dont la Compagnie des Arts Français se veut alors l’incarnation : faunes, divinités, spectacles anachroniques,…. sont évoqués de façon poétique et onirique, très précieuse et raffinée. "Le Ballet", carton tissé aux Gobelins est contemporain; s'il conserve ici la composition générale (acteurs sur "les planches" dans des costumes proches de ceux alors conçus par l'artiste pour les "Fausses confidences" de Marivaux, décors latéraux, perspective...), Brianchon fait ici le choix de la monochromie et, une fois n'est pas coutume, le carton tissé dans les ateliers privés est de plus grandes dimensions que celui exécuté dans les Manufactures Nationales.     Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres-cartonniers, Editions Tel, 1957 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992 Colloque Jean Lurçat et la renaissance de la Tapisserie à Aubusson, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1992, ill. n°9 Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la IVe République, Beauvais, galerie nationale de la tapisserie, 1997
  • Danseuses cambodgiennes

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc de la galerie Verrière, n°1/4. Circa 1965.
    Méconnue aujourd’hui, la contribution de Maurice Ferréol, dans les années 60, à la tapisserie figurative, est tout à fait remarquable. Il s’est imposé comme une sorte d’imagier populaire, où l’emploi des couleurs pures permet d’exacerber le dessin, comme enfantin, des figures. Qu’ont-elles à voir avec le Cambodge, ces figures bariolées, masquées, aux costumes extravagants ? Elles ne sont que prétexte à profusion de couleurs et de motifs, dans le style si particulier de Ferréol.
  • La cueillette

    Tapisserie. 1943.
        Artiste polyvalent (graveur, médailleur, céramiste, fresquiste…), Savin est sollicité pendant la guerre  par Guillaume Janneau, qui admire la monumentalité intemporelle et réaliste de son esthétique (et dont il soupçonnait qu’elle n’aurait nul besoin de transposition pour convenir à la Tapisserie), pour concevoir des cartons pour les Manufactures Nationales : « les plaisirs et les travaux champêtres » ( 4 cartons), puis les « 12 mois de l’année » sont créés simultanément à son travail avec la Compagnie des Arts Français. L’influence des aspects techniques de la tapisserie médiévale est très prégnante chez l’artiste, attentif aux colorants naturels en gamme réduite, aux formes simples permises par la technique du gros point,… Il fut l’un des artistes les plus représentés à l’exposition séminale de 1946, avec 7 pièces (seuls Lurçat, Saint-Saëns et Gromaire en eurent plus).   « La cueillette » est contemporaine du carton conçu pour les Gobelins : « La cueillette des pommes », issue de la tenture sur « les plaisirs et travaux champêtres ». On y trouve les mêmes caractéristiques propres à l’artiste : gamme chromatique limitée mais vive, formes simplifiées et monumentales, densité de la composition, et une saveur rustique tout droit venue de la tapisserie médiévale.     Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française du Moyen-âge à nos jours, Paris, Musée d’art moderne, 1946 Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales sous la IVe République, Beauvais, Galerie nationale de la Tapisserie, 1997 Cat. Expo. La Manufacture des Gobelins dans la 1ère moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la Tapisserie, 1999
     
  • Soleil d'hiver

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. N°1/1. Circa 1980.
          Michel Degand, artiste protéiforme (peintre, sculpteur, illustrateur,…), a, en plus de 50 ans de création, conçu une centaine de cartons de tapisserie, dans une inspiration sans cesse renouvelée, parfois onirique ou « cosmique » (à la Wogensky), d’autres fois « technologique »(à la Millecamps), souvent lyrique, avec un intérêt marqué pour le matériau, et la plupart tissés chez Pinton, à Felletin.   Le soleil est un leitmotiv chez l’artiste ; mais, dans cette composition fragmentée, il a recours, comme le fera Sautour-Gaillard dans les années 90, à des retissages (avec un point plus fin), comme collés dans le motif, de fragments de tapisseries anciennes, suscitant d’insolites confrontations.    
  • Eveil du jour

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°1/1. Circa 1980.
             
  • Trois variations sur un thème géométrique simple

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1970.
      Créateur polymorphe, à la fois peintre, écrivain, critique, théoricien, historien de l’art,   Seuphor a cotoyé les avant-gardes parisiennes dès les années 20 : il fonde le groupe « Cercle et Carré » qui se réclame des principes néo-plasticiens de Mondrian, dont il est proche, et n’aura de cesse de se faire le héraut de cet art abstrait géométrique. Dans les années 50, il développe ses « dessins à lacunes à traits horizontaux » pour lesquels il est principalement connu en tant qu’artiste. C’est de ces œuvres que procèdent les tapisseries de Seuphor, tissées dans les Manufactures Nationales à la fin des années 60.   « Trois variations...» relève également de cette esthétique où les bandes noires horizontales plus ou moins denses contrastent avec les espaces unis, dans une tension entre vides et pleins, entre couleurs alternées, qui constituent l’essence même du néoplasticisme.  
  • Papillons de cocagne

