130 cm

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  • Oliviers avec ciel jaune et soleil

     
     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Four. Avec son bolduc, n°6/6. Circa 2000.
         
  • Trois variations sur un thème géométrique simple

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Picaud. Avec son bolduc, n°1/6. Circa 1970.
      Créateur polymorphe, à la fois peintre, écrivain, critique, théoricien, historien de l’art,   Seuphor a cotoyé les avant-gardes parisiennes dès les années 20 : il fonde le groupe « Cercle et Carré » qui se réclame des principes néo-plasticiens de Mondrian, dont il est proche, et n’aura de cesse de se faire le héraut de cet art abstrait géométrique. Dans les années 50, il développe ses « dessins à lacunes à traits horizontaux » pour lesquels il est principalement connu en tant qu’artiste. C’est de ces œuvres que procèdent les tapisseries de Seuphor, tissées dans les Manufactures Nationales à la fin des années 60.   « Trois variations...» relève également de cette esthétique où les bandes noires horizontales plus ou moins denses contrastent avec les espaces unis, dans une tension entre vides et pleins, entre couleurs alternées, qui constituent l’essence même du néoplasticisme.  
  • Composition

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc signé du cachet de l'artiste, n°1/6. Circa 1990.
          Protagoniste majeur de l’art cinétique (et plus particulièrement de l’art lumino-cinétique), inventeur du « spatiodynamisme », intrinsèquement lié aux innovations technologiques et d’ingéniérie des années 60-70 (ordinateurs….), Schöffer est surtout connu pour ses sculptures-échafaudages, qu’il aurait voulu développer à l’échelle grandiose de l’architecture (projet d’une tour pour le quartier de la Défense). Ses créations pluridisciplinaires (collaborations avec Boulez, Barrault ou Béjart), sa volonté d’art total, et le goût prononcé des pouvoirs publics de l’époque pour les arts cinétiques et « technologiques » le font solliciter par l’atelier de recherche textile du Mobilier National, pour lequel il donnera « Murlux », fait de tubes plastiques entremêlés, sertis dans un cadre de métal, que la lumière pouvait traverser, et autour duquel le spectateur pouvait tourner. Cette réalisation restera sans suite, et 2 autres cartons seront tissés aux Manufactures nationales(« Vartap I et II »), relevant d’un art optique plus sage, à la suite de Vasarely ou d’Agam.   Notre carton s’inscrit à mi-chemin de ces réalisations : certes, les matériaux sont traditionnels (même si le recours aux fils métalliques est abondant), ainsi que la bi-dimensionnalité ; néanmoins, le découpage en bandes et échancrures rappelle les assemblages hétéroclites des tours de l’artiste (même si le principe organisateur en reste la symétrie) : un carton tout à fait singulier donc, rare témoignage tissé d’un artiste profondément original.
  • Bouquet d'octobre

     
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans l' atelier Legoueix. Avec son bolduc, n°5/6. Circa 1980.
     
    C'est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l'encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,...), dont il est originaire. Le thème du bouquet est omniprésent chez Chaye ; il lui permet, dans un registre stylisé,  des associations saisonnières ou chromatiques très décoratives.
  • Petite harpe des bois

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de la femme de l’artiste, n°3/6. Circa 1975.
    Jean Picart le Doux est l’un des grands animateurs du renouveau de la tapisserie. Ses débuts dans le domaine datent de 1943 : il réalise alors des cartons pour le paquebot “la Marseillaise”. Proche de Lurçat, dont il épouse les théories (tons limités, cartons numérotés,…), il est membre fondateur de l’A.P.C.T.(Association des Peintres-cartonniers de Tapisserie), et bientôt professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. L’Etat lui commande de nombreux cartons tissés pour la plupart à Aubusson, pour certains aux Gobelins : les plus spectaculaires le seront pour l’Université de Caen, le Théâtre du Mans, le Paquebot France ou la Préfecture de la Creuse,…. Si les conceptions de Picart le Doux sont proches de celles de Lurçat, ses sources d’inspiration, ses thématiques, le sont aussi, mais dans un registre plus décoratif que symbolique, où se côtoient les astres (le soleil, la lune, les étoiles…), les éléments, la nature (le blé, la vigne, les poissons, les oiseaux…), l’homme, les textes,…. Ce carton reprend “la harpe des forêts » de 1953 (Bruzeau n°45). Le lien entre musique et nature est un leitmotiv chez Picart le Doux : ces tapisseries sont souvent égayées d’oiseaux, qui se découpent sur le fond rectiligne des cordes. Une tapisserie similaire est conservée au Lycée d’Aubusson. Bibliographie : Maurice Bruzeau, Jean Picart le Doux, Murs de soleil, Editions Cercle d’art, 1972 Cat. Exp. Jean Picart le Doux Tapisseries, Musée municipal d’Art et d’Histoire, Saint-Denis, 1976 Cat. Exp. Jean Picart le Doux, Musée de la Poste, 1980 Cat. Exp. le salon de musique, église du château, Felletin, 2002, ill. p.54

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