187 cm

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  • Procyon

       
     
    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Legoueix. Avec son bolduc signé, n°3/4. 1968.
       
     
     
  • Idylle pastorale

     
     
    Tapisserie d'Aubusson. Circa 1930.
        Georges Rougier, qui enseignait le dessin au collège d'Aubusson, a donné de nombreux cartons pour les ateliers d'Aubusson ou le Mobilier National, et côtoyé Marius Martin quand celui-ci  dirigeait l'ENAD. Martin en fera, avec Maingonnat et Faureau, l'un des principaux protagonistes d'une esthétique picturale résolument tournée vers la tapisserie, qui s'exprimera notamment à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris en 1925 (Rougier y aura d'ailleurs aussi son stand personnel !).     Bibliographie : Cat. Expo. "Tapisseries 1925. Aubusson, Beauvais, les Gobelins à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris", Aubusson, Cité de la Tapisserie, 2012
  • Jardin sauvage

      Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Glaudin-Brivet. Avec son bolduc signé de l’artiste, n°4/4. Circa 1970.
     
    C’est en 1953 que Jean Picart le Doux offre à Chaye de devenir son assistant et l’encourage à créer des cartons de tapisserie : il réalisera alors de nombreux cartons bucoliques, mais aussi des vues de Normandie (Mont Saint Michel, Honfleur, régates,…), dont il est originaire.   Carton classique de la veine naturaliste de l’artiste, spécialiste des enclos, haies et autres sous-bois.
         
  • La cueillette

    Tapisserie. 1943.
        Artiste polyvalent (graveur, médailleur, céramiste, fresquiste…), Savin est sollicité pendant la guerre  par Guillaume Janneau, qui admire la monumentalité intemporelle et réaliste de son esthétique (et dont il soupçonnait qu’elle n’aurait nul besoin de transposition pour convenir à la Tapisserie), pour concevoir des cartons pour les Manufactures Nationales : « les plaisirs et les travaux champêtres » ( 4 cartons), puis les « 12 mois de l’année » sont créés simultanément à son travail avec la Compagnie des Arts Français. L’influence des aspects techniques de la tapisserie médiévale est très prégnante chez l’artiste, attentif aux colorants naturels en gamme réduite, aux formes simples permises par la technique du gros point,… Il fut l’un des artistes les plus représentés à l’exposition séminale de 1946, avec 7 pièces (seuls Lurçat, Saint-Saëns et Gromaire en eurent plus).   « La cueillette » est contemporaine du carton conçu pour les Gobelins : « La cueillette des pommes », issue de la tenture sur « les plaisirs et travaux champêtres ». On y trouve les mêmes caractéristiques propres à l’artiste : gamme chromatique limitée mais vive, formes simplifiées et monumentales, densité de la composition, et une saveur rustique tout droit venue de la tapisserie médiévale.     Bibliographie : Cat. Expo. La tapisserie française du Moyen-âge à nos jours, Paris, Musée d’art moderne, 1946 Cat. Expo. Le Mobilier National et les Manufactures Nationales sous la IVe République, Beauvais, Galerie nationale de la Tapisserie, 1997 Cat. Expo. La Manufacture des Gobelins dans la 1ère moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la Tapisserie, 1999
     
  • La mare aux oiseaux

    Tapisserie d’Aubusson tissée par l’atelier Goubely. N°II. 1941.
    L’Œuvre tissée de Gromaire est modeste : 11 cartons, conçus entre 1938 et 1944, la plupart à Aubusson même. « Ses constructions rigoureuse, ses simplifications, son goût de la grande composition et des grandes idées fondamentales, sa science de coloriste et pour tout résumer sa suprême qualité de maître et d’ouvrier, tout cela devait faire de lui un des plus parfaits tapissiers de son temps », pourra dire Jean Cassou (Cat. Expo. Marcel Gromaire, Paris, Musée National d’art moderne, 1963). C’est Guillaume Janneau, à la tête du Mobilier National , qui fait appel à lui en 1938, persuadé que son style (simplification des formes, dessin géométrique cerné de noirs, influence du cubisme, palette limitée …) répondra avantageusement aux problèmes esthétiques nouveaux que doit résoudre la tapisserie pour renaître (gammes de couleurs simplifiées, cartons synthétiques,…) : d’abord avec une commande sur le thème des quatre éléments, suivie d’une autre (« les Saisons »), destinée à être exécutée à Aubusson. Gromaire, en 1940 y rejoint Lurçat et Dubreuil. Travaillant seul, méticuleusement (de nombreux dessins sont préparatoires au carton, peint, et non numéroté comme chez Lurçat), en étroite collaboration avec Suzanne Goubely, qui tissera tous ses cartons, il passe 4 ans à Aubusson, vouant toutes ses forces créatives à la tapisserie. A l’issue de la guerre, il quitte la Creuse, et ne réalisera plus de cartons, laissant à Lurçat la place de grand initiateur du renouveau de la tapisserie. « La mare aux oiseaux » est symptomatique de l’esthétique tissée de Gromaire, par son caractère extrêmement décoratif et quasi onirique (bien loin de ses œuvres graphiques), par le choix du sujet, à la fois animal et végétal (et même architectural), et très fortement inspiré par la Creuse. Ce qui frappe surtout, c’est l’extraordinaire densité, le foisonnement, la profusion,… qui rendent l’œuvre tissée de Gromaire si inimitable. Cette tapisserie a figuré à l’exposition « La tapisserie française du Moyen-Âge à nos jours » qui s’est tenue au Musée d’Art Moderne en 1946. Bibliographie : Le Point, Aubusson et la renaissance de la tapisserie, mars 1946, reproduite p.34 Muraille et laine, éditions pierre Tisné, 1946, ill. n°51 Cat Expo., Tapisseries d’Aubusson, Luxembourg, Galerie d’art municipale, 1982, n°3 Cat. Expo., Gromaire, œuvre tissée, Aubusson, Musée de la tapisserie, 1995, reproduit p.51 Cat. Expo. La manufacture des Gobelins dans la première moitié du XXe siècle, Beauvais, Galerie nationale de la tapisserie, 1999
     

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