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1970.
    Michèle van Hout le Beau a réalisé de nombreux cartons dans les années 60-70, travaillant avec de nombreux ateliers à Aubusson, et obtenant des commandes publiques (elle participa, avec d’autres, Soulages, Lagrange, Alechinsky,…, à la décoration des Boeing 707 transatlantiques d’Air France). Son écriture s’articule souvent autours de couleurs stridentes (très années 70), sur lesquelles se développent feuillages, personnages ou animaux stylisés. Notre carton, aux teintes acides, est d’ailleurs très caractéristique du style de l’artiste; on peut aussi y observer, sur un thème abondamment développé par Lurçat, la différence de traitement des papillons : le sujet est un prétexte à des évocations géométriques colorées proches de l’abstraction.
  • Rêve gris

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. Circa 1980.
    Artiste non référencée, Monique Brix a donné quelques cartons à Aubusson, tissés chez Glaudin-Brivet ou chez Pinton.    
  • Valise fleur III

     
    Tapisserie tissée dans l’atelier de tapisserie d'Angers. Avec son bolduc signé, n°1/6. 2002.  
     
    Membre de l’Atelier de Tapisserie d’Angers (ATA) depuis 1988, Muriel Crochet a d’abord pratiqué la tapisserie de lisse traditionnelle, tissant Tourlière ou Wogensky, mais aussi ses propres cartons, comme en témoigne (à petite échelle) notre amusant « Valise fleur » à l’humour savoureux. A l'image d'autres membres de l'ATA, elle s’est plutôt orientée depuis vers l’art textile.   Bibliographie : Cat. Expo. l'A.T.A. 30 ans de création textile, Abbaye du Ronceray, 1999  
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé du cachet de l'artiste, n°1/6. Circa 1990.
          Protagoniste majeur de l’art cinétique (et plus particulièrement de l’art lumino-cinétique), inventeur du « spatiodynamisme », intrinsèquement lié aux innovations technologiques et d’ingéniérie des années 60-70 (ordinateurs….), Schöffer est surtout connu pour ses sculptures-échafaudages, qu’il aurait voulu développer à l’échelle grandiose de l’architecture (projet d’une tour pour le quartier de la Défense). Ses créations pluridisciplinaires (collaborations avec Boulez, Barrault ou Béjart), sa volonté d’art total, et le goût prononcé des pouvoirs publics de l’époque pour les arts cinétiques et « technologiques » le font solliciter par l’atelier de recherche textile du Mobilier National, pour lequel il donnera « Murlux », fait de tubes plastiques entremêlés, sertis dans un cadre de métal, que la lumière pouvait traverser, et autour duquel le spectateur pouvait tourner. Cette réalisation restera sans suite, et 2 autres cartons seront tissés aux Manufactures nationales(« Vartap I et II »), relevant d’un art optique plus sage, à la suite de Vasarely ou d’Agam.   Notre carton s’inscrit à mi-chemin de ces réalisations : certes, les matériaux sont traditionnels (même si le recours aux fils métalliques est abondant), ainsi que la bi-dimensionnalité ; néanmoins, le découpage en bandes et échancrures rappelle les assemblages hétéroclites des tours de l’artiste (même si le principe organisateur en reste la symétrie) : un carton tout à fait singulier donc, rare témoignage tissé d’un artiste profondément original.
  • Composition

     
    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé, n°EA1. Circa 1980.
       
    C’est peut-être sa proximité avec Pierre Vago, architecte dont elle était la femme, qui a amené Nicole Cormier à s’intéresser à l’art mural (cf. « Soleil levant » à l’Université de Villeneuve d’Ascq) ; elle réalise dans les années 70 quelques tentures à base de feutrine, et pièces de coton cousues, et fait tisser quelques cartons chez Pierre Daquin notamment.
  • Solaire

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1970.
    Spécialiste des bouquets, Odette Caly a réalisé de nombreux cartons pour Aubusson, tissés chez Pinton, Henry ou Hamot. Son inspiration, plutôt champêtre d’habitude, s’est orientée ici vers des fleurs plus exotiques, soulignées par le fond vert. Bibliographie : Collectif, Caly, Publications filmées d’art et d’histoire, 1972, reproduit n°24
  • Chant d'oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
        Spécialiste des bouquets, Odette Caly a réalisé de nombreux cartons pour Aubusson, tissés chez Pinton, Henry ou Hamot. Le décor végétal est ici animé d’oiseaux, dans une inspiration que n’aurait pas reniée Henri Ilhe.   Bibliographie : Caly, Publications filmées d’art et d’histoire, 1972      
  • Horizon bleu

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier 3 pour la galerie Attali. Avec son bolduc, n°1/6. 1976.
       
     
    Protagoniste de l’abstraction géométrique et, à ce titre, défendu par la galerie Denise René , grande promotrice de la tapisserie abstraite (« Distances », fut tissé en 1973, l’un des derniers cartons à être tissé chez Tabard pour la galerie) , Morisson se singularise par ses compositions en bandes chromatiquement harmonisées en dégradés. C’est cette esthétique qui prévaut dans notre tapisserie ; si l’atelier A3 s’est plutôt illustré dans le tissage d’abstraits lyriques (Alechinsky, Arthus-Bertrand, Miotte…), plus propices à des pas de côté techniques, le spectre de ses réalisations est en réalité très large : Cathelin, Malel, Lindström, Druillet….voire, géométrique aussi, Mortensen.  
  • La vérité cruelle d'un ancien jeu

