140 cm

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  • Argos

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Picaud. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°1/4. 1971.
    Loewer réalise son premier carton en 1953; ses réalisations sont d’abord figuratives avant qu’il n’oblique (comme Matégot) vers l’abstraction, exclusivement géométrique chez Loewer. Il composera plus de 180 cartons, la plupart tissés par son ami Raymond Picaud. Vers 1971-1972, le style de Loewer devient plus épuré, avec des carrés moins nombreux, et des couleurs plus vives et bariolées. Comme souvent chez Loewer, notre tissage est unique. Bibliographie : Claude Loewer, l’évasion calculée : travaux de 1939 à 1993, catalogue raisonné des tapisseries de 1953 à 1974, Sylvio Acatos, Charlotte Hug, Walter Tschopp et Marc-Olivier Wahler, Artcatos, 1994, n°128
  • Soleil pour Maria Pia

    Tapisserie d'Aubusson tissée par les ateliers Pinton frères. Avec son bolduc, n°1/3. Circa 1970.     Holger a été élève à l’Ecole Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, et a travaillé avec Lurçat avant la mort de celui-ci, en 1966. Il a réalisé de nombreux cartons oniriques tissés à Aubusson. Etabli aux Etats-Unis, il reste un infatigable défenseur, et témoin, de la tapisserie moderne, en organisant  expositions et  conférences sur le sujet.
     
     
  • Haute flamme

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°4/4. 1966.     « Je me suis intéressé à la tapisserie surtout parce que j’étais excité par la technique du carton numéroté qui consiste à fabriquer une image colorée mentale à l’aide d’un code…..La tapisserie est un exercice essentiel. Telle que je l’ai pratiquée, c’est peut-être une volonté de mettre en question les moindres détails d’une oeuvre faite sur un plan à deux dimensions » (propos recueillis dans Cat. Exp. Prassinos, rétrospective de l’oeuvre peint et dessiné, Puyricard, 1983) Voilà pour le credo. C’est en 1951 que Prassinos réalise ses premiers cartons (la plupart, 150 environ, seront tissés par l’atelier Goubely) ; puis il rejoint l’A.P.C.T. (Association des Peintres-Cartonniers de Tapisserie). Après quelques cartons sur le thème des oiseaux, Prassinos, comme d’autres artistes proches de Lurçat pourtant (Matégot, Wogensky,…), orientera résolument la tapisserie vers l’abstraction, dans un style personnel fait de formes sinueuses imbriquées, dans des tons contrastés (souvent dans une gamme de couleurs noir-rouge-marron-beige).   D’une certaine façon, il y a, avec ce carton, un retour à la figuration. Ou, plus probablement, les concrétions formelles et chromatiques habituelles à l’artiste à l’époque ont-elles pris corps et titre, incarnation donc, dans quelque chose d’habituellement impossible à représenter : le feu, une flamme, l’incendie (en Grèce, dans les Alpilles ?).   Bibliographie : Mario Prassinos, œuvre tissé, La Demeure, n°72 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries monumentales, abbaye de Montmajour, Arles, 1974 Cat. Expo. Mario Prassinos, Tapisseries , Aubusson, Musée départemental de la Tapisserie, 1984 Cat. Expo. Prassinos, Tapisseries, Angers, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, 1988
  • Chant d'oiseaux

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec un bolduc signé de l’artiste, n°1/6. Circa 1970.
        Spécialiste des bouquets, Odette Caly a réalisé de nombreux cartons pour Aubusson, tissés chez Pinton, Henry ou Hamot. Le décor végétal est ici animé d’oiseaux, dans une inspiration que n’aurait pas reniée Henri Ilhe.   Bibliographie : Caly, Publications filmées d’art et d’histoire, 1972      
  • La vérité cruelle d'un ancien jeu

       
    Tapisserie d’Aubusson tissée dans les ateliers Pinton. Avec son bolduc. 1970.
        Surtout connu comme graveur (et d’ailleurs considéré comme l’un des plus importants du XXe siècle), Pierre Courtin a conçu quelques cartons de tapisserie (dont l’une de 110 m² (!) est conservée au Bureau International du Travail à Genève), dont certains, comme le nôtre,  sont justement repris de ses gravures. On retrouve, dans notre pièce, l’esthétique très personnelle de l’artiste, faite d’étranges assemblages de formes géométriques, qui ne sont pas sans rappeler les motifs de certaines civilisations disparues (sud-américaines notamment). Etrange aussi est la gamme chromatique choisie ici par l’artiste, loin des forts contrastes de tons propres à ses confrères cartonniers.            

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