170 cm

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  • Lente approche

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Braquenié. Avec son bolduc. Circa 1960.
       
  • Sérénade à la lune

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l'atelier Braquenié. N°IV/VI. 1952.
     
    Initié à la tapisserie par Jean Picart le Doux, Poirier conçoit son premier carton en 1951 : il donnera une vingtaine de cartons dans les années 50, au point d’être considéré comme l’un des grands espoirs de la Tapisserie. Pourtant, à partir des années 60, il retourne à la Peinture.   « Sérénade à la lune » est à l’origine un carton de grandes dimensions (190 x 285 cm) commandé par Jacques Adnet en 1952. Notre tapisserie reprend le côté gauche de la composition, diminué en hauteur, et inversé, et la lune en est absente. Cette fragmentation répond aux besoins d’une clientèle avide de petits formats.     Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, reproduit p.182
  • Grand vol roux

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°3/6. 1973.
       
    Membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie), Wogensky est un des nombreux artistes qui se consacreront à la tapisserie à la suite de Lurçat, dans l'immédiat après-guerre. D'abord influencé par celui-ci, l'oeuvre de Wogensky (159 cartons d'après le catalogue d'exposition de 1989) évolue ensuite ensuite dans les années 60 vers une abstraction lyrique pas toujours complètement assumée, des thèmes cosmiques-astronomiques aux formes d'oiseaux décomposées et en mouvement, vers des cartons plus épurés et moins denses. S'il s'est toujours proclamé peintre, la réflexion de l'artiste sur la tapisserie est très aboutie : "Réaliser un carton mural.... c'est penser en fonction d'un espace qui ne nous appartient plus, par ses dimensions, son échelle, c'est aussi l'exigence d'un geste large qui transforme et accentue notre présence".   Le thème des oiseaux survient chez Wogensky à la fin des années 60. A dire vrai, souvent les représentations restent très allusives, plus proches de trajectoires chronophotographiées que de traités d’ornithologie : c’est le mouvement dans l’espace qui importe, d’où les titres « vol … ». A cette époque, Wogensky  poursuit des effets de matière obtenus par les lissiers grâce à l’emploi de différentes grosseurs de point ; c’est ce qui distingue « grand vol roux» d’ "oiseaux de septembre ", un carton proche, de 1970, tissé de façon uniforme et lisse.   Bibliographie : Cat. Expo. Robert Wogensky, 20 tapisseries récentes, galerie La Demeure, 1973, ill. n°10 Cat. Expo. Robert Wogensky, l'oeuvre tissé, Aubusson, Musée départemental de la tapisserie, 1989 Cat. Expo. Robert Wogensky, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1989
     
  • Linarès

       
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l’atelier Tabard. Avec son bolduc. 1954.
          Matégot, d'abord décorateur, puis créateur d'objets et de mobilier (activité à laquelle il renonce en 1959),  rencontre François Tabard en 1945, et lui donne ses premiers cartons, figuratifs d'abord, puis bientôt abstraits, dès les années 50. Il devient membre de l'A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie) en 1949, participe à de multiples expositions internationales (Matégot, comme Lurçat avant lui, sera un infatigable militant de la tapisserie), répond à de nombreuses commandes publiques, parfois monumentales ("Rouen", 85 m2 pour la préfecture de Seine-Maritime, mais aussi tapisseries pour Orly, pour la Maison de la Radio, pour le FMI...)  et réalise pas moins de 629 cartons jusque dans les années 70. En 1990 est inaugurée la fondation Matégot pour la tapisserie contemporaine à Bethesda, aux Etats-Unis. Matégot a fait partie, avec d'autres artistes comme Wogensky, Tourlière ou Prassinos, de ceux qui orienteront résolument la laine vers l'abstraction, lyrique d'abord, géométrique dans les années 70, en exploitant différents aspects techniques du métier : dégradés, battages, piqués, pointillés...     Notre carton rentre dans un corpus important de tapisseries aux intonations exotiques : « Acapulco », « Mindanao », « Santa Cruz »…  mais dont le traitement est abstrait. A cette époque, ses tapisseries sont résolument cloisonnées (mais pas géométriques) avant la phase plus lyrique des années 60.         Bibliographie : J. Cassou, M. Damain, R. Moutard-Uldry, la tapisserie française et les peintres cartonniers, Tel, 1957, ill.  p.141 Waldemar Georges, Mathieu Matégot, numéro spécial Prisme des Arts, 1957, reproduite Cat. Exp. Matégot, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1990-1991, reproduit p.33 Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Editions Norma, 2014, reproduite p.96 au Salon des Artistes décorateurs de 1954      
     

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