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc. 1970.
        Surtout connu comme graveur (et d’ailleurs considéré comme l’un des plus importants du XXe siècle), Pierre Courtin a conçu quelques cartons de tapisserie (dont l’une de 110 m² (!) est conservée au Bureau International du Travail à Genève), dont certains, comme le nôtre,  sont justement repris de ses gravures. On retrouve, dans notre pièce, l’esthétique très personnelle de l’artiste, faite d’étranges assemblages de formes géométriques, qui ne sont pas sans rappeler les motifs de certaines civilisations disparues (sud-américaines notamment). Etrange aussi est la gamme chromatique choisie ici par l’artiste, loin des forts contrastes de tons propres à ses confrères cartonniers.            
  • Tropiques

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Circa 1955.
    De retour en France dans les années 50, après un long séjour en Argentine, Berroeta donne alors de nombreux cartons dans un style d’abord figuratif (animaux, personnages,…) puis qui se tourne vers l’abstraction, comme dans sa peinture. Influence du cubisme et lyrisme des couleurs cohabitent ici dans un carton qui est peut-être une réminiscence de l’Amérique du Sud.  
  • Composition

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1950.
        De retour en France dans les années 50, après un long séjour en Argentine, Berroeta donne alors de nombreux cartons dans un style d’abord figuratif (animaux, personnages,…) puis qui se tourne vers l’abstraction, comme dans sa peinture.   S’il reprend le motif des poissons, très répandu dans la tapisserie de l’époque (cf. Lurçat, Picart le Doux), Berroeta peut prétendre à une réelle légitimité dans un sujet qu’il a traité à plusieurs reprises, dans « Mer du Sud » par exemple.    
  • Vendémiaire

       
    Tapisserie tissée par Coffinet pour Ami de la Paix. Circa 1945.
       
  • Bouquet d'automne

     
    Tapisserie  d'Aubusson. N°EA1. Circa 1975.
       
    Elève de l’ENAD, Goffinet a été un proche collaborateur de Dirk Holger, dont l’influence (de même que celle de Prassinos) est notable dans ses rares cartons tissés. Il a, comme ici, parfois tissé lui-même ses cartons.
  • Métamorphoses

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton pour la Compagnie des Arts Français. Avec son bolduc illisible. Circa 1950.
       
    Disciple de Jacques Adnet, Pothier donne ses premiers cartons (dont notre « Métamorphoses ») pour celui-ci, tissés chez Pinton pour la Compagnie des Arts français, avant de concevoir 5 cartons pour les Manufactures Nationales. Son œuvre, exubérante, foisonnante, fortement teintée de surréalisme, mais aussi inspirée par l’art d’Arcimboldo (ce qu’il revendique), est à nulle autre pareille. Elle témoigne, comme chez d’autres peintre-cartonniers qui lui sont contemporains, de la référence, alors incontournable, aux mille-fleurs médiévales.   A ces différentes influences (qui donnent une onirique étrangeté à notre carton), Pothier adjoint dans « Métamorphoses » son goût pour la monochromie (3 teintes !) et un humour certain (la discrète signature incluse dans le corps du personnage (?) de gauche). Ce carton sera repris, inversé et agrandi, pour élaborer « Madrépores en fleurs » (Gobelins, 1961).
  • Fleurs éclatées

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1980.
        Essentiellement sculpteur, Segeron a donné quelques cartons, tissés chez Legoueix à Aubusson. Dans la variété des titres et des coloris, on retrouve toujours les mêmes formes-motifs éparpillés, comme déchiquetés, tels d’étranges rhizomes ou réseaux capillaires.
  • Gestation

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°2/6. Circa 1980.
        Essentiellement sculpteur, Segeron a donné quelques cartons, tissés chez Legoueix à Aubusson. Dans la variété des titres et des coloris, on retrouve toujours les mêmes formes-motifs éparpillés, comme déchiquetés, tels d’étranges rhizomes ou réseaux capillaires.
  • Couple génétique

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    On retrouve ici, dans cet apparemment unique carton, la sûreté de trait et la pureté de dessin de Trémois (surtout connu comme graveur et illustrateur, bien que Grand Prix de Rome de Peinture),  et son goût pour le traitement du corps humain : étreintes amoureuses et méditations sur la science moderne y sont associées en un insolite raccourci propre à l’artiste.
  • Courrier Sud

     
    Tapisserie d’Aubusson, éditée par Jean Laurent. Avec son bolduc, n°1/6. 1976.
    Connu pour sa peinture géométrique faites parfois d’éléments machinistes, Gachon, d’origine aubussonnaise, a dessiné quelques cartons. Le nôtre reste éloigné de la veine habituelle de l’artiste.
  • Les gaîtés du soir

     
    Tapisserie d'Aubusson, tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1. Circa 1968.
    Connu pour sa peinture géométrique faites parfois d’éléments machinistes, Gachon, a dessiné quelques cartons de tapisserie, et ce, dès son plus jeune âge, puisque dès la fin des années 60, il était en relation avec l’atelier Tabard. Notre carton témoigne de l’influence de l’abstraction lyrique sur le jeune artiste, une orientation finalement assez peu représentée en tapisserie.
  • Epouvantail de lunes

    tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pérathon. Avec son bolduc, signé de l'artiste, n°1. Circa 1970.
    Plus connu pour ses tentures mécaniques proches de l’univers de Picart le Doux, Hurtu  a pu concevoir quelques rares cartons plus inspirés, tissés manuellement.
       
