204 cm

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  • Marchande d'illusions

     
    Tapisserie d'Aubusson tissée par l'atelier Pinton. Avec son bolduc. Circa 1955.
        Elie Grekoff, proche de l’esthétique de Lurçat, réalisera plus de 300 cartons. « Marchande d’illusions » relève d’une veine caractéristique de Grekoff où des enfants s’observent, mélancoliques, dans un décor de théâtre, comme une illustration de conte.  
  • Hommage à Yukio Mishima

    Tapisserie tissée par l’atelier de Saint-Cyr. Avec son bolduc signé de l'artiste, n°EA1. 1972.
      Important protagoniste de « la Nouvelle Tapisserie », tissé par Pierre Daquin, exposé à la galerie La Demeure dans les années 70, Jacques Brachet a, dès les années 50, une démarche innovante et expérimentale sur le médium, consacrée par la création de l’atelier d’art mural au Centre International d’études pédagogiques, à Sèvres, par la mise en scène de « la tapisserie en France, 1945-1985, la tradition vivante » à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, par la conception de ses tapisseries-actions jusqu’à nos jours.   Brachet effectue un voyage au Japon en 1972. Ses intuitions spécifiquement textiles (en dissociation d’avec la peinture) : invention de formes, recours à de nouvelles matières, thématiques naturelles,… y trouveront une orientation renouvelée. Paradoxalement, notre hommage à l’une des figures flamboyantes au destin tragique du Japon de l’après-guerre, reste, « textilement », mesuré : respect des 2 dimensions, tissage classique, en laine,… Les motifs colorés (dominés par le disque rouge du soleil) contrastent avec le fond blanc, tel un éclat de lumière sur le sabre du seppuku.     Bibliographie : Madeleine Jarry, la tapisserie art du XXe siècle, Office du livre, 1974, ill. n°157

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