230 cm

Accueil|230 cm

Artists -

Format -

Largeur -

Price -

  • Le verger

     
     
    Tapisserie tissée par l'atelier Braquenié. Avec son bolduc. 1965.
        De la prolifique école belge de tapisserie moderne, Mary Dambiermont, qui en est l’une des protagonistes les plus sensibles, est résolument orientée vers la figuration. Ses débuts en tapisserie, à 24 ans, en 1956, préludent à une collaboration étroite avec la maison Braquenié, dès 1957, puis aux participations à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958,  et  aux 2 premières Biennales de tapisserie de Lausanne en 1962 et 1965. Son univers est singulier,  fait de personnages hiératiques, souvent féminins, déployés dans des paysages oniriques, étranges et parfois inquiétants. Notre carton, exposé à la biennale de Lausanne, est une évocation d’ampleur du thème, contemporain, de l’enclos (20 tapisseries exposées en 1966), lui-même écho de l’ »hortus conclusus « médiéval.   Bibliographie : Cat. Expo. 2e biennale internationale de la tapisserie, Lausanne, Musée cantonal des beaux-arts, 1965, ill. p.19 Paul Caso, Mary Dambiermont, Editions Arts et voyages, 1975, ill p.42-43
  • La lyre

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Pinton. Circa 1960.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Le motif de la lyre, comme celui de la harpe d’ailleurs, est un des leitmotiv de l’artiste. Motif apollinien, la lyre apparaît régulièrement avec le soleil (cf. par exemple “Soleil-lyre”, Bruzeau n°82), mais aussi comme symbole du temps (à l’image des balanciers de pendule du XVIIIe siècle, un des cartons de l’artiste à motif de lyre s’appelle d’ailleurs “le balancier “: vente Lille, 17.6.01 n°464) : “les Phases du temps” (cf. Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006, p.72) qui ornent le fumoir de 1ère classe du France. Etrangement, notre carton n’apparaît pas dans le livre de Bruzeau : peut-être s’agit-il d’une commande particulière en lien avec un organisme scientifique ou industriel, étant donnée la forme qui figure en travers de la lyre. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Armelle Bouchet Mazas, le paquebot France, Editions Norma, 2006
  • La harpe des forêts

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Berthaut. Avec son bolduc. 1953.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. L’harpe-arbre est un poncif chez Picart le Doux (on trouve parfois aussi » l’arbre-lyre », Bruzeau n°44), sensible au syncrétisme Nature-Musique, ainsi qu’à la valeur décorative des cordes-rayures multicolores, sur un fond vert qui sent l’humus. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972, ill. n°45 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, tapisseries, Musée de Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980

Titre

Aller en haut