  • Le village d'Eze

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Jean Laurent. N°3/6. Circa 1980.
       
    Dans un style post-cubiste décoratif proche de celui de Toffoli, Raymond Poulet a su traduire l’un des sites les plus spectaculaires de la côte d’Azur.
  • Jonques

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Jean Laurent. N°3/6. Circa 1990.
     
    A l’instar de Toffoli, Raymond Poulet a parcouru le Monde, et ses voyages lui ont servi de thèmes d’inspiration.  
  • Paysage au flamboyant

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Jean Laurent. N°6/6. Circa 1990.
     
    A l’instar de Toffoli, Raymond Poulet a parcouru le Monde, et ses voyages lui ont servi de thèmes d’inspiration.  
  • Marché aux chameaux

     
    Tapisserie d'Aubusson éditée par Jean Laurent. 1980.
     
      A l’instar de Toffoli, Raymond Poulet a parcouru le Monde, et ses voyages lui ont servi de thèmes d’inspiration ; l’inspiration orientaliste n’a guère précédents en tapisserie que chez Bezombes.  
  • La souche

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1960.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Etrangement, si le titre est naturaliste, le carton opine lui vers l’abstraction, dans une sorte d’épure des cartons figuratifs de Fumeron où l’on reconnaît encore le cercle jaune-soleil caractéristique de l’artiste.
  • Poissons de la lune

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Sous la lune, rousse, s’ébattent poissons, papillons, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°1/6 Circa 1960.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Carton abstrait typique de l'artiste, dans une veine qui le rapproche de Borderie ou de Wogensky, et qui témoigne de son invention sans cesse renouvelée.
  • Mirage

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc. Circa 1965.
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Intéressant carton de Fumeron dans sa meilleure veine abstraite, qui le fait ici l’égal de Matégot
     
     
     
  • Soleil de corail

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons chinés, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.
  • L'Odyssée

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc signé, n°1/6. Circa 1965.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Fumeron, dans le courant des années 60, évolue donc, comme certains de ses pairs (Matégot, Wogensky,…) vers l’abstraction. Ses compositions sont alors parfois inspirées de grand textes (Cf. “ Hamlet”) traduits dans un kaleidoscope de couleurs très personnelles.  
  • Reflets

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 1960.
        Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Sous le soleil, rouge, s’ébattent poissons, insectes, homard, dans une composition onirique typique de l’artiste : on retrouve par exemple nombre de ces motifs dans « Avant l’homme », tissé par les Gobelins (cf. Cat. Expo.« le Mobilier National et les Manufactures Nationales des Gobelins et de Beauvais sous la Ive République », Beauvais, 1997)
  • Reflets d'argent

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Trame verticale des branchages dans lesquels évoluent des poissons, cachant un soleil rougeoyant : toute la fantaisie de Fumeron est réunie dans ce typique carton.  
  • Composition

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° EA. Circa 1960.
      Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l’Etat, avant de participer à la décoration du paquebot “France”. D’abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l’abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Carton abstrait typique de l'artiste, dans une veine (et une gamme chromatique !) qui le rapproche de Borderie ou de Wogensky, et dont les réalisations de l’époque, bien qu’oubliées, n’ont rien à envier à celles de ses pairs.  
  • Soleil couchant

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. N° 2/6. Circa 1970.
       
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80. Motif récurrent chez Fumeron, le soleil couchant (orange ou rouge) apparaît ici voilé derrière un rideau d’arbre, dans un carton proche de l’abstraction.
       
  • Sumatra

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc signé, n°EA. Circa 1960.
       
     
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   La touche d’exotisme revient épisodiquement chez Fumeron dans les années 60 : on pense à ses cartons « Osaka », « Samouraï » ou «la mousson ». Nulle évocation littérale pourtant : le cercle (Soleil ?) en partie obstrué reste un leitmotiv, quel que soit le titre.  
  • Sève blanche

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
       
     
    Fumeron réalise ses premiers cartons (il en réalisera plus de 500) dès les années 40, en collaborant avec les ateliers Pinton, puis en recevant de nombreuses commandes de l'Etat, avant de participer à la décoration du paquebot "France". D'abord figuratif, et influencé par Lurçat, il évolue vers l'abstraction, avant de revenir vers une figuration colorée et réaliste à partir des années 80.   Le titre renvoie à la fibre naturaliste de l’artiste (Cf. « la souche »). A cette époque, et quels que soient les titres, quasi tous les cartons comprennent un cercle coloré (= la lumière) obstrué de solides verticales.  
  • Lente approche

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
       
  • La roue

    Tapisserie d’Aubusson tissée par Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d’oiseaux , le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert). Fond kaki, inspiration des millefleurs médiévales, oiseaux fourmillants, tous les éléments propres aux cartons de Perrot sont ici réunis.
    Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982
  • Hommage à l’abbé Breuil

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1970.
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d’oiseaux , le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert). Etonnant carton inspiré des peintures de la grotte de Lascaux, où la tapisserie n’a jamais autant mérité son nom d’art pariétal ; la part de Perrot y est finalement assez modeste : saturation des couleurs (notamment du fond, entre parme et rose), densification des motifs (plus éparpillés dans la grotte), tavelures étalées,…Si Perrot a multiplié les cartons –hommages ( à Pergaud, à Redouté, à Audubon,….), celui-ci vaut surtout pour la proximité avérée de l’artiste et du dédicataire, « le pape de la Préhistoire » : l’hommage ne tient pas ici qu’à l’artificialité d’une commande publique. Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982.
  • Rambouillet

    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1970. Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l'issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l'Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique : un foisonnement de papillons ou d'oiseaux , le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s'inspirera aussi Dom Robert). René Perrot est pour l'essentiel un artiste animalier, qui d'habitude stylise. Sa veine décorative est contrebalancée ici par le traitement extrêmement réaliste du cerf, inhabituel dans la tapisserie de l'après-guerre. Le titre du carton renvoie  aux grandes chasses françaises qu'il a abondamment illustré, par exemple dans "Sologne", déposé au Musée de la Chasse de Gien par le Mobilier National.    
  • Hibou

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. 1955.
    Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l'issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l'Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d'oiseaux , le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s'inspirera aussi Dom Robert). Notre tapisserie est exemplaire des portraits d’oiseaux de l’artiste ; le hibou y apparaît, comme souvent, associés à d’autres oiseaux, sur un fond inspiré des « mille-fleurs » médiévales. Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982.
  • La loi

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Rivière des Borderies. Avec son bolduc. 1951.
        Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent,  se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Les représentations ornithologiques, qui se déclinent chez Perrot à l’infini, sont capables d’une extraordinaire variété d’allégories : par exemple avec « la discorde » et « la méditation » pour le Palais de Justice de Paris qu’illustrent respectivement tétras et chouettes. Rien de tel ici qu’un aigle majestueux à l’œil sévère, inspirant le respect,  pour incarner « la Loi ».   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982  
  • Tauromachie

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Rivière des Borderies. 1946.
          Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Tapisserie atypique dans l’œuvre de Perrot : gamme chromatique audacieuse de stridence, traitement inhabituellement épuré, thème singulier, comme chorégraphié, et impliquant la figure humaine ; on est près de Saint-Saëns. Mais peut-être s’agit-t-il là d’un carton de commande ?   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982      
  • Oiseaux

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par la coopérative Tapisseries de France. 1952.
            Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Si, en tapisserie, les oiseaux sont récurrents chez Perrot (comme une marque de fabrique !), le fond à motif de paysage est rare. Pourtant, l’artiste a produit de nombreuses gouaches au gré de ses déplacements (le Doubs, l’Auvergne, Collioure, les Canaries….), œuvre sensible et, restée, pour l’essentiel, confidentielle.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982    
  • Bouquet d'artifice

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton Avec son bolduc signé de l'artiste. Circa 1960.
        D’abord affichiste, puis artiste-ethnographe pendant la guerre, Perrot commence son oeuvre de peintre-cartonnier à l’issue de celle-ci : il concevra près de 500 cartons, obtenant de nombreuses commandes de l’Etat (33 cartons, Perrot est le cartonnier du XXe siècle le plus représenté dans les collections du Mobilier National !), la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  traité en aplats (sans chinés, sans piqués) un foisonnement d’animaux (d’oiseaux le plus souvent), se détache, sans perspective, sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs médiévales.   Comme une pyrotechnie florale, « Bouquet d’artifice » déploie en gerbe les différentes variétés, même légèrement stylisées, dans une frénésie de couleurs accentuée par le fond noir : une ode à la Nature.     Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité Internationale de la Tapisserie, 2023  
  • La mort du lièvre

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Rivière des Borderies. 1946.
     
        Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).     L’une des plus anciennes tapisseries de Perrot, contemporaine de « la chasse au renard » qui figurait à l’exposition séminale de 1946, notre carton témoigne de la première inspiration de Perrot : goût pour la Nature, les animaux, intérêt pour la botanique, la géologie, pour les paysages habités (l’homme est absent ici, mais il habite le village, il est chasseur )… L’artiste-ethnographe recycle en tapisserie les observations menées pour le Musée des Arts et traditions populaires pendant la guerre.       Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982, ill. p.83 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023
  • Faisan

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé. Circa 1960.
          Perrot commence son oeuvre de cartonnier à l’issue de la guerre, réalisant près de 500 cartons, avec de nombreuses commandes de l’Etat, la plupart tissées à Aubusson. Son style éminemment décoratif et chatoyant est très caractéristique :  un foisonnement de papillons ou d’oiseaux, le plus souvent, se détache sur un fond végétal, dans le goût des tapisseries mille-fleurs (dont s’inspirera aussi Dom Robert).   Sujet ornithologique, foisonnement des motifs inspiré des mille-fleurs médiévales, fond uni en aplat (en l’occurrence le fameux « bleu Perrot » comme le nommait les ateliers Pinton, utilisé de façon récurrente) font de notre carton un modèle exemplaire de l’art de Perrot à partir des années 60.   Bibliographie : Tapisserie, dessins, peintures, gravures de René Perrot, Dessein et Tolra, 1982 Cat. Expo. René Perrot, mon pauvre cœur est un hibou, Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2023
     
  • Le rouge et le noir

     
    Tapisserie tissée à Aubusson par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
        Protagoniste du renouveau de la tapisserie en Belgique à la suite du collectif “Forces murales”, Lucas donna quelques cartons à la manufacture Braquenié de Malines vers 1956-1957, dans un style qui n’est pas sans rappeler l’oeuvre de Picart le Doux.
     
  • Composition

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc effacé, signé de l’artiste. 1964 ou 1965.
    Très vite peintre abstrait, Mortensen s’installe à Paris en 1947, et expose bientôt, avec d’autres tenants de l’abstraction géométrique, à la galerie Denise René. Et, en 1952, avec le concours de François Tabard et de Vasarely s’ouvre à la galerie l’exposition “12 tapisseries inédites”, où figurent, aux côtés de Le Corbusier ou Léger, des oeuvres de Deyrolle, Taueber-Arp ou Mortensen, qui sont ainsi les premiers peintres abstraits à être tissés : un nouveau mode d’expression est ainsi né (n’oublions pas que nous sommes alors dans l’outrageuse domination du “style Lurçat”), dont se réclameront ensuite Gilioli, Matégot ou Tourlière. La participation de Mortensen aux “tapisseries René-Tabard” durera jusqu’en 1968, bien qu’il soit rentré au Danemark dès 1964. Les 14 tapisseries de l’artiste qui seront tissées reprennent ses grandes compositions géométriques, aux couleurs claires, vives et contrastées, aux grands aplats colorés, rendus avec bonheur par les liciers de l’atelier Tabard. Notre tapisserie est l’une des 3 tapisseries de Mortensen restées sans titres tissées par l’atelier Tabard en 1964-1965 (cf. répertoire des tapisseries tissées par l’atelier Tabard); toutes les 3 sont restées uniques.
    Bibliographie : Cat. Expo. Aubusson, la voie abstraite, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1993
  • Saint-Mars (composition bleus noir jaune rouge blanc)

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. 1963.
    Très vite peintre abstrait, Mortensen s'installe à Paris en 1947, et expose bientôt, avec d'autres tenants de l'abstraction géométrique, à la galerie Denise René. Et, en  1952, avec le concours de François Tabard et de Vasarely s'ouvre à la galerie l'exposition "12 tapisseries inédites", où figurent, aux côtés de Le Corbusier ou Léger, des oeuvres de Deyrolle, Taueber-Arp ou Mortensen, qui sont ainsi les premiers peintres abstraits à être tissés : un nouveau mode d'expression est ainsi né (n'oublions pas que nous sommes alors dans l'outrageuse domination du "style Lurçat"), dont se réclameront ensuite Gilioli, Matégot ou Tourlière. La participation de Mortensen  aux "tapisseries René-Tabard" durera jusqu'en 1968, bien qu'il soit rentré au Danemark dès 1964. Les 14 tapisseries de l'artiste qui seront tissées reprennent ses grandes compositions géométriques, aux couleurs claires, vives et contrastées, aux grands aplats colorés, rendus avec bonheur par les liciers de l'atelier Tabard.   « L’une des plus belles » tapisseries de Mortensen, d’après Valentine Fougère (Tapisseries de notre temps, Paris, 1969), « Saint-Mars » , au titre obscur, est dérivée d’une estampe de 1962. Le style, très géométrique, et cerné de liserés, aux couleurs primaires en aplat, est caractéristique de l’œuvre de Mortensen en 1961-1962. Ce modèle, conservé à la fois au Mobilier National (un achat auprès de la galerie Denise René dès 1963) et à la Cité de la Tapisserie d’Aubusson, a été tissé en 2 formats : les dimensions de notre exemplaire correspondent à celui de la Cité. Provenance : collection Denise René
     
    Bibliographie : Madeleine Jarry, la Tapisserie, art du XXe siècle, Fribourg, 1974, ill. n°145 Cat. Expo. Aubusson, la voie abstraite, Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1993, ill. p.14 (in situ dans la galerie Denise René lors d’une exposition en 1964), et p.32 Actes du colloque, la tapisserie hier et aujourd’hui, Paris, 2011, ill. n°6 p.213 Guide du visiteur, nef des tentures, Cité internationale de la Tapisserie, 2016, Aubusson, ill. p.84
  • Garrigue de printemps

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Jean Laurent. Avec son bolduc, n°3/8. 1976.
       
    Si Debiève a conçu de nombreux cartons, dans une esthétique typique des années 40 (« le remailleur de filets », « le potier »,….), ils ont pour l’essentiel été imprimé sur tissus De façon plus confidentielle, il a été tissé à Aubusson, et ses cartons sont proches de sa peinture inspirée de la Provence.
     
  • Le veilleur

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc. 1948.
     
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. Symptomatique de l’époque héroïque de la fin des années 40 qui a vu aussi s’épanouir les talents balbutiants de Tourlière, Lagrange, Matégot,…, tous encore jeunes, inspirés par Lurçat, et tâchant de s’en singulariser, mais restant encore figuratifs, « le veilleur » affirme, dans un style lyrique et coloré, sa proximité d’avec la vie quotidienne (notons le détail du chandail rayé), en même temps qu’une forte connotation symbolique : un lanceur d’alertes en des temps incertains. Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, ill. p.131 Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989, ill. p .15 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989 Cat. Expo. Jean Lurçat, compagnons de route et passants considérables, Felletin, Eglise, 1992, ill. p.46
  • Vega

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Bolduc signé de l’artiste, n°2/4. 1967.
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. « Vega » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand. Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989
  • Oiseau pilote

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. 1969.
    Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”. « Oiseau Pilote », au singulier, comme la trajectoire « chronotissée » dans un azur rouge (cf. « Oiseaux de Midi », ou « Envol », de la même année) d’une forme (une force même !) qui guide et oriente : à suivre donc… Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989 Cat. Expo. Tissages d’ateliers-tissages d’artistes, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 2004
  • Serpent d'étoiles

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc signé de l'artiste. 1961.
            Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”.   « Serpent d’étoiles » renvoie à la constellation éponyme (mais aussi à l’œuvre de Giono), à une époque (toutes les années 60) où son goût pour un absolu lyrique pousse Wogensky à traiter les astres, l’Espace, les galaxies, depuis « Cassiopée » en 1961, « Chant des étoiles » de 1962 (présentée à la Biennale de Lausanne), jusqu’à « Galaxie » (1970), conservée au Sénat. Une tapisserie similaire est conservée par le Conseil Régional du Limousin.     Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, tapisseries, Galerie la Demeure, 1962, reproduite Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989-1990, reproduite p.20 Cat. Expo. Dialogues avec Lurçat, Musées de Basse-Normandie, 1992, reproduite p.73 Gérard Denizeau, Denise Majorel, une vie pour la tapisserie, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, reproduite p.67  
  • Les hyades

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°5/6. 1968.
          Membre de l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l’immédiat après-guerre. D’abord influencé par celui-ci, l’oeuvre de Wogensky (159 cartons d’après le catalogue d’exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d’oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S’il s’est toujours proclamé peintre, la réflexion de l’artiste sur la tapisserie est très aboutie : “Réaliser un carton mural…. c’est penser en fonction d’un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c’est aussi l’exigence d’un geste large qui transforme et accentue notre présence”.   « Les Hyades » appartient à la veine « cosmique » de Wogensky (son titre même en fait foi), qui court tout au long des années 60, et dont « Cosmos » (1968, Université de Strasbourg), et « Galaxie » (1970, Sénat, palais du Luxembourg) seront les points d’orgue. Chinés (omniprésents) et aplats y cohabitent en accords de couleurs tout en nuances, dans un monde curieux, inconnu, aussi proche de très petites cellules vues au microscope, que de l’infiniment grand.     Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, l’oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989-1990    
  • Grand vol roux

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°3/6. 1973.
       
    Membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l'immédiat après-guerre. D'abord influencé par celui-ci, l'oeuvre de Wogensky (159 cartons d'après le catalogue d'exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d'oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S'il s'est toujours proclamé peintre, la réflexion de l'artiste sur la tapisserie est très aboutie : "Réaliser un carton mural.... c'est penser en fonction d'un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c'est aussi l'exigence d'un geste large qui transforme et accentue notre présence".   Le thème des oiseaux survient chez Wogensky à la fin des années 60. A dire vrai, souvent les représentations restent très allusives, plus proches de trajectoires chronophotographiées que de traités d’ornithologie : c’est le mouvement dans l’espace qui importe, d’où les titres « vol … ». A cette époque, Wogensky  poursuit des effets de matière obtenus par les lissiers grâce à l’emploi de différentes grosseurs de point ; c’est ce qui distingue « grand vol roux» d’ "oiseaux de septembre ", un carton proche, de 1970, tissé de façon uniforme et lisse.   Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, 20 tapisseries récentes, galerie La Demeure, 1973, ill. n°10 Cat. Expo. Robert Wogensky, l'oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989
     
  • Poisson cardinal

       
    Tapisserie  tissée par l'atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé, n°EA/2. 1978.
     
     
    Roger Bezombes s'est intéressé à l'art monumental dès ses débuts artistiques. Il reçoit de nombreuses commandes de tapisseries de l'Etat, tissées d'abord aux Gobelins puis à Aubusson, notamment avec la manufacture Hamot dont les teinturiers lui obtiendront des laines dans le ton exact de ses cartons (qu'il peint d'ailleurs lui-même à grandeur). En 1952-1953, il réalise un ensemble monumental (300 m2) pour le Pavillon de la France d'Outremer à la Cité Universitaire de Paris. Il abandonne la technique de la lisse à la fin des années 50, pour réaliser des tentures murales faites d'assemblages de tissus. Précisément, ses « murales « (l’une des premières, « la Musique », longue de 25 m, fut commandée pour la Maison de la Radio) sont des patchworks de tissus assemblés, parfois adjoints d’objets de matériaux divers cousus, collés ou agrafés. Néanmoins, comme ici, certaines murales seront reproduites en tapisseries de lisse par l’atelier de Saint-Cyr de Pierre Daquin. Le thème du poisson est alors omniprésent ; Bezombes n’est pas un ichtyologiste, mais un poète : c’est la pourpre cardinalice qui l’intéresse, pas les espèces homonymes.
  • La femme fleur

       
    Tapisserie d'Aubusson  tissée par l'atelier Four N°EA/1. Circa 1980.
     
     
    Roger Bezombes s'est intéressé à l'art monumental dès ses débuts artistiques. Il reçoit de nombreuses commandes de tapisseries de l'Etat, tissées d'abord aux Gobelins puis à Aubusson, notamment avec la manufacture Hamot dont les teinturiers lui obtiendront des laines dans le ton exact de ses cartons (qu'il peint d'ailleurs lui-même à grandeur). En 1952-1953, il réalise un ensemble monumental (300 m2) pour le Pavillon de la France d'Outremer à la Cité Universitaire de Paris. Il abandonne la technique de la lisse à la fin des années 50, pour réaliser des tentures murales faites d'assemblages de tissus.   Au début des années 80, Bezombes revient à la tapisserie avec "Bally" (cf. vente Audap-Mirabaud 19.11.2012, lot n°8), et notre carton (Cf. le dessin d'origine sans doute dans Vente Pillon 4.12.2005 n°245) , tous les deux très oniriques et fortement influencés par les art graphiques et l'illustration. "La femme fleur" est reproduit dans le classeur "Tapisserie d'Aubusson" édité par la Chambre de commerce et d'Industrie de Guéret au début des années 80 pour illustrer le savoir-faire des ateliers d'Aubusson.
  • Composition au chou

     
    Tapisserie tissée par Lilette Keller. Circa 1963.
          Sam Szafran, s’il est connu comme le peintre (ou plutôt le pastelliste, l’aquarelliste) des philodendrons et des escaliers, fut aussi, avant, au début des années 60, celui des choux ; il en raconte ainsi la germination : "Je me souviens quand mon grand-père m'emmenait à la synagogue, rue Pavée. On passait à travers le Marais. C'était l'été. Dans les rues, il y avait une affreuse odeur de choux, car c'est le légume le meilleur marché, le plus consistant". C’est de cette époque que datent ses débuts comme pastelliste, et la rencontre avec celle qui deviendra sa femme, Lilette Keller, lissière et assistante de Jean Lurçat.   C’est donc à la confluence de ces éléments, et qui les incarne, que gît notre tapisserie, l’une des rares de l’artiste et de sa femme, dans une exemplaire collaboration (rappelons-nous néanmoins de Marthe Hennebert tissant Lurçat) : un chou, très réalistement rendu, grâce à de subtils chinages, est pris dans un maelstrom de verdure (thème-couleur de la tapisserie s’il en est), qui n’est pas sans annoncer les trames de philodendrons ultérieurs, opaques et denses.   Bibliographie : Cat.Expo. Sam Szafran, obsessions d'un peintre, Paris, Musée de l'Orangerie, 2022-2023, p.175  
  • Les oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. n°4/6. Circa 1970.
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Oiseaux et treillage cohabitent ici dans une veine très proche de Picart le Doux.
  • L’enclos

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. 1966.
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
  • Cadran solaire

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. Circa 1970.
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Pour exprimer l’harmonie dans la Nature, Chaye ajoute ici, à un habituel motif de bord de cours d’eau animé de fleurs et d’animaux, une présence humaine, immobile et discrète : un cadran solaire.
  • La rivière d'argent

    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Hamot d’après un carton de l’artiste. Avec son bolduc signé de l’artiste. Circa 1960. C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres bords de rivière, animés d’animaux.
  • Bouquet d'octobre

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°5/6. Circa 1980.
     
    C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire. Le thème du bouquet est omniprésent chez Chaye ; il lui permet, dans un registre stylisé,  des associations saisonnières ou chromatiques très décoratives.
  • Soleil rouge

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°1/6. Circa 1980.
        C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux  cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire. Carton qui conjugue deux leitmotivs de Simon Chaye, le bouquet, et la nuée d’oiseaux, ici détachés sur un fond de soleil rouge donc.
  • Source claire

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Bonjour. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°3/4. Circa 1960.
      C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres bords de rivière, animés d’animaux.  
  • L'étang

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l'atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°6/6. Circa 1970.
      C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Reprise exacte du carton « Nénuphars », seul le fond vert a été modifié.  
  • Jardin sauvage

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
         
  • Le grand tétras

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°2/6. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois, animés d'animaux.
         
  • Eclosion

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l'artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois, animés d'animaux.
         
  • Paysage

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. N°4/6. Circa 1970.
     
     
         
  • Allégorie des métiers

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. 1958.
    Curieux carton où, sur une étoile (vaguement hexagonale) se déploient famille, métiers traditionnels (pêcheur, agriculteur,…) devant gazomètres et autres grues, emblèmes de modernité : un hymne à la reconstruction, une allégorie politique, une œuvre de propagande ,… ?
  • A chacun son soleil, à chacun sa lumière

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Tabard. Avec son bolduc. Circa 1960.
      Essentiellement connue pour ses dessins à l’encre de chine et ses illustrations, Filozof témoigne de la variété des artistes qui ont été tissés à Aubusson au fil du temps, la veine naïve (ou en tous cas, proche des arts populaires) n’étant malgré tout que peu représentée (on peut néanmoins citer Mady de la Giraudière) : 8 cartons seront tissés chez Tabard.
  • Chevaux en Camargue

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Pinton. N°1/6. Circa 1980.
      S’il s’est parfois consacré à la grande décoration murale (en concevant des décors à l’Opéra de Paris notamment), Brayer en revanche s’est assez peu intéressé à la tapisserie : ses réalisations dans le domaine reprennent des tableaux antérieurs aux typiques sujets provençaux.

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